Autour de Dénisova – Homo longi, Homme dragon ou de Harbin – Homo bodoensis
Voir Classification du vivant – Lexique de l'archéologie (Wikipédia)
Voir aussi
Loi de Forster (nanisme ou gigantisme insulaire)
Préhistoire, évolution, génétique et maintenant ?
Règle de Bergmann (évolution insulaire de la taille - gigantisme insulaire)
Chronique d'une évolution... chez nos contemporains
Comme le dit si bien l'internaute Olivier "la science avance tous les jours" et les "découvertes [...] remettent souvent en question les hypothèses précédentes".
Par exemple, comme le souligne l'internaute Denis "le dogme de la sortie d'Afrique s'effrite au fil des découvertes [mais] les archéologues continuent de s'accrocher à ce fil désespérément", tandis qu'un autre internaute est perplexe : "vous [vidéo 21/02/2020] dites que Homo heidelbergensis a quitté l'Afrique... Or aucun fossile n'a été trouvé en Afrique pour cette espèce". Et Lilie. [le 23/10/2023] d'enfoncer le clou "la découverte de l'Homme dragon met un pavé de plus dans la mare de notre recherche de notre évolution" même si Mani. ironise "l'histoire de 'l'homme' est faite de quelques squelettes... C'est marrant d'en déduire des théories de l'évolution avec si peu de matière"...
Denisova, notre cousin, l'autre humain
[https://www.youtube.com/watch?v=modxEJ8FAe4] 21/02/2020
Quel nouvel éclairage apportent les toutes récentes découvertes paléontologiques et génétiques publiées dans les plus prestigieuses revues scientifique, sur la compréhension de l'histoire de notre espèce l'homo sapiens sapiens ? Qui était l'homme de Denisova ? Comment a-t-il été découvert ? Que savons-nous de ce nouveau venu dans notre arbre généalogique ?
Internautes
Le peuple kanak de la Kanaky (Nouvelle-Calédonie) pourrait avoir jusqu'à 4% du code génétique de Denisova ! À vérifier...
14:45 vous dites que Homo heidelbergensis a quitté l'Afrique... Or aucun fossile n'a été trouvé en Afrique pour cette espèce. L’hypothèse que heidelbergensis soit issu de georgicus est toujours d’actualité mais les déplacements des humains vers le nord se sont faits par vagues successives et ininterrompues... Après tout Home heidelbergensis n’est-il pas un erectus ?
Voir Autour de Dénisova
Denisova, Naledi, Flores, la famille Homo s'agrandit
Séance enregistrée le 9 novembre 2021 à l'auditorium de la Cité des sciences et de l'industrie – Cité des sciences et de l'industrie
[https://www.youtube.com/watch?v=neV_VN47sLI] 01/04/2022
Au cours des deux dernières décennies le schéma de l'évolution humaine s'est complexifié et aujourd'hui, à côté du célèbre Néandertal, les humains de Denisova, Naledi, Florès, Luzonensis sont venus agrandir la grande famille du genre Homo. Que savons-nous de ces fossiles ? Que nous enseignent ces différentes formes d'humanité ? Comment avons-nous appris que nos ancêtres Homo sapiens les ont côtoyées et qu'ils se sont même métissés avec au moins deux d'entre elles ?
