Coronavirus Drames collatéraux

Page créée mi-avril 2020

Simone, 90 ans, bloquée chez elle, sans ascenseur et sans repas livrés

La Dépêche 20/03/2020

L'entrée de la résidence Jules-Julien à Toulouse / DDM - MICHEL VIALA

« La résidence Jules Julien, rue Saint-Roch à Toulouse a été privée d’ascenseur pendant les trois premiers jours de confinement. Ce qui a contraint plusieurs locataires âgés, dont Simone, 90 ans, à ne plus bouger.

Une situation ubuesque qui va certainement se multiplier dans cette période de confinement sanitaire. La résidence Jules Julien, rue Saint-Roch à Toulouse a été privée d’ascenseur entre lundi et jeudi. Ce qui a contraint plusieurs locataires âgés, dont Simone, 90 ans, à ne plus bouger. Pire : la porte de secours étant bloquée, les personnes extérieures (dont les livreurs) ne peuvent plus accéder aux appartements et n'apportent donc plus les repas.

"Ma mère habite au 3ème étage, explique ulcérée sa fille, Sonia Martin, qui réside à Bordeaux. Non seulement l’ascenseur ne fonctionne plus mais la porte de secours est bloquée. Ma mère est donc isolée, seule dans son appartement, ne pouvant recevoir ni visites ni repas. Le médecin lui fait sa consultation par téléphone".

La société Paca, gestionnaire de l’ascenseur ne peut intervenir sur la panne sans accord de Toulouse Habitat. Paca n’a d’ailleurs pas donné suite à notre sollicitation.

"Cela fait déjà trois jours que ma mère se nourrit de pâtes, poursuit Sonia Martin. Elle ne peut pas continuer ainsi. Elle est de plus, très angoissée de se savoir isolée. On demande simplement que la porte de secours puisse être ouverte par Toulouse Habitat mais pour le moment, lié au confinement, personne ne veut se déplacer. Une situation insupportable". »

Mise à jour de la pétition "Plus Sans Ascenseurs". Change.org 16/04/2020 [archive]

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Privées d'ascenseur depuis le 9 mars [2020] ces personnes âgées vont bientôt être libérées
(Change.org 20/04/2020)

Privées d'ascenseur depuis le 9 mars [2020] ces personnes âgées vont bientôt être libérées
(Le Berry Républicain 20/04/2020)

Un dimanche matin comme tous les autres (Gigeoju)

 

Nos chiens, victimes collatérales

[https://www.chienvieetsante.com/coronavirus-nos-chiens-victimes-collaterales/]
Chien Vie et Santé 13/03/2020 [archive]

"Et pourquoi ne pas envisager l’euthanasie systématique des humains atteints du CoViD 19 ? Après tout, ce sont eux qui sont porteurs contagieux.
Où s’arrête l’HUMANITÉ et où commence la SAUVAGERIE ?
Les Quatre vrais Cavaliers de l’Apocalypse sont la Bêtise, l’Indifférence, l’Égoïsme et la Peur." (internaute Jean-Louis 15/03/2020)

Voir la suite dans Coronavirus Humeurs (Yantra)

 

Les savonniers

Sondage Savonniers Artisanaux 16/04/2020 [archive sans vidéo mp4]

« En cette période de crise liée au Covid-19, le message sanitaire est : "Lavez-vous les mains avec du savon."

D'un autre côté, les savonniers artisanaux ont perdu une bonne partie de leurs points de ventes. Et dans ceux encore ouverts, les ventes s'estompent...

Il semblerait que le public fasse une différence entre plusieurs types de savons. Pourtant, qu'elle soit obtenue à froid (procédé artisanal) ou à chaud (procédé de Marseille ou industriel), qu'elle soit sous forme de gel ou sous forme solide, une molécule de savon est toujours une molécule de savon. Elle lave tout aussi bien.

Les savons saponifiés à froid présentent en plus l'avantage d'être surgras et de contenir de la glycérine (produite en même temps que le savon et non retirée pendant la fabrication). Ils sont donc moins desséchants que les autres. »

Adrien Sergent 17/04/2020, co-fondateur de Changer Marseille :

« Aujourd'hui je voulais vous faire partager la pétition de David intitulée "soutien aux savonneries artisanales privées de leurs activités de vente sur les marchés" et qui a pour but d'aider les artisans touchés par la crise de Coronavirus.

