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Lettres de Contribuables Associés

03 juillet 2020

Dépenses astronomiques, récession économique sanglante, déficits publics abyssaux, emballement de la dette...

 

La dette finit toujours par être payée

Non aux impôts Covid !

EUdes_Directeur_NL_22062017

Cher contribuable,

L’État n’a rien vu venir. Et s’est pris la crise-Covid de plein fouet.

Impréparation, atermoiements, dysfonctionnements, corporatismes, blocages réglementaires...

 

· Technocrates et politiques ont géré la pénurie par le mensonge.

· Et la verticalité administrative, déconnectée des réalités du terrain, s’est noyée dans son inertie et son incompétence.

 

Ne restaient debout que les soignants, seuls au front, prêts à se battre contre le Covid19... avec les « moyens du bord ».

Comment en est-on arrivé là ?
Nous qui mettons tant d’argent dans la santé ?

 

Nous avons paraît-il « le meilleur système de santé du monde » ... C’est surtout le système le plus coûteux de l’Union européenne.

 

278 milliards d’euros en 2019. Plus de 2 500 milliards d’euros sur 10 ans. C’est 11,5% du PIB par an.

Une manne ! Que nous acceptons tous de payer parce que nous croyons financer un système de santé robuste et efficace.

 

Pourtant, quand sonne le tocsin de l’action, quand il faut monter sur le pont et se battre, c’est la débandade !

· Là où les Allemands démarrent avec 28 000 lits de réanimation et peuvent monter à 40 000, nous n’en avons que 5 000 (et peinons à monter à 14 000).

· Là où les Allemands ont des réserves stratégiques de masques et arrivent à s’en procurer massivement, nous n’en avons pas.

· Là où les Allemands font massivement des tests de dépistage depuis le début de la crise-Covid, nous en sommes incapables. Ils monteront à 700 000 tests par jour fin mai, quand nous espérons monter à 700 000 tests par semaine.

 

Les Allemands cassent les chaînes de transmission du virus, pendant que les Français accumulent les morts et sont contraints de mettre toute l’économie à l’arrêt sous peine de voir les hôpitaux imploser...

 

Fragiles, nos hôpitaux ont été incapables d’encaisser sereinement le choc viral du Covid. Malgré les centaines de milliards déversés dans le système de santé. Malgré des soignants héroïques.

 

Le constat est sans appel : l’argent injecté dans le « système » n’arrive pas sur le terrain, dans les hôpitaux.

 

Depuis des mois, urgentistes, chefs de services hospitaliers, infirmières... tous les soignants nous le crient ! S’époumonent ! Nous manquons d’effectifs et de moyens !

 

Mais alors...

Où passent les centaines de milliards versés aux hôpitaux ?

 

Détournés ! Engloutis :

Par la bureaucratie ! Notre système de santé est sur-administré, ultra normé, corseté, surveillé par une armada de technocrates non soignants. Un écheveau administratif d’une complexité inouïe, pris en flagrant délit d’incompétence et pulvérisé par le Covid.

Par le personnel hospitalier administratif pléthorique. Ce personnel non médical représente 35 % des emplois hospitaliers en France (contre seulement 24 % outre-Rhin). Et jusqu’à 50% des effectifs dans certains hôpitaux selon Philippe Juvin, chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou.

Par l’incompétence administrative qui nous coûte « bonbon » : comme ces 8 500 respirateurs commandés d’urgence en mars par l’Etat à Air Liquide pour faire face à la pénurie, et qui ne font pas le poids dans une salle de réanimation ! « Si vous vous en servez pour un syndrome respiratoire aigu, vous risquez de tuer le patient au bout de 3 jours. Parce que ça n’est pas fait pour ça » s’alarme Yves Rebufat, anesthésiste-réanimateur. Une erreur à 30 millions d’euros.

De l’argent, il y en a ! Le problème c’est qu’il est mal dépensé.

 

Il arrose technocrates et bureaucrates, au lieu d’être investi sur le terrain : dans l’achat de matériels de pointe, le renforcement des effectifs et la rémunération des soignants. Si méritants.

Et ça, ce n’est plus tolérable. Ça doit changer

Mais il y a pire...