Internautes
Conférence extrêmement intéressante. moi qui suis les découvertes paléontologiques depuis des années je trouve remarquable ces nouvelle façons de voir les choses, ces découvertes qui remettent souvent en question les hypothèses précédentes. La science avance tous les jours. (Olivier)
Concernant l'homme de Florès, alors soit ils savaient naviguer1 il y a 700 000 ans soit l'homme est apparu de partout sur la terre et a suivi une évolution parallèle. Pourquoi ne jamais parler de cette hypothèse (plutôt que de tsunami qui aurait transporté2 hommes, bêtes et Florès, qui paraît vraiment ridicule) et le côté insulaire aurait favorisé le nanisme chez l'homme et l'éléphant mais aurait eu l'effet inverse sur les oiseaux3 ? Le dogme de la sortie d'Afrique s'effrite au fil des découvertes et les archéologues continuent de s'accrocher à ce fil désespérément. (Denis)
1. Voir En fait, Homo erectus savait naviguer [archive 1] [archive 2] France-info
2. Vidéo à parti de [31:23]
3. Voir plus bas Loi de Forster
Henri écrit : Il y a un parti pris de mettre en doute la fiabilité des recherches lointaines qui ne cadrent pas tout à fait avec la théorie établie. La théorie de "la sorite d'Afrique", des "sorties" nous dit-on maintenant, des Sapiens, néglige les possibilités des autres. L'homme de Tautavel prédécesseur des Neandertal nous dit-on, serait donc comme un con resté cloîtré dans sa grotte tout comme le Dénisovien. Et si c'était le Néandertal qui était allé en Afrique pour y évoluer sur place et y donner la variante Sapiens ? – Sauf qu'on ne retrouve pas de gènes néandertaliens chez le Sapiens africain, relève H. – Mais Alain est ravi :
Enfin, un type qui pense comme moi ! Bravo à vous pour cette réflexion qui est pleine de bon sens. Mon épouse et moi-même sommes les découvreurs d'une industrie lithique (choping tools - chopers) datée d'un million d'années dans le Var à Vidauban, qu'Yves Coppens avait publié du bout des lèvres il y a une trentaine d'années. Depuis plus rien... Chhuuutttt, il ne faut pas aller contres les cerveaux "musclés" de Paris, "l'Olduvai c'est pas possible en France"...
Quelques points de la vidéo
Capture d'écran
Note : les [renvois] à la vidéo qui situent le moment où le sujet est traité sont approximatifs.
• Trois espèces aux caractéristiques à la fois "primitives" (australopithèques, habilis...) de "grimpeurs" et "modernes" (sapiens) à la marche verticale, d'où la question : quelles origines ?
1• Homo floresiensis le "hobbit" (2003 pub. 2004) [10:06]
Homme de Florès, île d'Indonésie - haut d'environ 1m20
Loi de Forster (nanisme insulaire ou au contraire gigantisme comme pour les oiseaux)
Voir plus bas et vidéo à [16:97]
Règle de Bergmann - Gigantisme insulaire - Voir plus bas
Homo floresiensis. Feu : maîtrisé, domestiqué – Outils : fabriqués (Homo floresiensis)
2• Homo luzonensis (pub. 2019) [25:29]
De l'île de Luçon, Philippines - haut d'environ 1m40
Caractères primitifs chez Homo luzonensis. Voir vidéo à [28;39]
Dents – Phalanges du pied, de G à D Australopithèque, Homo luzonensis, Sapiens
Capture d'écran
Homo luzonensis. Feu : pas de trace de combustion – Outils : pas d’outils associés (Homo luzonensis)
3• Homo naledi (2013 pub. à partir 2014) [32:55]
D'Afrique du Sud - haut d'environ 1m50 pour 45kg
Homo naledi partage un certain nombre de caractères avec les premières espèces du genre Homo, comme la morphologie du crâne, des mandibules et de la denture, mais d'autres, comme le faible volume du cerveau, le rapprochent des Australopithèques.
Homo naledi. Feu : ? – Outils : pas d’outils retrouvés (Homo naledi)
• Notion d'espèce en paléoanthropologie à [42:56]
Les travaux de Ernst Mayr ont contribué à la révolution conceptuelle qui a conduit à la synthèse évolutionniste moderne de la génétique mendélienne et de l'évolution darwinienne ainsi qu'au développement du concept de l'espèce biologique. (Wikipédia)
Toutefois, selon Jean-Jacques Hublin, paléoanthropologue, professeur au Collège de France, "la définition de 'l'espèce' c'est plus compliqué" que l'interfécondité ou l'hybridation, ou pas... (à [48:38])
Interactions entre gènes et culture. Voir cette vidéo à [34:39]
Quelques notes. En 2010 on a réussi à reconstituer à 60% l'ADN nucléaire de Néandertal. On a pu constater qu'en Europe la population possède 1,5-2 % de gènes néandertaliens.
Ancêtre commun avec Néandertal (N) et Homo sapiens (S)
2018 preuve de métissage Denisova (D)/N en Asie
Ce qui n'exclut pas des métissages D/S ou N/S au Proche Orient...