Soutenue par plus de 3700 signataires en 4 jours, David demande au gouvernement que les activités des artisans savonniers soient de nouveau autorisées dans le respect des gestes barrières et de distanciation préconisées.

Le confinement, avec la fermeture des marchés, des foires et des boutiques a compliqué la commercialisation des savons artisanaux partout en France, aussi bien à Marseille que dans le reste de la France. Pourtant, si en cette période de crise, le message sanitaire est : "Lavez-vous les mains avec du savon", de nombreux artisans rappellent qu’ils produisent une ressource essentielle, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie.

N'oublions pas qu'avec le célèbre Savon de Marseille la Région Provençale est particulièrement concernée par cette situation ! »

Apportons-leur notre soutien, pour que leurs activités soient a nouveau autorisées ! Avec évidement toutes les mesures barrières et de distanciation préconisées par le gouvernement. Merci pour votre action.

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Coronavirus Je fais quoi ?

Savon

 

Porte-avions Charles-de-Gaulle : le fleuron en rade !

Boulevard Voltaire 16/04/2020 [archive]

« L’étendue de la contamination révélée à bord du Charles-de-Gaulle provoque d’abord un sentiment de solidarité, voire de compassion, à l’égard de l’équipage demeuré à poste pour la mission qui était impartie à son célèbre bâtiment.

Mais si nombre d’intervenants très utiles dans la lutte contre le Covid-19 sont applaudis des balcons tous les soirs, je ne pense pas que ces manifestants de la reconnaissance pensent aux militaires en armes qui "servent" leur pays… »

 

Il fait 300 km pour dire Adieu à son père mourant

La Lettre Patriote 17/04/2020

[https://ok.ru/video/1843475647149] 17/04/2020 / capture d'écran

... À l’Île de Ré, un gendarme le verbalise et l’oblige à repartir sans voir son père une dernière fois.

Un témoignage bouleversant sur la stupide et honteuse cruauté de certains membres des forces de l’ordre.

 

Témoignage poignant sur le coronavirus

Nouvelle Page Santé 25/04/2020

Voir aussi Coronavirus, humeurs et confinement - Un dimanche matin comme tous les autres

Denis B. a gentiment accepté de partager son témoignage :

Bonjour, je voudrais apporter mon témoignage à la réalité du confinement, du Covid-19 et des tests en EHPAD ou hôpital. Mon frère qui a 79 ans, diagnostiqué Alzheimer et Parkinson était en EHPAD depuis 4 mois.

Depuis 5 semaines nous n’avions plus le droit de le voir. L’EHPAD envoyait un courrier de toutes les bonnes actions réalisées en interne avec indication au fur et à mesure du nombre de morts (3 puis 14 puis… plus de mail).

Mon frère n’était pas confiné dans sa chambre mais à l’étage car il avait l’autorisation de marcher. Vu sa faiblesse il est tombé plusieurs fois et nous avons vu ses hématomes lors d’une visite par Skype mise en place à partir du 31 mars !!!

La dernière fois que je l’ai vu c’était le 8 avril. Il paraissait faible mais en bonne forme. Le 12 avril, il est en détresse respiratoire et transporté à l’hôpital. Il est mis sous masque à oxygène après scanner des poumons !! De la morphine lui est administrée pour les douleurs.

Le 14 avril, on nous annonce qu’il est dans le coma alors que je croyais qu’il y avait été mis d’office. Il est déclaré positif au Covid-19. Depuis quand l’a-t-il été ? Avec qui l’a t-il attrapé ? Pourquoi des tests n’ont ils pas été réalisés depuis longtemps ? Évidemment nous n’aurons pas de réponse à ces questions.

Le médecin de l’hôpital est alarmiste et nous a préparé au pire. Sinon nous ne savons rien et nous ne saurons rien. Je reste méditatif et dubitatif sur toutes les actions menées face à ce Covid-19. Vous-mêmes dans vos publications vous relatez sans langue de bois une autre voie ou et voix de croyances que celles de tous nos virologues (qui sont les meilleurs du monde) et qui pour certains se sont bien trompés et ont trompé les Français.

