16 septembre 2018
« J'attendais un article comme celui-là depuis longtemps... »
a écrit Desi
Chemnitz : des pseudo-nazis ouverts au dialogue
Causeur [archive]
« Largement considérés comme des militants néo-nazis, à cause de leur opposition frontale à la politique migratoire d’Angela Merkel, les habitants de Chemnitz ou Dresde en Allemagne sont en fait très ouverts au dialogue. Mais pour s’en apercevoir, encore faut-il chercher à les connaître…
[...]
Tout ce que j’ai vu à Chemnitz et à Dresde est transposable à la France d’aujourd’hui. Le dialogue conflictuel est indispensable. L’absence de conflit méthodique, l’absence de rencontre entre des citoyens d’origine, d’idéologies opposées, l’omniprésence d’une censure et d’une autocensure implacables, tout cela constitue un terreau fertile pour la propagande qui sépare encore davantage les hommes et les femmes, les groupes, les communautés. Comme le dit "l’immonde" Frauke Petry qui fut la porte-parole du parti AfD, à laquelle il est reproché de surfer sur des peurs non justifiées et d’attiser la haine contre les étrangers :
"La haine est le résultat de l’interdit du dialogue dans notre société." »
Bravo et merci de cet article
[...] Je pense depuis longtemps que les membres d'AfD ne sont ni des nazis, ni des fascistes [...] (Patrick) – La vérité est dans le sous-titre ! (Lecteur 92) : Et si les plus tolérants n'étaient pas ceux qu'on croit ? [note de Gigeoju]
Eh oui, penser que les gens qui manifestent contre l'immigration ne sont pas des nazis, cela va choquer nos "élites", qui, bien assises dans leur fauteuil, près de la télé, rêvent que de nombreux bateaux accostent sur nos côtes, remplis à ras bord de Soudanais, d’Éthiopiens, d’Érythréens, qui feront, croient-ils une main d'œuvre pas chère et des consommateurs avisés (Frank Einstein)
[...] Mais en Allemagne comme en France, sévit la même désinformation des médias mainstream (Patrick)
Parce que l'histoire des nations, des patries portent en elles les traces des guerres mal commentées, mal décrites par des profs d'histoires manichéens. (Y a un programme faut s'y coller). Parce que l'humanisme de gauche a les couleurs du cœur, tandis que la Loi/le Réalisme de la droite sent mauvais. Quand on est gamin, on fait pas dans les nuances, on veut des héros sans bavures. C'est peut-être ce qui manque à la France comme à l'Allemagne, des héros de droite (zion)
[...] des nouvelles du front. De bonnes nouvelles puisque lorsque le dialogue s’instaure sur le réel, eh bien, des nouvelles alliances se créent pour je l’espère trouver des solutions où chacun garde sa dignité.
Vivement que les médias nous permettent de lever le bitoniau de la cocotte minute du multiculturel (Jrafe) – Alors, pourquoi pas un AfD à la française ? (zion)
Le dernier paragraphe est entièrement exact me semble-t-il
... écrit IMHO. Et de continuer...
Mais "l’absence de conflit méthodique, l’absence de rencontre entre des citoyens d’origine, d’idéologies opposées, l’omniprésence d’une censure et d’une autocensure implacables" c'est au niveau de la lutte des classes qu'agissent ces refus de savoir, de la bonne vieille lutte des classes .
En effet, depuis 2002, les employeurs ont le droit de ne pas se conformer aux conventions collectives, ce qui revient à dire que les salariés ne sont pas des citoyens égaux aux autres, car il n'y a aucun autre contrat qu'une des parties peut ne pas exécuter si ça lui chante, et les employeurs ne s'en sont pas privés, et une mentalité d'exploiteur a resurgi du passé .
À cela s'est ajouté la férocité des coupes dans toutes les prestations sociales et le résultat est une classe ouvrière redevenue une classe subalterne, comme avant 1914, et elle a été si bien mise au ban de la cité que les citoyens à part entière ne l'identifient plus : aucun journal n'a écrit "ce qu'on voit défiler à Chemnitz, c'est la classe ouvrière saxonne, qui se souvient d'avoir eu le premier rang dans la DDR et qui voit aujourd'hui des étrangers sans mérite mieux traités qu'elle par le pouvoir politique".