Voir Autour de Dénisova
• Homo longi "l'homme dragon" (1930 1ère étude 2021) [54:41]
• Homo bodoensis (nov. 2021) [55:56]
Homo bodoensis tient son nom d'un crâne trouvé à Bodo D'ar, en Éthiopie. C'est une espèce "créée" par des chercheurs par rapport à Homo heidelbergensis, car la classification pose problème...
"Nommer une nouvelle espèce est une affaire importante, car la Commission internationale de nomenclature zoologique n’autorise les changements de nom que sous des règles très strictes. Nous sommes convaincus que cette nouvelle nomenclature perdurera et que ce un nouveau nom d’espèce vivra seulement si d’autres chercheurs l’utilisent" Roksandic, co-auteur. Lire Homo bodoensis la nouvelle espèce... (BBC News Afrique 07/11/2021) [archive] Homo bodoensis, un nouveau nom pour des hominidés 11/2021 – dont Homo heidelbergensis et Homo rhodesiensis. |
Notes : MRCA "Most recent common ancestor", soit en français "dernier ancêtre commun" (DAC) – S.S. : stricto sensu. Homo erectus sensu stricto (au sens strict, donc seulement la partie asiatique) pourrait avoir été une impasse. (Encyclopédie de l'Histoire du Monde)
Mais il y a du scepticisme :
"Je pense que les auteurs soulèvent un problème paléoanthropologique important et ancien qui nous hante tous, mais ils n'offrent pas de solution convaincante [...] le fait de donner le nom d'un crâne à une nouvelle espèce ne suffit pas à résoudre la confusion qui entoure Homo heidelbergensis." Zeray Alemseged, paléoanthropologue, professeur de biologie organique et d'anatomie à l'université de Chicago aux États-Unis.
"L'espèce Homo heidelbergensis est une désignation qui n'a pas été résolue pendant un certain temps, car personne ne pouvait s'entendre sur les fossiles qui appartenaient à ce taxon [...] Je soupçonne que, de la même manière, la nouvelle proposition d'Homo bodoensis sera un peu comme une poubelle taxonomique de fossiles qui ne tiendra pas la route à long terme." Jeff McKee, professeur au département d'anthropologie de l'université d'État de l'Ohio.
Entracte Science n'en pense pas moins, voir sa vidéo. Homo bodoensis (en réf. au crâne de Bodo découvert dans les années 1970), considéré comme LE Sapiens archaïque, l'holotype... MAIS ce n'est pas une nouvelle découverte et ne réécrit pas l'Histoire !!!
• Zones de contact entre les différentes espèces [57:31]
Le site de Homo nesher ramla (hybridation N/S) [58:41]
De récentes études [2021] morphologiques et génétiques ont démontré que l'homme de Néandertal a pu recevoir une contribution génétique d'un groupe non-européen, encore inconnu. Il s'agit peut-être de l'Homo nesher ramla, comme l'ont baptisé les anthropologues israéliens lors de leurs fouilles : ce dernier partage des caractéristiques communes avec l'homme de Néandertal au niveau des dents et de la mâchoire notamment, mais aussi avec d'autres types homo archaïques au niveau du crâne... La suite dans Néandertal
Panorama récapitulatif de la ligné humaine [1:01:47]
Nouvelle espèce humaine découverte
... soulève de sérieux doutes sur l'origine de l'humanité !
[https://www.youtube.com/watch?v=Vjz779_hiMg] 21/10/2023
Création, évolution ou quelque chose de complètement différent ? Depuis des millénaires, les humains tentent de déchiffrer leurs propres racines. De nombreuses découvertes spectaculaires de fossiles nous ont aidés à retracer le chemin de notre espèce - pourtant, certaines questions pressantes restent sans réponse. Encore plus : Le crâne bizarre qui a récemment fait surface en Chine a le potentiel de renverser tout ce que nous pensons savoir sur l'origine de l'humanité... – La Liste Inconnue
Internautes
Samuel s'interroge (et moi aussi) : Le squelette de la vidéo ressemble à "Gollum" ou "Sméagol" dans Le Seigneur des Anneaux...