Devant nous, le risque « d’écroulement » économique

 

Faute d’avoir un système de santé robuste, il a fallu ‘débrancher’ la France. Mettre à l’arrêt son activité, créatrice de richesses.

Ceci aura des conséquences cataclysmiques :

 

Édouard Philippe met en garde contre « le risque d’écroulement » de l’économie. Rien que ça !

 

Et l’État, surendetté et insolvable, porte à bout de bras le pays tout entier.

 

Les sommes mises en jeu par l’État sont pharaoniques :

· 24 milliards d’euros pour le chômage partiel qui indemnise nos salariés à hauteur de 80%. L’indemnisation la plus « généreuse d’Europe ».

· 7 milliards d’euros pour les PME et les indépendants.

· 350 milliards de garantie d’emprunt pour les entreprises.

·  3 milliards d’euros pour Air France. Etc.

 

Pire. Au moment où l’Etat tire des « chèques en bois » à coups de milliards, plus un seul euro ne rentre dans ses caisses. 

 

Les rentrées financières de l’État s’effondrent. 

 

A la mi-avril, déjà 43 Milliards d’impôts & taxes et 31 milliards de cotisations sociales manquent à l’appel.

 

Parallèlement, l’avenir s’assombrit pour les Français. Nous devrons faire face tout à la fois :

· À une récession économique sanglante (estimée à 10%-12% pour l'année 2020).

· À un déficit budgétaire qui atteint déjà 185 milliards d’euros (7,5% du PIB).

· À une dette publique de 2 740 milliards - qui nous fait perdre notre souveraineté. C’est 115% du PIB !

· À un déficit de la Sécu qui se creuse à 41 milliards. « Un chiffre qui donne le tournis » avoue le M. Darmanin. Etc.

 

Tout ça en à peine un mois de confinement. Ce n’est donc qu’un début.

 

D’ailleurs, un 3ème projet de loi de finances rectificatif est d’ores et déjà à l’étude... « avec des chiffres encore plus impressionnants » prévient le Ministre Darmanin.

 

La dégradation des comptes publics est une tendance de fond :

« Je suis à la tête d’un État en faillite », s’affolait déjà François Fillon il y a 10 ans.

« Nous dansons sur un volcan qui gronde de plus en plus fort », s’alarmait Édouard Philippe il y a 3 ans.

 

Mais aujourd’hui, la machine s’emballe. Le ‘volcan’ est sur le point d’exploser.

 

Et croyez-moi, il va falloir frapper très fort pour contenir ce volcan en ébullition. Comment ?

Attendez-vous à une RAZZIA TOTALE

 

Car la dette doit TOUJOURS être payée.

Oui. Il faudra payer la note. Et cela passera :

 

Par une hausse des prix qui démolira notre pouvoir d’achat

 

Car la planche à billets tourne à tout-va ! La BCE va créer et injecter à elle seule 1 500 milliards d’euros dans le système.

 

L’inflation, voyez-vous, a le bon goût de faire partir les dettes en fumée. Une aubaine pour les États surendettés qui ont tout intérêt à la déclencher.

 

Mais pour nous, l’inflation est dévastatrice :

C’est l’euthanasie assurée des rentiers immobiliers et des retraités.

C’est aussi l’euthanasie des épargnants qui ne trouvent plus de rendement sur les marchés (la BCE imposant des taux à zéro) ; et voient leur épargne partir en fumée... et en taxes !

 

Par un matraquage fiscal tous azimuts

 

D’ores et déjà :

 

Tous les syndicats réclament le retour de l'ISF en France.

 

La député socialiste Christine Pires-Beaune réclame la taxation des grands contrats d’assurance-vie à hauteur de 45%.

 

Trois économistes français prestigieux viennent de sortir un projet « d’ISF européen » clés en main :

Rendement : 1,05 % du PIB de la zone euro pendant dix ans. Soit une ponction de 1 260 milliards d’euros.

 

Le taux serait de 1% pour les fortunes supérieures à 2 millions d'euros, 2% au-dessus de 8 millions.

 

D’autres économistes, comme le très libéral Jean Marc Daniel, estiment l’impôt COVID inévitable : « La sortie de crise suppose que la ‘danse sur le volcan’ cesse et que le gouvernement assume un impôt coronavirus » Etc.

