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"Se vendre comme féministe en ayant elle-même fait le choix de cette vie de soumission au patriarcat." Ce 22 février [2024] des rires gras résonnent dans le studio de France Inter. Derrière leur caméra, ces femmes britanniques, américaines et maintenant françaises revendiquent leur choix d’être femme au foyer et assument une répartition "genrée" des tâches dans le couple. Madame s’occupe de l’entretien de la maison et des enfants pendant que Monsieur part travailler pour subvenir aux besoins du foyer. Cette vision "traditionnelle" fait de plus en plus d’émules, au point d’inquiéter les féministes et même le Haut Conseil à l’égalité (HCE)

Voir Et Dieu créa la femme (si, si)

Pour Salomé Saqué, journaliste du média d’extrême gauche Blast, ce mouvement né outre-Manche et en plein essor aux États-Unis émergerait en réponse au conservatisme grandissant, notamment chez les jeunes hommes. À l’écouter, ces femmes adopteraient donc ce mode de vie pour satisfaire une certaine frange "masculiniste". Une analyse qui passe totalement à côté des racines de ce mouvement.

À force de clamer que la femme est un homme comme les autres, les militantes féministes ont ainsi fini par nier l’existence propre de la femme, son identité et ses aspirations.

« J’ai 38 ans et je suis toujours célibataire et j’ai récemment réalisé que je voulais un enfant, clame l’une de ces "tradwives", déçue d’avoir cru aux promesses du mouvement féministe. J’avais besoin d’indépendance, je voulais une carrière épanouissante. […] J’ai constamment été nourrie par cette idée que les femmes n’avaient pas vraiment besoin des hommes. Je me sens trahie par le féminisme. »

« Après quelques aventures épuisantes au cours de ma vingtaine, notamment en travaillant à Londres à un rythme effréné, explique l’une des pionnières des "tradwives" au Royaume-Uni sur son site […] je me suis demandé pourquoi le monde, malgré toutes ses occasions, me faisait me sentir si insatisfaite de ma vie, et comment mes soi-disant "choix modernes" avaient détruit mon estime personnelle. »

Face à ce mouvement qui prend de l’ampleur, la presse française s’inquiète ainsi d’un mouvement "réactionnaire" qui "fait reculer le droit des femmes" et "remet en cause toutes les luttes féministes". Dans son dernier rapport publié en janvier [2024] le Haut Conseil à l’égalité va même jusqu’à consacrer un paragraphe entier aux "tradwives". Pour le HCE, ce "phénomène est particulièrement inquiétant" du fait de la "réassignation des femmes à la sphère strictement domestique". Décider de rester à la maison reviendrait donc à accepter et intégrer le sexisme, selon le HCE. Auprès du Parisien, la présidente de l’institution dénonce même la "régression" du phénomène qui "met en danger 50 ans de lutte". Le Haut Conseil à l’égalité n’a-t-il rien de mieux à faire que de "surveiller" ces femmes qui décident en toute liberté de rester à la maison ?

D'après Boulevard Voltaire 29/02/2024 [archive]

Internautes

Chacun pour son grade

Allez, mesdames rentrez dans vos foyers et astiquez vos parquets avant d’apporter ses pantoufles à monsieur. Il suffira pour ça de remplacer les infirmières par des plombiers, les professeurs par des charcutiers, les routières par des maçons, les caissières par des danseurs. Le travail des femmes ne servant absolument à rien dans la vie, le développement, les finances d’un pays, on peut discuter du sexe des anges jusqu’à l’éclatement de la planète. (L'A.)

Voir Le sexe des anges

De quoi je me mêle

Des femmes qui veulent rester à la maison en quoi cela ferait reculer les droit des femmes ? Tout est sujet à discussion et à polémiques. Ras le bol de tout ces gens qui se mêlent de la vie des autres… Laissez-nous vivre, nous sommes dans un pays démocratique… certes gauchiste bobo stalinien mais quand même ! (JMK)

Mais laissez les femmes décider de faire ce quelle veulent. Si elles veulent rester chez elles pour différente raison c’est leur choix. Ce n’est pas ce HCE qui va décider pour elles, Le HCE devrait s’occuper d’autres problèmes plus importants, ce serait plus intelligent. Mais il faut bien que ve HCE s’agite pour rappeler qu’il existe et justifier la paye de ses fonctionnaires. Sinon il risquerait d’être oublié pour retourner dans son néant. (des internautes)

Futur antérieur

Ce sont surtout les enfants qui sont protégés au foyer, leurs racines, éducation et la présence de leur mère qui sont les piliers de la famille et l’ancrage nécessaire. Autrefois on obtenait le divorce moins facilement, les hommes qui assuraient le côté matériel de la famille avaient plus de responsabilités et si rien n’était parfait, du moins les apparences étaient sauves. Les proliférations de familles recomposées apportent plus de problèmes que d’équilibre. Pour construire il faut la sécurité. Ce qui manque le plus partout actuellement où on n’a aucune perspective positive et chacun est supposé penser à son épanouissement qui se fait souvent au dépens de l’autre. (RZR)

Voir

Les Mères

Notre Père qui est notre Mère... veille (Féminisme anti-français)