Et Mani. : Juste une chose, l'histoire de "l'homme" est faite de quelques squelettes... C'est marrant d'en déduire des théories de l'évolution avec si peu de matière.
Lilie. (23/10/2023) : La découverte de l'Homme dragon met un pavé de plus dans la mare de notre recherche de notre évolution. J'ai lu quelques articles sur le sujet très intéressant. Non seulement il présente des caractéristiques de l'homme moderne mais aussi d'autres caractéristiques plus anciennes. Il ne correspond pas à l'homme de Dénisova qui est plus proche de l'homme de Néandertal. Décidément, c'est incroyable le nombre d'espèces humaines que nos ancêtres ont croisé. Et pourtant nous sommes la seule espèce qui reste aujourd'hui. Cependant, nos ancêtres se sont croisés avec d'autres hominines différents de nous et pourtant nous avons pu nous croiser, c'est incroyable quand même. De ce fait, ces espèces disparues survivent un peu au fond de nous. Cependant, je continue à penser que notre espèce étant très belliqueuse, nous ne sommes pas étrangers à leur disparition. Nous ne sommes même pas capable de nous entendre alors que nous appartenons tous à la même espèce. Toutes ces guerres, affrontements, meurtres dans le monde sont autant de preuves que nous sommes une espèce vraiment méchante...
Documentation : L'Homme dragon
L'Homme de Harbin, autrement appelé Homo longi, en français "Homme dragon" (le mot chinois 龙 lóng signifiant "dragon"), est le nom donné à un crâne humain fossile trouvé près de Harbin, dans le Heilongjiang, en Chine.
Il s'agit d'un crâne presque complet, toutefois sans sa mandibule. Sa taille est plutôt inhabituelle : "Il est énorme", souligne Chris Stringer, paléoanthropologue au musée d’histoire naturelle de Londres. La capacité crânienne est estimée à 1 420 cm3 par une étude chinoise publiée en 2021.
Historique
L’étrange crâne de l’Homme dragon a été retrouvé peu avant l’invasion japonaise dans le nord-est de la Chine au début des années 1930 (1933 pour être précis). Une équipe d’ouvriers locaux construisait un pont sur la Songhua, près de Harbin, une ville située dans la province la plus au nord du pays, lorsque l’un d’entre eux trébucha sur un trésor enfoui dans la boue du fleuve. Il s’agissait d’un crâne humain, allongé, dont l’imposante arcade sourcilière occultait les larges trous qui renfermaient autrefois des yeux.
Pour éviter que le crâne ne tombe aux mains des Japonais, et sans doute conscient de l’importance de sa découverte, l'ouvrier l'enveloppe et le cache dans un puits abandonné. Ce n'est qu'en 2018, peu avant de mourir, qu'il en informe son petit-fils, qui récupère le fossile et en fait don à l'université du Hebei. Aujourd’hui, près de quatre-vingt-dix ans plus tard, une étude publiée dans la revue The Innovation soutient que ce crâne appartient à une nouvelle espèce humaine : Homo longi, ou l’Homme dragon.
Voir L'histoire du crâne (National Geographic 2021)
Datation
Le crâne fossile, exceptionnellement bien conservé, a été daté par les auteurs de l'étude de 2021 d'au moins 148 000 ans par les séries de l'uranium, et d'au plus 309 000 ans par la couche géologique où il aurait été trouvé1.
Sa combinaison de caractéristiques anatomiques plus ancestrales et plus récentes lui confère une place unique au sein de l’arbre généalogique de l’Homme.
1. Hervé Morin "'L’homme dragon', un crâne chinois miraculeusement préservé" [archive sans vidéo] Le Monde.fr 25 juin 2021
Filiation
Les auteurs de l'étude chinoise de 2021 attribuent ce fossile à une nouvelle espèce humaine, dénommée Homo longi. Celle-ci leur semble plus proche d'Homo sapiens que ne l'est l'Homme de Néandertal. Toutefois, les paléoanthropologues français Jean-Jacques Hublin et Silvana Condemi2 pensent que l'Homme de Harbin est plus probablement un Dénisovien3, espèce sœur de l'Homme de Néandertal et non d'Homo sapiens, tout comme d'autres fossiles humains.