 

La renaissance des survivants du Covid-19

Le Pèlerin 06/05/2020 [en cache] [archive]

« Dans un état critique, ils ont survécu au Covid-19. Place, maintenant, à la rééducation et la réadaptation à la vie. Reportage au sein du service de réadaptation post-réanimation de l’hôpital de Bligny (Essonne).

Le Dr Maas contrôle l’état musculaire et la mobilité d'un patient qui va pouvoir remarcher bientôt.
© Simon Lambert pour Le Pèlerin

En d’autres temps, le centre hospitalier de Bligny abritait des tuberculeux. Cet ancien sanatorium fut bâti en 1901 dans la vallée de Chevreuse pour que ses collines boisées se dressent, tels des remparts, contre cette maladie si contagieuse.

Désormais cerné de pavillons de banlieue, il remet sur pied les survivants d’un nouveau fléau mondial, le Covid-19, mettant à profit son expertise en maladies respiratoires. Bligny bénéficie de douze lits Covid-19 en post-réanimation.

Kinés, infirmiers et aides-soignants se démènent pour que les patients puissent à nouveau respirer sans oxygène, parler, manger sans sonde, se redresser par eux-mêmes et marcher, eux qui ont vu leurs muscles fondre. Puis ils suivront des soins de réadaptation et rentreront chez eux. [...] »

Des séquelles parfois très lourdes et invalidantes à vie

Nous découvrons chaque jour un peu plus l'ampleur du désastre de "l'après covid-19". L'on sait que cette maladie à coronavirus est "peu mortelle" par rapport à la grippe, par exemple. Cependant, ses suites ne sont guère réjouissantes, je dirais même que parfois il vaudrait mieux être mort que de traîner à vie des "souvenirs" dont on se passerait bien  : voici listées quelques joyeusetés d'après-covid-19, qui risquent de s'inviter de façon plus ou moins permanente dans la vie des rescapés, recueillies lors d'une récente émission. L'énumération n'est malheureusement pas exhaustive. (23/06/2020)

• Fibrose pulmonaire, même dans les cas peu graves de covid-19, y compris chez les jeunes patients.
• Problèmes cardiaques. J'ai eu vent du cas de ce jeune livreur de trente ans, sportif avant covid-19, qui a repris son travail trop tôt et surtout "trop vite": victime d'un malaise lors d'une livraison, il a dû subir un triple pontage... à 30  ans, tout de même...
• Problèmes neurologiques, confusions et mobilité réduite. On m'a parlé d'une personne qui, au sortir d'un coma dû à la covid-19, n'a pas reconnu ses proches et a mis longtemps à recouvrer "ses esprits". Actuellement, cette personne, auparavant active, ne peut marcher 100 mètres sans devoir s'arrêter, fatiguée, essoufflée. Si c'est pas malheureux.
• Problèmes rénaux.

 

Pseudo-maladie de Kawasaki : Une réaction postérieure au coronavirus ?

L'Internaute 15/05/2020

« Un enfant [9 ans] est mort à Marseille des suites d'une nouvelle infection, entre syndrome de Kawasaki et choc toxique, qui frappe plusieurs dizaines de jeunes patients à travers la planète. Cette série d'inflammations multi-systémique, baptisée "MIS-C" aux États-Unis, pourrait être liée à un "emballement immunitaire" après le coronavirus.

[...] La nouvelle infection à symptômes multiples, une maladie inflammatoire rare mais potentiellement mortelle touchant essentiellement les enfants, semble être un phénomène mondial. Elle a fait l'objet d'une alerte des autorités américaine ce jeudi 14 mai [2020], à destination des professionnels de santé. Appelée syndrome multi-inflammatoire chez les enfants (MIS-C) par les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies, elle touche déjà une centaine de cas outre-Atlantique et a déjà tué au moins trois enfants dans l’État de New York. Elle se caractérise par des douleurs abdominales, des vomissements ou des diarrhées, une forte fièvre, des éruptions cutanées, puis des problèmes cardiaques. Les médecins confrontés à cette mystérieuse infection ont observé, aux États-Unis comme en Europe, des symptômes similaires à ceux de la maladie de Kawasaki, un syndrome vasculaire affectant les jeunes enfants et dont la cause reste indéterminée. De nombreuses similitudes sont aussi observées avec un choc toxique, proche de l'orage cytokinique souvent observé chez les patients les plus gravement atteints par le coronavirus.

