Réponses à des commentaires à la suite d'articles dont j'ai malheureusement perdu la trace :-/
Handicap et regard de « l'autre »
« J'approuve ce que vous dites, Isabelle.
Dans notre "société", tout est "dans le jugement" et il faut tout de suite émettre un avis sur ce que nous voyons. Nous oublions de décrire, sans porter de jugement, car les médias nous poussent à donner un avis sur-le-champ, sans réfléchir...
J'ai aussi un fils handicapé mental de 29 ans, qui ne s'exprime pas vraiment oralement et, quand il était plus petit (mais aussi encore maintenant), dès qu'il avait une attitude étrange, une excitation ou une mimique de souffrance, mon entourage me demandait "mais qu'est-ce qu'il a ?", comme si j'avais le mode d'emploi de mon enfant "pas comme les autres". Ce à quoi je répondais, agacée : "Si je le savais, j'agirais pour qu'il soit mieux".
Ou bien, les gens me parlent à moi devant lui sur une chose le concernant. Ce à quoi je réagis : "Mais adresse-toi à lui, même s'il ne parle pas vraiment, il comprend".
Bref, tout ça pour dire que les "autres" sont gênés (voire dégoûtés) plus que compatissants, devant des personnes différentes.
Combien de fois, encore aujourd'hui, des gens font un détour ou s'éloignent pour ne pas se retrouver à côté de mon fils, comme s'il était contagieux... Et ça me met en colère.
Dans ces cas-là, mieux vaut sans doute rester ensemble, entre nous, car ces attitudes des "autres" n'apportent rien de constructif, au contraire elles repoussent encore plus mon fils dans son handicap.
Ceci dit, je n'ai pas non plus besoin de pitié, car mon fils n'est pas à plaindre, jouissant d'une belle santé physique et d'une institution correcte qui s'occupe bien de lui.
Comme vous le dites, Isabelle "L’amour devrait être partout et aussi dans la compassion envers les gens qui se comportent de manière différente de ce que nous pensons être bien". »
Françoise (30 décembre 2015)
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Événements autour des handicaps
Handicap : quelques autres sites
Psy...
« Attention ! maladies cérébrales, TOC, stress post-traumatique ou « burn out », et dans certains cas dépression chronique et comportement suicidaire ne sont pas des maladies psychiatriques ! Ce sont des névroses qui relèvent plus d'un suivi de psychologue que d'une massue d'un psychiatre.
Ceci étant, les troubles cités n'en sont pas moins, et malheureusement, répandus et dramatiques pour les personnes et leur entourage qui les vivent. Dramatiques pour la grande détresse que ces troubles génèrent et la réponse des "médecins" qui ne trouvent d'autres solutions que d'assommer les névrosés à coup d’anxiolytiques et de camisoles chimiques, ce qui n'est évidemment pas le traitement adéquat.
Cela me fait penser à ce centre pour handicapés mentaux (autistes pour être précise) qui n'avait, jusqu'à depuis peu, qu'un psychiatre pour le suivi des résidents. Or un autiste a avant tout besoin de psychomotricité et d'entretien avec un psychologue (s'il peut parler). Un psychiatre n'a pas la formation requise pour s'occuper d'autistes.
En tout cas, l'initiative Dr Jean-Pierre Willem * est à saluer et à encourager !
Bien à vous. »
* Jean-Pierre Willem, né le 24 mai 1938 à Villers-Cernay (Ardennes, France) est docteur en médecine (radié de l'Ordre en 1987), chirurgien et anthropologue. Il a participé à Médecins sans frontières en 1977. Partisan du rapprochement des médecines traditionnelles avec la médecine conventionnelle, c'est après avoir inauguré en 1985 la première chaire de Médecines naturelles à la Sorbonne, qu'il fonde en 1987, la Faculté libre de médecines naturelles et d'ethnomédecine (FLMNE). En 1987, il fonde l’association humanitaire (ONG internationale) Les Médecins aux Pieds Nus (MAPN), dont il est le Président (Wikipédia)
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