Eklablog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

2023 Détonants propos ou macron et moi je

Patrick Maurieres (24/04/2023)

Petit exercice matinal, lire les 4 pages de l'entretien du Méprisant de la République avec les lecteurs du Parisien–Aujourd'hui en France.

Le ton employé est prétentieux, le contenu proposé est d'un creux sidéral, la modestie est totalement absente.

L'autosatisfaction reste sa marque.

Je ne suis pas sûr de me souvenir de ce qui m'a marqué quelques heures après ma lecture. Si, peut-être ce fait, d'une personnalisation à outrance autour de sa fonction verticale, marqué par le nombre de JE qu'il décline au moins 51 fois.

Il s'écoute badiner, avec des phrases comme celles-ci :

- À propos de la réforme des retraites : "On a un peu déréaliser le débat"

- À propos de sa personne : "On entend beaucoup fleurir à mon égard un procès en mépris. Il y une forme de tyrannie de l'individualité."
ou encore : "Il a y a trop de bavardage dans le système"

On a le sentiment que plus le rejet de sa personne s'accroit dans l'opinion, plus il s'aime et s'auto-congratule.

Double je 

Causeur (20/04/2023) [archive]

[...]

Je ne suis pas naïf au point de m’imaginer que les chefs d’État, dans leur entre-soi de conseillers et d’affidés, n’usent que de la langue de Bossuet. C’était vrai pour le général de Gaulle, pour Georges Pompidou, pour Nicolas Sarkozy et pour Jacques Chirac. C’est vrai pour Emmanuel Macron. On peut aussi se rappeler les vulgarités de Richard Nixon, lors du Watergate, quand il se croyait seul avec ses collaborateurs.

[si] l’expression imagée dont il use [macron] : “Il faut se mettre en danseuse et repartir. Relever le museau n’est pas honteuse, on peut en revanche s’étonner – euphémisme ! – de la suite : “Il faut être dur avec ceux qui veulent nous crever la paillasse. Faire payer l’hypocrisie et les jeux de dupes”. Sans oublier, à l’intention de quelques maires socialistes du Sud, “il faut arrêter de leur faire des turluttes (Ce que rapporte Le Canard enchaîné). Sans doute cela a-t-il fait rire son cercle inconditionnel mais de la part d’un président, c’est affligeant [...] cette période ne prête pas vraiment à la réjouissance [...]

Ce qui serait acceptable dans une nation à peu près en paix civile est intolérable dans un pays qui depuis plusieurs mois, est bousculé, bouleversé, fracturé, sans gouvernail véritable, sans un pouvoir respecté bien au-delà des contestations politiques. La parole publique n’est plus crue. On ne l’imprime plus comme digne d’intérêt et de confiance.

Avec un président qui joue un double Je avec les citoyens et les corps intermédiaires, elle se perdra dans les oubliettes républicaines.

Je veux conclure, selon moi de manière honnête. J’ai le droit d’avoir cette vision critique du président et de l’essentiel de sa politique mais il n’empêche que j’ai honte pour cette démocratie qui traite et insulte ainsi un chef de l’État réélu. J’ai peur pour lui et le silence assourdissant de toute la classe politique est lamentable.

S’opposer au président, soit, mais dégrader à ce point la fonction, non !

Philippe Bilger

Internautes

Vous craignez quoi ? Qu'il se fasse assassiner ? Aucun risque, on assassine Kennedy, Yitzhak Rabin, Anouar el-Sadate, Kadhafi... Martin Luther King, Ghandi... Samuel Paty, Arnaud Beltrame... pas des créatures guignolesques et insignifiantes.

Le pire n'est pas dans le "double je". Il est dans un narcissisme démesuré pour lequel l'expression "ego surdimensionné" paraît bien faible. La solution habile aurait été de nommer un premier ministre de poids "à l'ancienne" (François Bayrou, Cazeneuve, Strauss-Kahn, que sais-je) qui aurait détourné sur lui l'attention, les colères, dont on aurait passé le temps à sonder les projets. Et qu'il avait le droit de renvoyer dans les cordes quelques mois plus tard. Mais c'était trop prendre de lumière à Sa Majesté, qui préfère s'entourer de gentilles petites souris et d'ectoplasmes ministériels dont presque personne ne sait le nom. Le surplace bavard est sûr et certain jusqu'en 2027. (Alain)

Devinette. Qu'est-ce qu'un instrument portatif de sons ? Une casserole ! Et tout l'entourage du macron aussi... même lui a quelques gros faitouts qui ont mijoté Arabelle, Alstom, Benallalalala, la filière nucléaire dans son "entièreté". Recettes non exhaustives.

 

_______________

Documentation

2020 État : incompétence +++

Dictée de Mérimée (dont "Appel du 18 Juin" de de Gaulle)

Les phraseurs (Causeur 21/04/2023) PDF

2023 04 21 John Wayne citation à propos Les phraseurs de Causeur

 

 

 

haut de page

 

Partager cette page
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :