extrait d'un article de Causeur Moi pas vouloir "speaker" globish 11/09/2017
[archive] - suite ["Je voglio nicht spiké globish"]
« Brighelli dénonce ce qu’il appelle la « trahison linguistique », qu’une citation de Valérie Pécresse, en épigraphe de chapitre donne à entendre sans ambiguïté : « oui, l’anglais nous a envahis, alors cessons de le considérer comme une langue étrangère ! » Mais, démontre Brighelli, ce n’est pas l’anglais qui nous a envahis, plutôt une espèce de sabir bâtard qui, combiné à la dégradation de l’orthographe et de la syntaxe, est en passe de faire ressembler notre langage à celui de Salvatore dans le Nom de la rose d’Umberto Eco !
Il fustige la tendance actuelle des distributeurs de films à ne plus traduire les titres, ou bien, ce qui est peut-être pire, à substituer au titre anglais original un titre en globish. Ainsi The Hangover devint-il Very Bad Trip et Wild Things, Sexcrimes. Il dénonce la réécriture simplifiée des romans d’Enyd Blyton, non seulement dans leur traduction française mais également dans leur version originale. Défense du français, le livre de Brighelli est aussi une déclaration d’amour à la langue de Shakespeare : dans ses pages, Corneille, Mallarmé et Flaubert côtoient James Joyce et Virginia Woolf. »
Voir aussi
[Français - inclusive Commentaire]
[Français - regards sur notre français]
[Français - inclusive... le point noir exclusif]
[Français - inclusive.e.e.e...]