L'ère de l'absurde

Au secours, certaines femmes veulent retrouver un rôle plus traditionnel au sein de leur famille ! Blasphème ultime pour les néo-féministes qui veulent faire disparaître le mâle (mal) blanc, et au profit de quoi ? Car, bizarrement, on s’insurge contre ce retour à une vision traditionaliste de la famille blanche, mais quand il s’agit des femmes, notamment musulmanes, qui sont esclaves – dans de nombreux cas au sens propre du terme – de leur mari, rien, pas un mot. Mariages forcés, excisions, interdictions / obligations vestimentaires, "respect" absolu de l’époux (la lapidation existe encore dans certains pays pratiquant la loi islamique quand une épouse est jugée infidèle). Rien de tout cela ne gêne ces donneurs de leçons. On veut repeupler notre pays qui pratique près de 235000 IVG par an avec des populations immigrées qui incarnent ce que les néo-féministes exècrent. Cherchez l’erreur (UjA). Et Pr. de poser la question : si les féministes s’occupaient des tradwives des cités des banlieues ? très traditionalistes, elles ne peuvent sortir sans la présence d’un homme (mari, frère, fils), peuvent partager entre plusieurs épouses les tâches ménagères, peuvent être répudiées sans procès, etc. Mais cela ne les dérange pas. Et Gaut de constater que lorsque les Françaises musulmanes revendiquent leur statut de mère au foyer ça ne fait pas réagir.

Témoignages

Laissons les femmes choisir leur vie. À la naissance de notre premier enfant, mon épouse a choisi de vivre d’abord pour sa famille présente et à venir : soit 4 enfants qui nous ont donné 10 petits enfants ; elle s’est impliquée dans l’éducation de chacun en créant des liens profonds entre nous tous ; je rentrai du travail heureux de constater le résultat ; j’ai 78 ans, elle 74, et chaque année nous partageons tous ensemble une semaine de vacances familiales qui n’ont pas de prix ! Mes enfants et petits enfants s’entendent à merveille et habitent au maximum à 20 km de chez nous. Ce bonheur c’est à l’épouse et à la maman épanouie que je le dois ; je signale toutefois une profonde injustice : sa pension de retraite n’est que de 160 euros par mois ! Et pourtant elle a donné à la France 4 enfants qui vont travailler pour payer les retraites de toutes les femmes qui n’ont pas voulu élever d’enfants alors que nos régimes de retraite sont en difficultés et que notre taux de natalité est au plus bas, comprenne qui pourra ! pauvre France... (M.)

Mais quand allons-nous arrêter d’emmerder les bonnes femmes ! Comme aurait dit Pompidou… La loi sur l’avortement... maintenant, savoir si elles veulent travailler ou pas, foutons-leur la paix. Avant, c’était le top du top pour nos épouses, de pouvoir ne pas être obligées de travailler !!! Elles n’étaient pas bloquées à la maison. Et elles faisaient ce qu’elles voulaient, dans le respect du budget du couple et des obligations dues aux soins et à l’éducation des enfants. Si vous croyez qu’un enfant est mieux dans un crèche ??? Et puis, on peut renverser le raisonnement : j’aurais bien aimé rester à la maison et laisser mon épouse travailler !!! Mais ça ne se faisait pas... Alors, mesdames les féministes, vous me les gonflez sévère !!! (Chti) C’est exactement ça ! J’ai fait ce choix pour différentes raisons (mère après un "parcours du combattant" de 10 ans et les longues absences professionnelles de mon époux) et il est vrai que ce choix était un luxe. D’autres, salariées payées au lance-pierres, après déduction des frais de garde, n’ayant plus droit à aucune aide et épuisées par un rythme effréné se demandaient souvent si leur famille n’y gagnerait pas si elle décidaient de ne plus "travailler". Jeunes mamans ayant fait ce choix, je vous encourage à ne vous laisser pas dicter votre philosophie de vie qui vous appartient ! (Hera)

J’ai passé quelques années au foyer lorsque mes enfants étaient petits et j’en fut fort heureuse et fière. Rester au foyer, s’occuper de ses enfants et faire du bénévolat, où est le problème ? Il est vrai que tous ces idéologues ne savent pas ce qu’est le bénévolat : le moindre politicard, même décadent, est grassement payé par le contribuable, comme les salariés de toutes ses associations soi disant "humanitaires" ! Et les salariés lambda rêvent d’avoir des salaires aussi importants que tous ces grands humanitaires payés par le contribuable. Il faut quand même dire que j’ai pu me permettre de rester "femme au foyer" (quel gros mot !) car mon mari avait un salaire me le permettant. Mais combien de femmes, exploitées au SMIC, rêveraient plutôt de rester chez elle, de s’occuper de leur foyer, d’avoir du temps pour des loisirs, pour faire du bénévolat, plutôt que de faire des journées épuisantes, avec un boulot qui ne les motive pas ? Mais là, il n’y a pas d’argent pour les soutenir car ce n’est pas moral, ce n’est pas dans l’air du temps, ça ! On préfère consacrer des milliards à l’immigration, à des gens qu’on entretient et qui, comme ils s’ennuient, les pauvres, saccagent, brûlent, trafiquent, agressent... (Lou.)

Par obligation financière et à cause du handicap de mon mari, j’ai été obligée de travailler tout en élevant nos trois aînées. À la naissance de notre benjamine, la situation professionnelle de mon mari ayant évolué j’ai pu m’arrêter pendant trois ans, puis reprendre mon poste à mi-temps (le matin) pendant les douze ans suivants, jusqu’à ce que notre petite entre au lycée ; ce fut la période la plus heureuse de ma vie, car j’ai pu ainsi me consacrer à ma famille et avoir aussi un peu de temps pour moi ; certes, cela a une répercussion sur le montant de ma retraite, mais ce petit désagrément n’a aucune importance face au bonheur vécu pendant ce temps-là. (Alé.)

 

 

 

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