[...] Les symptômes du MIS-C

Cette inflammation multi-systémique chez les enfants (MIS-C) serait atypique et totalement inédite. Elle provoquerait des symptômes correspondant à certaines infections connues mais pas toutes, ce qui pousse les médecins à décrire un "chevauchement" entre un choc toxique "normal" et un syndrome de Kawasaki typique. 

• Le syndrome de Kawasaki est connu depuis 1967 et sa découverte au Japon. Il s'agit d'une maladie des vaisseaux sanguins mystérieuse frappant les plus jeunes, généralement de 1 à 8 ans, et caractérisé par une "vascularite fébrile", touchant les veines et petites artères.
• Les chocs toxiques constatés chez les enfants présentent quant à eux plusieurs caractéristiques communes avec l'orage cytokinique, un emballement du système immunitaire observé dans les cas les plus graves du coronavirus et qui débouche sur une réaction hyper-inflammatoire pouvant devenir mortelle...
  

[la suite sur L'Internaute]

[...] Reste que cet afflux de patients est en retard par rapport à l'épidémie de coronavirus, notamment en Ile-de-France. Selon les premières hypothèse, elle pourrait en réalité en être un dommage collatéral à retardement. "Nous n'affirmons pas qu'il y a une causalité entre l'infection par le Covid-19 et ces tableaux cliniques. Mais une hypothèse en ferait une maladie secondaire au Covid-19, comme une conséquence d'une infection souvent passée inaperçue. Un phénomène inflammatoire à retardement", estimait Pierre-Louis Léger sur BFMTV début mai [2020]. »

Documentation

La Société francophone pour la rhumatologie et les maladies inflammatoires en pédiatrie (SOFREMIP) a publié dès le 29 avril [2020] une lettre toujours disponible sur le site de la Société française de pédiatrie.

Plusieurs médecins ont remonté leurs observations à Santé publique France, qui a chiffré dans un communiqué (PDF) ce jeudi 14 mai [2020] à 125 le nombre de "signalements de maladies systémiques atypiques pédiatriques" dans le pays depuis le 1er mars [2020]

Centre maladies rares des malformations cardiaques congénitales

Voir Covid-19 et Kawasaki (Gigeoju)

 

Confinement : le témoignage de Yolande, 93 ans

Petits Frères des Pauvres 04/06/2020

Alors que les Petits Frères des Pauvres dévoilent dans leur nouveau rapport les effets du confinement sur les personnes âgées et demandent, dans l’une de leurs préconisations, de changer de regard sur la vieillesse afin que nos aînés ne soient plus invisibles et qu’ils ne soient plus considérés comme des personnes en incapacité décisionnelle, Yolande, 93 ans, témoigne de sa colère d’avoir été comme toutes les personnes âgées, "infantilisées" pendant cette crise du coronavirus...

"Dans les EHPAD, le confinement a aussi tué d'ennui"

Entretien avec Laurent Levasseur, dirigeant de l'entreprise Bluelinea (assistance à domicile)

Causeur 08/06/2020 [en cache]

"ça ne compte pas, les morts d'ennuis. Ni les morts de chagrin. Ni les morts de pathologies collatérales qu'on n'a pas soignées. Ni d'ailleurs le coulage de notre économie, et les malheurs humains et les suicides qui viendront après. Ni les effets collatéraux d'un confinement drastique sur les vies familiales, les perturbations alimentaires pendant la période, l'arrêt d'exercice physique, etc. Tout ce qui compte, en fait c'était le résultat "morts COVID" dans le cadre des olympiades mondiales de la terreur COVID, olympiades dont Salomon nous rendait compte avec les résultats tous les soirs, olympiades qu'on a perdues !! (parmi les 4 pays les plus touchés). Qu'on a d'autant plus perdu au niveau des EHPAD, c'est vrai. Mais rassurez-vous, braves gens, les études en double aveugle turbinent, le vaccin se prépare, on sera parfaitement prêts dès que l'épidémie sera finie. Un résultat magnifique sur lequel il faudra bien se pencher un jour..." (internaute Madre)

 

La peur

"J'ai peur de me contaminer en touchant son bras"

ils ont développé une phobie du contact avec l'épidémie

Madame Figaro 12/06/2020 [archive sans média]

 

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Coronavirus Humeurs

Coronavirus, humeurs et confinement

Un dimanche matin comme tous les autres

 

 

 

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