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    Page créée en décembre 2019

    Samain

    Fête de Samain (samhaïn) 31 octobre - 1er novembre

    Joyeuse fête de Samain... pensez à vous protéger !

    On sait très peu de choses sur la religion des Celtes...

    Samain, le Nouvel An gaulois

    À l'origine, ce que nous appelons Halloween se dit en gaélique Oíche Shamhna. C'est la saint Sylvestre celtique : le dernier jour de l'année et le lendemain, c'est le jour de l'an : Samhain (en irlandais ou Samhuinn en gaélique d'Écosse). En tout cas, autrefois Samain célébrait le nouvel an celtique durant une semaine entière.

    Et, pendant cette nuit qui enterrait l'année celtique, les esprits et autres fantômes pouvaient revenir et hanter les maisons des vivants... (Lexilogos).

    « Le temps de Samain est celui du Sidh (l'autre monde) brièvement confondu avec celui de l'humanité ».

    C’est la période de possibles rencontres mythiques entre certains hommes et les dieux des Tuatha Dé Danann.

    Samain, la transition entre deux mondes, entre deux temps

    Comme l’été indien pour nous, la Samain est une période hors du temps, marquant la fin de la saison claire et le début de la saison sombre. Elle signifiait alors également la fin des travaux agraires et des combats, le froid s’installant peu à peu.

    Ainsi que le rapportent les anciens manuscrits irlandais, Samain est le début de la « saison sombre », celle où on peut prendre le temps, aux labours finissants et avant les premiers froids, de réfléchir à l’espace et à l’au-delà, au lien social (d’où les assemblées et banquets), de faire le bilan économique (les moissons), voter les nouvelles lois et rendre la justice.

    Une fête si ancrée dans les traditions millénaires de l’Occident que le christianisme initial (comme souvent) y surajouta sa fête de Toussaintle 1er novembre, qui appelle à une communion avec les âmes des saints, connus et inconnus, et à une forte incitation à les rejoindre dans les pas du Christ : fidélité, justice et paix. La pleine harmonie.

    En somme, tout ce qui fait sens, et qui fait mieux comprendre les valeurs (les dieux) et les mondes : celui d’en haut (Dieu, le cosmos), celui du sous-sol (la terre, les morts, les forces et les divinités ) et celui de la surface (les hommes)

    Les sens druidique et chrétien présentent bien des analogies. Samain est mentionné dans le beau calendrier de bronze en langue gauloise de Coligny (Ain)

    Calendrier 'de Coligny' présentant inscription du mois gaulois SAMON

    De Samain à Halloween

    C’est seulement lors de l’exode en masse des Irlandais aux États-Unis au XIXe siècle que Halloween vit le jour, héritière de Samain, donnant alors une tournure plus folklorique aux célébrations de l’autre côté de l’Océan Atlantique.

    Les hommes étant depuis toujours obnubilés par la mort, Halloween donne maintenant de l’importance à l’épouvante, aux films d’horreur et à la peur générée par les histoires de fantômes et de vampires mais il n’en était pas de même à l’époque.

    Éradiquée, la Samain ?

    Si la date du premier novembre fut choisie par l’Église pour célébrer la Toussaint, la fête de tous les Saints, la fête des morts se célèbre le deuxième jour de novembre.

    La raison étant, à l’époque, d’éradiquer les rites païens, et donc la Samain, au profit des fêtes catholiques tout en conservant la signification de la célébration des défunts en ces premiers jours de novembre.

    Samain, une fête de joie et de partage

    La Samain réunissait les vivants autour de la mémoire de leurs morts afin de célébrer leurs souvenirs par d’immenses festins.

    À la période de l’année où même les feuilles tombent des arbres afin de mieux pouvoir renaître au printemps, la Samain est aussi une célébration du cercle de la vie et de la mort, un hommage à une force supérieure qu’ils espéraient honorer afin qu’Elle les protège de l’Ankou (en tout cas en terre Bretonne !)

    La légende bretonne de l'Ankou

    L'Ankou n'est pas la mort, mais l'ouvrier de la mort. (Oberour ar maro)

    L'Ankou est un vieil homme un peu voûté, aux longs cheveux blancs, très grand et d'une extrême maigreur. Il est vêtu d'une veste noire à longues basques et de braies nouées au-dessus du genou. Il porte également un feutre noir à larges bords qui masque une grande partie de son visage particulièrement hideux.

    Un visage sans nez, une bouche grimaçante qui s'étire d'une oreille à l'autre. À la place des yeux, deux trous noirs au fond desquels brûlent deux petites chandelles blanches.

    Il tient à la main une faux qui, à la différence des autres faux, a le tranchant tourné en dehors.

    Il se déplace debout dans sa charrette en bois (karriguel aan Ankou), tirée par deux chevaux efflanqués, aussi maigres que lui et dont la crinière est si longue qu'elle traîne jusqu'à terre. C'est dans cette charrette qu'il emporte les nouveaux défunts. Les essieux en sont si mal graissés que l'on peut parfois entendre, par les nuits de pleine lune, ce bruit angoissant ; wig-a-wag, wig-a-wag !

    Quiconque perçoit cet affreux grincement, entrevoit l'Ankou ou ressent un étrange frôlement, apprend avec effroi que son décès ou celui d'un proche est imminent.

    (Francais-Facile)

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