Igor et Grichka Bogdanoff ont rejoint les étoiles à une semaine d’intervalle. Les plus célèbres jumeaux de France ne sont plus
Le 28 décembre dernier, Grichka Bogdanoff est décédé (des suites du covid-19 ?*). Ce lundi 03 janvier 2022, son frère jumeau Igor l’a rejoint. Ils avaient 72 ans. Dans un message relayé par l’AFP, ses proches ont partagé la triste nouvelle.
“Dans la paix et l’amour, entouré de ses enfants et de sa famille, Igor Bogdanoff est parti vers la lumière”.
Les jumeaux étaient hospitalisés au sein du service réanimation de l’hôpital Georges-Pompidou. Farouchement opposés aux médicaments, ils n’étaient pas "vaccinés"* contre le covid-19. La maladie* les aurait emportés à six jours d’intervalle.
Les frères Bogdanoff : leur dernière interview radio
Le 06 Décembre 2021, les frères Bogdanoff étaient les invités de l'émission "Dans le rétro". En les recevant ce jour-là, Déborah Grunwald ne pensait pas que cet entretien serait leur dernière interview à la radio. Ils y ont parlé de leur enfance, du temps, de Dieu, de l’immortalité, de l'allongement de la vie, de Didier Raoult, de la pandémie et de l'au-delà. Un témoignage qui prend un tout autre sens aujourd'hui mais un témoignage enrichissant, lumineux et plein d’espoir quant à la mort.
[https://www.youtube.com/watch?v=KCQW6zabA1A] YouTube 03 janvier 2022
* Un peu de respect
Six jours après la mort de son jumeau Grichka, Igor Bogdanoff l’a rejoint dans l’autre vie. Entreverront-ils Le visage de Dieu, pour emprunter l’un de leurs titres ? On le leur souhaite. [...]
Comme pour la mort de Grichka Bogdanoff, celle d’Igor a été exploitée par les partisans du vaccin contre le terrible virus. Certes, à 72 ans, pas vacciné, on a plus de risques de mourir. Le moment vient un jour où, pour reprendre la limpide formule de Desproges, "les droits de l’homme s’effacent devant les droits de l’asticot". Titulaires de doctorats scientifiques, les frères Bogdanoff avaient sans doute plus de cartes en main, pour se faire une idée, que n’importe quel bon citoyen de micro-trottoir [...]
Les Bogdanoff sont morts. Du Covid, peut-être. D’autre chose, peut-être, également. À 72 ans, on est plus fragile qu’à vingt. Paix à leur âme. Avec eux, au passage, disparaît une certaine idée de la connaissance, ainsi que deux êtres au destin plutôt romanesque. [...] La mort remet les êtres à leur juste place. C’est au moins ça. "On vous jette de la terre sur la tête et en voilà pour jamais", disait Pascal. Ce qui subsiste, ce sont les souvenirs ; l’empreinte du destin, pour ceux d’entre nous, bien rares, qui en ont un.
Nous avions, nous, les gens de peu, de bons souvenirs des frères Bogdanoff, depuis Temps X jusqu’à leurs passages à la télévision, où on hésitait entre l’admiration et l’amusement. [...] Paix à l’âme des frères Bogdanoff, à qui on ne demandera pas leur passe vaccinal là où ils vont. C’est tout ce qui devrait compter.
Boulevard Voltaire 04/01/2022
Quelques réactions d'internautes (synthèse) à l'article de Boulevard Voltaire
Merci M. Florac, c’est le meilleur commentaire sur le décès des jumeaux, le plus juste, le plus sensé. Un grand bravo pour cet article plein d’empathie pour ces deux frères qui surent par leur talent communiquer avec aisance toutes leurs connaissances et rendre accessible au plus grand nombre leur grand savoir.
Ils sont morts paraît-il du covid, quelle aubaine pour convaincre les non-vaccinés ! ne pourrait-on pas les laisser reposer en paix et respecter leur choix (cela grandirait ceux qui se sont empressés d’enfoncer le clou du vaccin). Encore ce très opportun covid, n’est-ce pas ? À l’aube de l’adoption du passe "vaccinal". Facile avec personnalités médiatiques.
Cet acharnement publicitaire pour vanter une piqûre qui n’est pas un vaccin sur ces défuntes personnes est un scandale médiatique. Oui, il faut du respect pour ces familles qui pleurent leurs proches et non pas dire à mi-mots "c’est bien fait pour eux". Honte à eux, ces méprisants.
N’oublions pas que certaines "phases terminales" auraient été étiquetées "covid" en hôpital avec primes reçues à chaque décès mais cette thèse, relayée par réseaux sociaux, est controversée et déclarée complotiste, tiens donc !!! Qui manipule qui ?
Non-vaccinés, certes. Mais dans un pays qui interdit aux médecins de prescrire des molécules efficaces, et fait de la vente forcée d’un truc expérimental potentiellement dangereux et manifestement inefficace...
Paix à leurs âmes, Igor et Grishka qui avaient distrait nombre d'adolescents et vulgarisé la science astronomique. Condoléances aux familles des frères Bogdanoff.
Difficile de dire officiellement adieu au duo le plus fusionnel de la télévision. Une vie hors du commun, marquée par un amour pour les mathématiques du côté de Grichka, et de la physique pour Igor. Deux passions conjuguées pendant leurs 72 années de vie. Comme le rapporte Le Parisien ce mardi 4 janvier, Igor et Grichka Bogdanoff ont publié leur tout premier livre Clefs pour la science-fiction en 1976.
Orthographe
Livre signé de leur patronyme, Bogdanoff. Mais au cours de leur carrière, les jumeaux ont décidé de jouer avec leur image et ont changé leur nom de famille. De Bogdanoff, ils sont passés à Bogdanov. Deux lettres symboliques, “comme la première syllabe 'd’ovni'”. Un nom qu’ils ont utilisé sur leurs ouvrages depuis 1985 jusqu'aux plus récents, comme L’équation Dieu en 2019. Mais peu importe l'orthographe, Igor et Grichka Bogdanoff ont marqué l’histoire pour toujours.
Postérité
Ne lé 29 août 1940 à Saint-Lary, dans le Gers, Igor Bogdanoff a connu une vie sentimentale diamétralement opposée à celle de son frère. Alors que Grichka ne s'est jamais marié et n'a jamais eu d'enfants, son jumeau, lui, a été père à 6 reprises.
Son premier fils, Dimitri, est né en 1976 de ses amours avec la comédienne Geneviève Grad. Par la suite, il avait épousé Ludmilla d'Oultremont le 29 juin 1989 à Paris. Ensemble, ils avaient eu 2 filles et un fils : Sasha Maria, née le 9 septembre 1989, Anna Claria, née le 28 mars 1991 et Wenceslas, né le 29 août 1994. Divorcé cette même année, il s'était remarié le 1er octobre 2009 à Paris avec l'écrivain Amélie de Bourbon-Parme. Une union qui lui avait à nouveau fait connaître les joies de la paternité avec la naissance de 2 fils, Alexandre, né le 24 octobre 2011 et Constantin, né 3 ans plus tard.
Tiré d'articles de Voici