Giulia Foïs de France Inter, l'idéologie du genre pour les nuls (La "chroniqueuse" de France Inter remplit son vide avec les thèses de la déconstruction) – Causeur 01/11/2021 [archive] – Une nulle pour les nuls
Tiens, prends ça !
Extrait
Tandis que sa sœur aînée se destinait à une carrière cinématographique et que sa sœur cadette se préparait à devenir une spécialiste en hématologie, Giulia Foïs a longtemps hésité quant à son futur métier. De son propre aveu, elle est nulle en politique et ne suit pas l’actualité ; mais elle est "curieuse", "bavarde", "[son] imagination travaille" et elle a "envie de voyager et bouger". Elle se présente par conséquent au concours du Centre de formation des journalistes (CFJ) en "pantalon cargo, un 'marcel' [débardeur] et des tongs" et, après avoir avoué au jury sa nullité sur les questions d’actualité, obtient la note exceptionnelle de… 4 sur 20. Miracle ! elle est admissible, ce qui la ravit à moitié, car elle doit "interrompre [ses] vacances pour passer l’oral". Devant des candidats venus de Sciences-Po, "[son] gène du cancre lui lance un défi : faire rire le public. Et ça marche !" Elle est reçue, apprend la novlangue journalistique, travaille "comme une carne", mais n’a "jamais réussi à aimer la politique, l’économie, le sport, la culture". En revanche, explique-t-elle sur Louie Media, Virginie Despentes et Clémentine Autain ont nourri ses réflexions sur le genre et le "'systémisme' du patriarcat" [quelles références !!!]
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Des internautes
Faire son entrée à la cour, c'est tout une problématique. Les salons sont féroces. Mal y parler la langue vous fermera toutes les portes. Il faut bien choisir son sujet, au sein bien sûr des sujets validés par les autorités de l'étiquette. De nos jours, la voie la plus sûre, c'est la langue du parti démocrate américain, son aile gauche new-yorkaise. On ne rigole pas à New-York avec l'idéologie, c'est à dire la parole de vérité. On aurait tort de croire que les salons new-yorkais de Paris sont moins regardant sur les principes et les qualités de la langue. Bien au contraire, les salons de la province de l'empire sont plus féroces encore car y gronde une concurrence plus dure qui regarde avec envie les réceptions des beaux immeubles de la 5ème avenue. J'ai droit. J'ai droit aux robes de soie et à la belle toilette, car j'ai dit la langue de la cour. J'ai des titres. Laissez-moi entrer. J'ai les titres des obstinés qui diront la langue et la défendront. J'ai tous les titres de la meilleure volonté du monde. Vous êtes sûr désormais que je défendrai vos places, nos places à tous. Je prête serment de défendre le régime. J'ai des droits et des titres. Je veux les belles robes et les belles toilettes, celles que le peuple ne portera jamais, lui qui a une langue si vulgaire. Je jure de tout faire pour défendre la cause, la nôtre. Acceptez-moi parmi vous et vous n'aurez pas à le regretter. Dites-moi ce que je dois dire. Ainsi nous prierons ensemble. Nous prierons pour garder nos places et en obtenir d'autres. Genre. Boulgour équitable. BLM. Inclusivité. Droits civiques. Appropriation culturelle. Blancs. Intersectionalité. Paris-New-York en first class. Discrimination positive. Universités américaines. Moscou. Union Soviétique. (Erik)
– Excellent. Une seule nuance : on voit avec Giulia Foïs que les tenues vestimentaires négligées et transgressives (pantalon cargo et marcel) peuvent se substituer, temporairement ou non, à un désir de "belles robes et belles toilettes". Le fait de porter une tenue décontractée qui ne respecte pas les codes est alors une autre manière de se distinguer qui peut ouvrir des portes. (Agatha)
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Voir aussi
Lien externe
Une vraie féministe, c’est… (Petit manifeste contre la crapulerie néo-féministe) Causeur 25/02/2021 (PDF)