mercredi 19 septembre 2018
« Quelques soins que prenne l'artilleur, il tire toujours à côté. »
Alain
Panique sur la Macronie
Premier gros scandale du quinquennat Macron, "l'affaire Alexandre Benalla" a démarré le 18 juillet dernier, après la publication d'une enquête du Monde et la diffusion d'une vidéo où l'on voit l'ancien chargé de mission de l'Elysée, coiffé d'un casque de CRS, violenter deux manifestants lors des manifestation du 1er-Mai à Paris. Deux mois plus tard, le dossier est loin d'être clos. (L'Internaute)
L’audition [mercredi 19 septembre 2018] d’Alexandre Benalla par les sénateurs de la Commission des lois est à l’origine de nombreuses approximations, émanant notamment du ministre de la Justice (et garde des Sceaux) Nicole Belloubet, révélatrices d’une certaine inquiétude de l’entourage du président.
La justice française souffre de beaucoup de maux liés en général à l’incroyable déficit de moyens dont elle est la victime de la part de la caste de Bercy. Mais il y a aussi une malédiction, celle de ses garde des Sceaux successifs qui rivalisent d’incompétence ou de désintérêt pour la fonction – le pire exemple dans ce domaine étant Christiane Taubira. Emmanuel Macron, quant à lui, nous a gratifiés de Nicole Belloubet, une agrégée de droit s’étant frottée à la vie politique locale. Cela a suscité quelques espoirs, vite douchés.
La nouvelle garde des Sceaux nous a habitués à ces séquences où, caractéristique de la garde politique rapprochée d’Emmanuel Macron, elle soutient l’insoutenable en disant parfois n’importe quoi. (Causeur)
Difficile de suivre la nouvelle saison du feuilleton Macron-Benalla tant il y a eu des événements depuis la rentrée !
Pétition - mise à jour du 19 septembre 2018
. Il y a eu l'arrogant Benalla déclarant ne pas venir au Sénat puis qui fait volte-face ;. la ministre de la justice Nicole Belloubet clamant la séparation des pouvoirs tout en la violant elle-même par son interférence ;. le président de la république la violant en faisant pression sur Gérard Larcher (président du Sénat) ;. sans oublier Benjamin Griveaux (secrétaire d'État) regrettant que LREM ne préside pas la commission du Sénat (il n'a pas dit au nom de la séparation des pouvoirs, curieusement...) ;. Christophe Castaner (secrétaire d'État) qui accuse le Sénat de 'menace pour la République' s'il cherche à 'destituer' Macron...
Voir aussi
Les révélations les plus folles de l'affaire Benalla (L'internaute)
Audition de Benalla : la panique de la Macronie (Causeur) [archive]