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Galanterie
Des internautes autour du thème "galanterie"
abordé dans :
. La galanterie, un « mythe franco-français » à déconstruire (Boulevard Voltaire 09/09/2024) [archive]
. Peut-on encore être galant ? (Causeur 09/09/2024) [archive]
Les Américains sont des bourrins, ne leur demandez pas de comprendre les subtilités culturelles, notamment la galanterie. (internaute P.)
Le pasteur galant (1738) François Boucher, Hôtel de Soubise Paris © Wikipédia
"La galanterie a pour objet de civiliser les hommes" [Boulevard Voltaire] = j’aime beaucoup. Enfin, j’avoue regretter le temps où on me montait ma valise dans le porte valise au-dessus des sièges dans les trains, ou on me la portait… Maintenant, il y a des messieurs qui me font un baisemain et j’adore, cette galanterie d’un autre siècle, mais tellement charmante. (T.)
Si son usage s’est raréfié, la galanterie existe toujours, et se pratique donc toujours. Bien sûr que cette pratique reste du "sexisme bienveillant", quoiqu’on veuille s’en défendre ; sexisme étant le côté négatif dénoncé par les féministes de tout poil, et bienveillant le côté positif proclamé par les sociologues (de tout poil aussi!). Une société civilisée se doit à mon sens de conserver ce comportement un peu suranné, qui met visuellement la femme "en avant", compensant ainsi le léger écart de force physique historique qui nous constitue. (B45)
Finalement, les "mouches" sous louis XIV, c'était une bonne idée :
Sur le front : la duchesse ou la majestueuse
Près de l’œil : la passionnée
Sur le nez : l’effrontée
Sur les pommettes : l’enjouée
Au milieu de la joue : la galante
Au coin de la bouche : la baiseuse
Sur les lèvres : la coquette
Sous la lèvre, voire le menton : la discrète
Sur la poitrine : la généreuseSource site "Carnet d'Histoire" BEAUTÉ : Quelle est la signification de la mouche sur le visage ? [archive] (transmis par l'internaute A.)
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Le Verrou de Fragonard
Le Verrou (entre 1776 et 1779) Jean-Honoré Fragonard (1732-1806)
Le Verrou de Fragonard est splendide et incroyablement ambigu. Cette femme a manifestement fait entrer ce jeune homme dans sa chambre. Mais pourquoi est-il en chemise et elle soigneusement parée ? Il la tient par la taille, est-ce une étreinte ou une contrainte ? Va-t-elle vers lui ou vers la porte ? Elle renverse la tête, pour s'offrir ou pour lui échapper ? La continuité des gestes en courbes et contre-courbes, très baroque, évoque une danse, accentuée par un éclairage de scène de théâtre. La fermeture du verrou du bout des doigts symbolise une autre délicate ouverture. (TT)
- Mais est-ce vraiment la chambre de la dame ? Que l'homme soit en petite tenue pourrait laisser à penser qu'il est chez lui et que la dame lui a rendu visite. D'autant qu'il ferme un verrou bien haut placé sans regarder où il se trouve. Et pourtant, la dame semble le repousser. Minauderie, crainte qu'il aille trop vite ("... oui mais pas tout de suite, pas trop vite..."). Vous avez raison, tout ceci est bien ambigu. (G.)
- C'est tout le mystère que cette œuvre nous livre. Elle est très intéressante à étudier en histoire de l'art et fait souvent l'objet d'un exposé. (Claudia)
- Oui, par certains aspects, c'est une scène de viol... Lire la suite du fil
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Un jour, l’une de mes collaboratrices est arrivée à une réunion de travail avec un nouveau et très joli pullover. Sans penser à mal, je lui ai dit : "Vous avez un très joli pull." Elle m’a fusillé du regard, comme si je lui avais mis la main aux fesses. Il paraît que la gradation des agressions sexuelles commence avec "un regard insistant", ce que je peux comprendre. Cette jeune femme l’a-t-elle fait commencer à partir d’un compliment sur un pullover ? L'ambiance devient de plus en plus pénible. (C.)
C’est parfait tout ça, eh bien pour être dans l’air du temps wokiste et progressiste, je propose qu’on considère désormais les femmes comme les hommes donc sans aucun égard particulier. À ce titre, si je vois une femme enceinte debout dans une salle d’attente, je resterai assis sans lui céder mon siège, je ne l’aiderai pas à porter un sac trop lourd pour elle, puis je les enverrai à la guerre dans les tranchées au même titre que les hommes, j’obligerai les employeurs dans le bâtiment et travaux publics routiers et à appliquer la stricte parité pour éviter les discriminations de sexes et je finirai en ajoutant que je contraindrai les demandeuses d’emploi à accepter au bout de trois refus, comme la plupart des hommes, un poste dans ce type de métier pénible qui contient aussi des heures au marteau piqueur. (B.)
Ce qui est rassurant, c’est qu’on entend de plus en plus de femmes critiquer les lubies des "néo-féministes" et du wokisme. La crise de la dette qui s’annonce va peut-être remettre les idées en place. (M.)