"C’est une réalité sur laquelle historiens, journalistes et militants ont souvent jeté un voile, par lâcheté intellectuelle ou opportunisme idéologique. Mais les faits sont têtus, et il existe assez d’archives pour l’attester. Durant les longs siècles de traite et d’esclavage arabo-musulman puis occidental, des États négriers d’Afrique ont participé et se sont enrichis grâce à ce commerce, comme les royaumes d’Ashanti ou d’Abomey (actuels Ghana et Bénin) par exemple.
Auteur d’un ouvrage remarqué sur l’esclavage arabo-musulman, "Le génocide voilé" (éditions Gallimard, 2008), l’anthropologue et économiste sénégalais Tidiane N’Diaye explique à propos de la traite que "la complicité de certains monarques et leurs auxiliaires africains dans ce commerce criminel est une donnée objective". Sans langue de bois.
Le président Matthieu Kérékou du Bénin, avait été le premier à se mettre à genoux devant une congrégation noire de Baltimore, pour demander pardon aux Africains-Américains et à toute la diaspora pour "le rôle honteux que les Africains ont joué durant la traite". sans haine des "blancs".
Notons que, dans le régime matrimonial de l'Afrique noire, le statut des femmes n'était souvent guère différent de celui des esclaves. À leur entrée dans l'âge nubile, les adolescentes étaient vendues par leur propre père à leur futur maître et époux. Elles vouaient le restant de leur vie à rembourser celui-ci de son investissement par leur travail et leurs prestations sexuelles... donc aussi brûler ce livre "le génocide voilé" ???" (internaute Perrin)
De son côté, l'internaute Michael souligne une forme d'inculture de la part des "censeurs", mus de toute évidence par leur nombril et non par altruisme...
"L'absurdité de ce retrait d'"Autant en emporte le vent" apparaît quand on connaît son histoire et sa réception en Europe. Son auteur Margaret Mitchell n'a jamais prétendu faire un roman sur les relations raciales, mais une dénonciation de la guerre et de ses horreurs, qui avait ravagée le Sud des États-Unis de 1861 à 1865.
Le film tourné en 1939 n'a pu être diffusé en Europe qu'après 1945. Mes parents qui avaient une vingtaine d'années à l'époque l'appréciaient parce qu'il abordait des thèmes omniprésents en Europe à l'époque; la guerre, les massacres, les destructions, les pénuries d'après-guerre, la difficile reconstruction etc.
Il ne faut pas oublier; même si l'esclavage avait été le prétexte de la guerre de sécession, les Noirs (exceptés quelques régiments noirs dans les troupes de l'Union) n'en ont été que les acteurs passifs. Par contre près de 600.000 soldats américains, du Nord, comme du Sud ont péri dans ce conflit. Plus que toutes les autres guerres américaines, Grande Guerre, 2ème guerre mondiale, Corée, Vietnam, Irak etc. !"
Autant... "tout brûler" pour plaire à ces "progressistes" rétrogrades, et réécrire des mièvreries, que même elles risqueraient d'être mises tôt ou tard mises au pilori, parce que le blond aurait gagné la médaille en chocolat et pas le frisé... Et si le frisé gagne toujours; cela deviendrait une platitude insipide, sans fantaisie ni surprise...
Numéro de reportage 51366039_000102 Mary Evans/AF Archive/SIPA - 1907011258
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Documentation
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