 

Après la crise, vous verrez, chacun va y aller de ‘sa bonne idée’.

 

Cher contribuable, les attaques contre la propriété privée viendront de toutes parts. Impôts fonciers, taxes en tout genre, charges sociales, impôt société et sur le revenu, sur le patrimoine, les successions... attendez-vous à un feu d’artifice.

 

L’État prédateur, l’État rapace, l’État sangsue fera feu de tout bois.

 

Nous allons avoir du pain sur la planche, nous les Contribuables Associés. Mais avant cela...

Je veux vous parler à cœur ouvert

 

Nos lignes de défense ont été enfoncées par le confinement forcé. Votre serviteur, l’association Contribuables Associés, sort affaibli de cette crise.

 

Nous avons payé nos charges les plus importantes. Mais les factures & loyers à payer s’accumulent.

 

Nous n’avons pas pu déployer nos campagnes de mobilisation et d’actions, faute de moyens.

 

Pourtant, soyez-en assuré, nous ne baisserons jamais les bras.

 

Même genou à terre, avec vous à nos côtés, nous redresserons la barre et repartirons au combat. Vaillamment.

 

· Parce les contribuables ont besoin d’un contre-pouvoir puissant qui prenne leur défense.

· Et que nous sommes les contribuables les plus taxés au monde.

Notre nation, plus que nul autre pays,
a besoin d’une association de Contribuables puissante.

 

Une association qui soit Force de proposition.

 

Voilà pourquoi, pendant toute la durée du confinement je me suis battu comme un lion. Appelant les uns, écrivant aux autres. Tentant de mobiliser la fine fleur de nos meilleurs experts.

 

Je me suis battu pour créer une dynamique. Parce que nous avons besoin de solutions urgentes et concrètes pour renflouer la France !

 

Des solutions qui soient dans l’intérêt des contribuables, artisans, commerçants, restaurateurs, indépendants, professions libérales et des entreprises... Toutes les forces vives de la nation.

 

Des solutions pour sauver notre pays de la faillite ; les entreprises de l’asphyxie ; les contribuables de la spoliation fiscale ; et les Français de la destruction du pouvoir d’achat.

 

Je veux que la presse, les politiques et les Français s’emparent de ce projet. En parlent. En débattent.

 

Je veux un électro-choc ! Une prise de conscience nationale ! 

 

Vous seul pouvez mettre ce projet embryonnaire sur les rails.

 

J’ai besoin de votre soutien pour qu’il voit le jour. Et pour mener une grande campagne de sensibilisation nationale.

 

Nous ferons ainsi d’une pierre deux coups :

·       Nous mettons la pression sur le gouvernement et les élus,

·       Nous renforçons nos rangs et notre force de frappe. Pour que les contribuables cessent d’être pris pour des vaches à lait. 

 

Cher(e) ami(e), cliquez ici 

 

Eudes Baufreton

Directeur de Contribuables Associés

__________

12 juillet 2020

Cher Contribuable,

 

Nous comptabilisons à ce jour déjà 77 milliards d’euros d’impôts Covid entérinés. Et ce n’est qu’un début...

 

Nous avons besoin de solutions. Pas de nouveaux impôts ! De l’argent, il y en a. À condition de cesser de le jeter par les fenêtres. De cesser de financer l’inutile, l’inefficace, le futile. Nous n’en avons plus les moyens !

 

Exigeons que l’argent public (notre argent) soit bien géré. Dépensé et investi sur le terrain, au service des Français. Au lieu de se perdre dans les méandres d’une fonction publique techno-administrative et pléthorique.

 

Supprimons la bureaucratie & la technocratie excessives dont le coût est exorbitant, taillons dans le gras du millefeuille territorial (10 milliards €/an), luttons contre la fraude sociale (40 milliards €/an), supprimons les régimes spéciaux (6 milliards/an), alignons les retraites du public sur celle du privé, encadrons l’AME, arrêtons d’arroser les associations de subventions (24 milliards/an), jugulons les montagnes de gaspillages... etc.

 

Tout cela doit changer ! Il est hors de question que les contribuables paient ce qu’ils ont déjà payé.

 

 

Eudes Baufreton

Directeur de Contribuables Associés

 

 

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