Ces petits ou grands-bourgeois allemands qui ne voient pas leur classe ouvrière sont-ils myopes ? Nullement , mais ils ne veulent pas la reconnaître car ils ne veulent pas exiger des pensions de retraite digne de la nation la plus riche du monde, que les chômeurs soient traités en victimes et non en coupables, qu'on construise des logements sociaux, ils n'en veulent pas, car ils sont terrorisés à l'idée d'être accusés de saper ainsi le socle du Baal-Moloch allemand, la monstrueuse créance sur le reste du monde, qui grandit tous les jours.
Voilà un nouvel épisode de l'Histoire allemande qui ressemble à tous les précédents : des hommes et des femmes sacrifiés à un empire allemand (IMHO)
La « gôche »
La gauche est constante dans sa connerie, en Allemagne comme en France. Le qualificatif de nazi est quand même quelque chose de précis.
Être contre l'afflux constant de migrants, de plus en plus nombreux, de plus en plus hostiles est donc être nazi.
Je suis donc nazi.
Je vais de ce pas m'acheter la panoplie chez un quelconque fripier, insigne à la boutonnière, casquette à tête-de-mort, culotte de cheval, bottes cirées et luisantes comme des miroirs.
Mais je serai arrêté rapidement. Par contre, si je me balade avec un T-Shirt avec Guevara ou Staline, pas de problèmes.
Quant aux migrants eux-mêmes, ils sont souvent d'une culture tellement différente que l'intégration est quasiment impossible.
La jeunesse allemande, qui n'a pas connu la guerre (pas plus que moi qui suis un vieux schnock nazi d'ailleurs) emploie des mots dont ils ne saisissent pas le sens.
Ainsi va la vie. Parfois, souvent même, j'aimerais que la mienne ne se termine pas trop tard pour ne pas voir l'effondrement inéluctable de notre civilisation occidentale (Nolens)
Nos gauchistes ne veulent pas le dialogue. Ils sont assis sur leurs certitudes, renforcées d'ailleurs par l’Église catholique et le pape, qu'eux seuls font le bien, et que ceux qui s'opposent au grand remplacement sont des attardés, qui croient encore en des notions de patrie, de nation, alors qu'eux, ont été touchés par la grâce de ne plus croire à ces sornettes d'un autre Âge (Frank Einstein)
Il y a les sectaires qui de toute façon soutiendraient n'importe quoi pour embêter les autres, type crise de l'adolescence et puis il y a ceux qui ont une vie tellement vide qu'ils se cherchent une utilité ou un rôle social. [...] Ils utilisent une dialectique staliniste qui est simple : "Si tu ne penses pas comme nous tu est un fasciste". De la part de gens qui ont soutenus tous les totalitarisme, c'est plutôt tordant. Il y a aussi populiste, c'est la marque au fer rouge (Lecteur 92)
L'heure des définitions
Une belle analyse de Aventin
« Fascisme, nazisme, totalitarisme, ces notions ont des définitions.
On voit donc l'état de panique dans lequel sont tombés les commissaires politiques habituels désignant au nazisme ceux qui se prononcent pour une politique de maîtrise des frontières. Le patronat allemand a passé commande auprès de la chancelière d'une main d’œuvre à bas coût, celle-ci s'est exécutée.
C'est un autre allemand qui a donné les clefs de l'équation Capital : Karl Marx. Panique parce qu'habituellement - et nous subissons cela au quotidien - toute contestation de l'extension éternelle du marché est renvoyée à des notions floues (extrême-droite, populisme, réforme...), indisponibles, dont l'objet est de stériliser tout débat.
Il y a deux manières de procéder pour un pouvoir autoritaire, idéologique, quand il veut garder la main sur l'espace de discussion. Soit il change la définitions des mots existants, soit il en invente qui n'en ont aucune.
Un mot sans définition permet de disqualifier facilement, notamment parce qu'il ne permet pas de qualifier sérieusement. Un mot vide l'est d'abord de sa capacité de contestation. Quand le monde n'est plus préhensible dans le débat le pouvoir en place s'est de fait soustrait à toute contestation politique.
Nul doute que quand la panique aura gagné les rangs des relais médiatiques de l'ordre idéologique en place chez nous, l'on passera alors des mots sans définition (extrême-droite, populisme, réforme...) aux mots et notions dont il est fait usage pour Dresde et Chemnitz.
Un commissaire politique utilise des mots sans définition ou dont la définition a été modifiée par l'idéologie qu'il défend. Quand tout cela ne fonctionne plus, manifestement il improvise. À chaque fois que l'on vous parle d'extrême-droite ou de populisme... »
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