Courriel d'août 2019
Et si nous avions « tout faux » depuis le début ?
Il semblerait que l’art de détruire les sols, sans le vouloir, soit bel et bien inscrit dans nos gènes.
Défricher, biner, désherber, planter peu d’espèces…
Nous connaissons les résultats médiocres sur ces derniers siècles.
Et accrochez-vous bien.
Le constat est sans appel :
1 m-i-l-l-i-a-r-d d’hectares de déserts !
Sous-titre : depuis le début, notre « modèle » d’agriculture n’en est pas un.
[1] Le sol, la terre et les champs. Pour retrouver une agriculture saine, Claude et Lydia Bourguignon
Il a cru faire de l’agriculture en s’installant uniquement sur une zone déjà fertile.
Tant qu’à l’épuiser jusqu’au bout, un peu comme une nappe de pétrole.
Mais cela ne date pas d’hier.
Difficile d’imaginer ce « désert » luxuriant d’abondances avant les premiers peuples de sédentaires qui ont pénétré l’Afrique du Nord il y a 6 500 ans.
✔︎ Peut-être, qu’inconsciemment, nous sommes encore nostalgiques de ces cultures de céréales propres aux steppes, et que nous cherchons à faire du propre (ratiboiser, désherber…) pour recréer le biotope de nos premiers « champs » rassurants…
Toujours est-il qu’aujourd’hui…
Ces cent dernières années à peine, c’est à nouveau 1 milliard d’hectares de terres arables qui ont été détruites. [1]
Sous-titre : nos sols sont fertilisés, mais ils ne sont plus fertiles.
[1] Le sol, la terre et les champs. Pour retrouver une agriculture saine, Claude et Lydia Bourguignon
Nous avons les mêmes réflexes que nos ancêtres, mais l’impact de nos actions est bien pire : outils mécaniques et chimiques, superficies démesurées, déforestation, salinisation des sols…
Si nous ne changeons pas radicalement notre façon de cultiver…
Les scientifiques estiment que dans le monde, aujourd’hui, 30% de nos terres sont déjà désertifiées.
Et si l’Humanité entière s’était trompée depuis la nuit des temps ? Pas grave !
Il est encore temps de réagir, non ?
Certains peuples primaires sortent de leur forêt pour nous le dire...
« Petits frères, ce n’est pas grave.
Suivez maintenant notre exemple pour vous reconnecter à la nature, à notre nature à tous, à votre nature profonde. »
On veut tous changer le monde, mais le plus dur est pourtant de commencer par se changer soi-même.
Je crois bien que c’est cette étape de nourrir son envie et sa conscience qui nous donne ensuite une « conscience planétaire ».
Et l’urgence de l’action !
Les révolutions ont toujours été faites par un petit groupe de personnes.
Le plus important est finalement votre action, dans votre vie, dans votre bulle.
N’écoutez pas ceux qui jugent vos petites actions comme inutiles face au poids de l’industrie, de l’agriculture, ou « des autres ».
Car cela reviendrait à accepter que nous nous sommes (longtemps) fourvoyés, faute d’imiter la nature.
Pourtant, la permaculture n’est pas une religion.
Les chiffres sont là.
Vous le savez intuitivement : c’est une façon d’habiter la Terre.
C’est peut-être naïf, mais les peuples primaires nous le disent tous : un jardin touché avec soin et attention peut se dépolluer, ou se fertiliser, plus vite que prévu.
Il « s’ouvre », nous fait confiance, et les fruits de la coopération sont… grandioses...
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