2. Voir la vidéo plus haut [archive]
3. Voir Autour de Dénisova
Voir aussi Le débat autour de l'Homme dragon (National Geographic 2021)
Sources et pour en savoir plus
National Geographic 2021 [archive]
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Loi de Forster (nanisme insulaire ou au contraire gigantisme comme pour les oiseaux). La loi de Foster est un principe scientifique admettant que la quantité de ressources disponibles dans l'environnement d'une espèce donnée a une influence sur la taille de celle-ci. Cette théorie est souvent appliquée dans des cas d'isolation insulaire. Il est par exemple connu que le Mammouth évolue en Mammouth nain lorsqu'une population se retrouve isolée sur de petites îles. Des évolutions semblables ont également été observées chez d'autres animaux tels que des éléphants, des hippopotames, des boas ou encore des hommes (Wikipédia).
En milieu insulaire, de nombreux taxons, dont des plantes et des insectes, présentent des tailles très différentes de celles qu’ils ont sur le continent. L’évolution peut causer des modifications de la taille des espèces par rapport à leurs ancêtres des continents, notamment chez les vertébrés où on constate des cas de gigantisme (les espèces de petite taille deviennent plus grandes sur les îles) et de nanisme (les espèces de grande taille deviennent plus petites sur les îles). La loi de Foster décrit ces modifications comme une tendance graduelle à travers et au sein des taxons, allant du gigantisme chez les plus petites espèces, au nanisme chez les espèces plus grandes. (Wikimonde)
Lire Wikimonde [archive] Voir vidéo à [16:97]
Lire aussi :
Ces espèces qui rétrécissent avec le changement climatique (Muséum National d'Histoire Naturelle) [archive sans vidéo]
Règle de Bergmann. Carl Bergmann (1814-1865) avait décrit la règle stipulant que les animaux à sang chaud tendent à être plus grands dans les milieux froids que leurs congénères dans les milieux chauds. "Si deux espèces d’un même genre ne diffèrent que par leur taille alors la plus petite espèce vit sous un climat plus chaud et plus au Sud que l’espèce plus grosse vivant au Nord”. (Voir Wikipédia)
Lire Les prochaines générations pourraient être plus petites que nous à cause d'un phénomène inéluctable. Ce principe est connu sous le nom de règle de Bergmann, du biologiste allemand du XIXe siècle Carl Bergmann. Il explique que les animaux ayant le plus petit rapport entre la surface et le volume de corps ont alors une moindre déperdition de chaleur et s'adaptent ainsi mieux au froid. L'Internaute 28/09/2024 [PDF]
Voir Question de taille dans Basket-ball
Gigantisme insulaire. Le gigantisme insulaire est un phénomène biologique par lequel la taille des espèces sur une île augmente de façon spectaculaire sur plusieurs générations. C'est une forme de sélection naturelle dans laquelle une taille plus importante assure un avantage de survie - règle de Bergmann. La grande taille des herbivores les empêche généralement d'échapper ou de se cacher des prédateurs, mais sur les îles, ces derniers sont souvent absents. Ainsi, le gigantisme insulaire n'est pas une tendance évolutive due à un paramètre foncièrement nouveau déterminant une aptitude (comme dans le nanisme insulaire), mais plutôt le retrait de contraintes. Avec l'arrivée des humains et des prédateurs associés (chiens, chats, rats, porc), beaucoup d'espèces géantes endémiques des îles se sont éteintes. À la différence du nanisme insulaire, le gigantisme insulaire se retrouve dans la plupart des grands groupes vertébrés et aussi dans les invertébrés. (Wikipédia)
Remonter vers 1• Homo floresiensis le "hobbit"
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Voir
Des grands singes aux australopithèques
Avant de continuer, finissons-en avec ces sottises et ces idées reçues
Les hommes préhistoriques (dont Homme de Tautavel)
Quand d'autres peuplaient la Terre : combien d'espèces ?
L'Homme de Néandertal au pied des Pyrénées (Homme de Tautavel)
Les femmes de et dans la préhistoire
Néandertal et Dénisovien - Groupe frère des Néandertaliens