-
Les Lucs-sur-Boulogne, 230 ans d’un martyre vendéen
230 ans après c’est tout le peuple qui est martyrisé par les élus au pouvoir et les barbares qu’ils accueillent. (Yolande)
Eric de Mascureau dans Boulevard Voltaire 29/02/2024 [archive]
Vitrail de Chapelle du Petit Luc © Fournier-Wikimedia
Si notre République s’enorgueillit des avancées et libertés acquises lors de la Révolution française, elle en oublie souvent le funeste prix. Cependant, la Vendée n’oublie pas, la Vendée se souvient, la Vendée rend hommage aux victimes d’un génocide dont la qualification fait encore débat parmi les juristes et les historiens. Pour les morts des Lucs-sur-Boulogne, le 28 février 1794, il n’y a pas de discussion, il n’y a que la souffrance et le martyre.
Voir Le Puy du Fou, la Vendée et la foule haineuse
C’est au début de l’année 1794 que la Vendée commence à être ravagée par les colonnes infernales du sinistre général Turreau. Ce dernier sert fanatiquement les ordres du Comité de salut public dont l’un des membres, Bertrand Barrère, proclamait, le 1er octobre 1793, selon Reynald Secher dans Vendée, du génocide au mémoricide :
« Détruisez la Vendée, Valenciennes et Condé ne seront plus au pouvoir de l'Autriche ! Détruisez la Vendée, l'Anglais n'occupera plus Dunkerque ! Détruisez la Vendée, le Rhin sera délivré des Prussiens ! Détruisez la Vendée, l'Espagne se verra morcelée et conquise […] Détruisez la Vendée, Lyon ne résistera plus […] Chaque coup que vous porterez à la Vendée retentira dans les villes rebelles, dans les départements fédéralistes, dans les frontières envahies. La Vendée et encore la Vendée, voilà le charbon politique qui dévore le cœur de la République française : c'est là qu'il faut frapper. »
L’ordre est d’une effroyable clarté : aucun "brigand", ni femmes, ni enfants, ni vieillards de la Vendée ne doit survivre si la Révolution veut perdurer.
Dans cette macabre entreprise, les troupes de la Révolution rencontrent la résistance des armées royales et catholiques de Vendée. L’une d’entre elles, menée par le célèbre Charette de La Contrie, campe alors ce 28 février 1794, près des Lucs-sur-Boulogne. Les colonnes infernales, dirigées par le général Cordellier et Crouzat, tombent sur les malheureux. Dans la folie des combats, l’ivresse du sang pousse les révolutionnaires à s’en prendre à quiconque leur paraît suspect.
À ce sujet — Il y a trente ans, Alexandre Soljenitsyne rendait hommage aux martyrs de Vendée — Soljenitsyne
Le sacrifice de la Vendée
Ainsi le martyre des Lucs-sur-Boulogne commence. Marie Trichet, une des rares survivantes, laisse des écrits :
« [On] venait de trouver le cadavre de la vieille fille Biron. Les scélérats de bleu l’avaient surprise dans son lit. Après l'avoir rouée de coups, ils l'avaient portée, enveloppée dans sa couverture, dans le petit pré à côté. Puis, à coups de sabre, ils lui avaient coupé un pied, puis l'autre pied, puis les mains, puis le cou, puis ils l’avaient percée avec leurs baïonnettes […] Ils apportaient le corps du petit de quatre ans […] Les Bleus l'avaient attrapé ; ils lui avaient percé la gorge dans un sabre et passé un bois dans le trou. Puis ils l'avaient planté, en place de la barrière, sur le bord du chemin. Dans sa petite main, crispée par les tortures de la mort, ils y avaient mis papier où il y avait écrit : "Vive la République". »
Terrible témoignage que celui-ci et qui n’est pourtant qu’un fragment de l’horrible réalité. Un dur récit qui est aussi nécessaire afin que nul n’oublie ou nie son existence.
Afin de rendre hommage aux victimes et de transmettre ce moment de notre Histoire aux générations futures, il fut construit aux Lucs-sur-Boulogne le Mémorial de la Vendée. Ce site est surplombé par la chapelle du Petit-Luc qui, telle une gardienne silencieuse, préserve sur ses murs le nom des 564 victimes inscrites pour toujours dans la pierre. Lors de l’inauguration du mémorial, le 25 septembre 1993, le grand Alexandre Soljenitsyne proclamait son espérance de voir les Français
« de plus en plus nombreux à mieux comprendre, à mieux estimer, à garder avec fierté dans leur mémoire la résistance et le sacrifice de la Vendée ».
Internautes
La France Royale est née du baptême de Clovis, la France républicaine est née elle de l’échafaud, de la gueuse, de la guillotine et de ces politiciens carriéristes arrivistes. (Yves)
La gueuse (ou la Gueuse) surnom injurieux donné par Paul de Cassagnac à la République française et repris par la suite par les royalistes. (Wiktionnaire)
Voir 14 Juillet
« Les Bleus sont là, le canon gronde,
Dites les gars, avez-vous peur ?
Nous n’avons qu’une peur au monde,
C’est d’offenser notre Seigneur.»Nous sommes en 2024 et rien n’a changé dans la barbarie, 230 ans après les mêmes "bleus" de la république sont toujours là, ils massacrent la France et ses enfants qui ne naîtront pas ! Ils offensent toujours notre Seigneur, le pogrom du 7 octobre 2023 en est la preuve évidente.
Le monde a atteint un sommet d'horreur le 7 octobre 2023. Armés et soutenus par le régime iranien, les terroristes du Hamas ont fait basculer Israël dans l'effroi en massacrant femmes, enfants, vieillards… 1 400 personnes ont été assassinées, 240 autres prises en otages, parce que juives (Le Point)
Ces horreurs et, 230 ans plus tôt, en France par des Français sur des Français ! Meurtres de masse et enrichissement personnel, voilà les fondations solides de notre "belle république". Seigneur, veille sur ces victimes. Aujourd’hui, nous sommes tous des Vendéens, sacrifiés au nom de leur idéologie et du destin qu’ils ont décidé pour nous
(des internautes)
Bien sûr c’est plus ancien (XIIIe siècle, et pas XVIIIe), et cela ne concernait "que" des "gens du sud", mais le plus important génocide franco-français ce furent (il y en eut 3) les prétendues "croisades" contre les Albigeois qui firent 1 million de morts dont le tristement célèbre massacre de toute la population de Béziers (y compris femmes et enfants). Une alliance entre les nordistes barbares et le Vatican contre une civilisation paisible, prospère et bien supérieure. À noter que pendant que les Nordistes massacraient, incendiaient et pillaient, la chevalerie occitane défendait la Terre Sainte. C’est le comté occitan de Tripoli qui est tombé le dernier. (TDLN)
"croisade contre les Albigeois", voir :
Carcassonne : Une Cité et une Bastide (PDF) pp 1-3 ; 12
Les 5 fils de Carcassonne (PDF) pp 1-4 ; 8