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Page créée le 24 mars 2023

Reconnaître les sons des sirènes

Les sirènes des véhicules d'urgence

[https://www.youtube.com/watch?v=CUD4gtcIdRc] YouTube 13 septembre 2020

Sirènes des véhicules prioritaires

Les véhicules du SAMU, des forces de l'ordre (police) et des services de lutte contre les incendies, ainsi que les VSAV (ambulances des pompiers) sont des véhicules prioritaires. Seuls les véhicules prioritaires ont une sirène deux tons ("pin pon" ou familièrement "tiens bon").

Même si cela peut varier d’un pays à un autre, un véhicule d’intérêt général prioritaire en Europe dispose souvent d’une sirène dite deux-tons. Deux éléments vont alors déterminer cette tonalité : la fréquence de chaque son et la cadence (nombre de cycles par minute).

Par exemple en France, le 1er ton est toujours de 435 +/- 2/100 Hz, proche du LA.

Le deuxième ton dépend alors du service de secours.
– Pour la police, il s’agit de 580 +/- 2/100 Hz, proche du Ré. Police un la-RÉ
– Pour la gendarmerie, il s’agit de 732 +/- 2/100 Hz, proche du Fa#. Gendarmes la-FA
– Pour les pompiers, il s’agit de 488 +/- 2/100 Hz, proche du Si. Pompiers un la-SI
– Pour le SAMU, il s’agit de 651+/- 2/100 Hz, proche du Mi. Samu un la-MI

Tous ont une cadence de 50 à 60 cycles par minute, sauf les pompiers (25 à 30 cycles / minute). Le niveau sonore est de 110 décibels (dB) le jour. Il ne change pas la nuit pour les pompiers et les gendarmes. En revanche, il est abaissé à 70-90 dB pour les autres véhicules.

Vu dans 12volts.eu

L’effet Doppler

Pin-pon pin-pon… Vite, il faut dégager la voie, un camion de pompier a besoin de passer. Sa sirène devient de plus en plus aiguë. Pin-pon pin-pon, il est passé et file loin devant nous. Entre-temps, le ton du pin-pon a baissé. Et pourtant, c’est bien le même camion et la même sirène.

"Le son est une vibration qui va faire osciller la pression de l’air. Cette oscillation se transcrit comme une onde qui parvient à nos oreilles. L’espacement entre deux types de pression donne la hauteur du son" explique Anne Tanguy, spécialiste de la propagation du son dans les matériaux.

Imaginons une forme de vague. Plus les sommets de la vague sont rapprochés, plus le son est aigu et inversement. La fréquence correspond au nombre de vibrations par seconde : s’il y en a peu on entend un son grave, s’il y en a davantage on entend un son aigu. "Quand le camion de pompiers se rapproche de nous, c’est comme s’il poussait les pics de pression les uns vers les autres. Le son devient donc plus aigu."

Ainsi, une fois le véhicule de pompiers éloigné, les fronts d’onde s’étalent, deviennent plus longs… Et le son perçu semble plus grave. On parle d’effet Doppler, utilisé pour mesurer des vitesses. Il donne lieu à plusieurs applications courantes, dont les plus connues relèvent du domaine médical et de la sécurité routière.

En médecine, l’échographie Doppler sert à mesurer la vitesse des flux sanguins. Une sonde envoie des ultrasons qui traversent des cavités cardiaques et des vaisseaux. L’écho renvoyé par les éléments traversés possède une longueur d’onde plus longue s’ils s’éloignent du capteur. Cet écho a une longueur d’onde plus courte s’ils se rapprochent.

Sur la route, l’effet Doppler permet de mesurer la vitesse de déplacement des véhicules. Le radar émet des ondes et "écoute" le retour de la "cible". Comme celle-ci se déplace, elle engendre une compression des ondes : la fréquence de l’écho renvoyé par le véhicule permet de calculer la vitesse.

Cette sensibilité est particulièrement développée chez la chauve-souris, capable de capturer un minuscule papillon dans le noir total sans se prendre les ailes dans votre chignon. Elle fait bon usage de l’effet Doppler : son sonar la renseigne non seulement sur la distance de la proie mais lui indique aussi la fréquence de son battement d’ailes et sa vitesse.

Source et suite Le Progrès [archive]

Sirènes des véhicules non prioritaires

Les autres véhicules d’intervention urgente demandant une facilité de passage disposent de 3 tons ("pin pon pin" ou familièrement "t'es foutu"). Cela permet d’entendre qu’ils ne sont pas prioritaires.

En France, les trois-tons équipent les véhicules d'intérêt général non prioritaires, en particulier les ambulances privées lorsqu'elle n'interviennent pas sur réquisition du Samu. Aussi, EDF, GDF, les patrouilleurs autoroutiers, les engins de service hivernal, les médecins de garde, bénéficient de facilités de passage.

Ils ont certains droits (excès de vitesse ou franchissement de lignes continues par exemple) mais ne sont pas prioritaires. L'emploi de leurs avertisseurs revient à demander la priorité aux autres usagers.

Pour une ambulance en France la sirène émet trois notes (grave-aigu-grave) pendant une demi-seconde suivi d'une seconde et demie de silence (50 à 60 cycles/minute) :
– 1er ton de 420 Hz +/- 2/100, proche du Sol (la3♭) ou Do *
– 2ème ton de 516 Hz +/- 2/100, proche du Do (do4) ou Mi *
– 3ème ton de 420 Hz +/- 2/100, proche du Sol (la3♭) ou Do *
– 4ème ton : silence de 1 seconde et demie

* Note de Wikipédia : Cf. Arrêté du 30 octobre 1987 relatif aux dispositifs spéciaux de signalisation des véhicules d'intervention urgente

Voir 12volts.eu

En réalité, nul besoin d’avoir l’oreille musicale pour reconnaître les sirènes des véhicules d’intervention. Notre cerveau les enregistre très facilement, faisant qu’on réagit dès qu’on entend une sirène multi tons...

Sources :

12volts.eu [archive]

Compte twitter @PoliceNat_14

Se coucher moins bête

Wikipédia

 

Les sirènes d'alerte

Les sirènes appartiennent aux communes ou à l’État. Beaucoup datent de la fin des années 1940 et de la mise en place du réseau national d’alerte (RNA, ministère de l’Intérieur et Armée de l’Air). Généralement placées sur le toit de la mairie ou sur les plus hauts édifices, elles avaient pour but d’alerter la population en cas de menace d’attaque aérienne. Désormais elles sont utilisées pour tout type de risque majeur naturel (inondations...). Il existe aussi les sirènes des acteurs privés prévenant d’un danger industriel (radiologique, chimique, lié à une usine, ou technologique, lié à une rupture de barrage hydraulique par exemple)... Les attentats ne faisant pas partie du dispositif jusqu'à l'avènement de FR-Alert pour smartphone en 2022.

Sirène d'alerte couleur rouge

En France, depuis la seconde guerre mondiale, les sirènes ont progressivement remplacé le tocsin (sonnerie de cloches à coups redoublés). À partir de 1948, le Réseau national d’alerte (RNA), réseau de sirènes majoritairement implantées le long des frontières terrestres, remplit la fonction d’alerte des populations. Hérité de la défense passive, c’est-à-dire de la protection des populations en cas de guerre, il est tout d’abord conçu comme un outil de réponse à la menace aérienne.

Le déploiement de ce signal national d’alerte s’est intensifié durant la Guerre froide (1945-1989) en raison du risque d’attaque aérienne, et se modernise à partir de 2008. Aujourd’hui, le réseau est toujours en partie géré par l’Armée de l’Air en raison de l’élément "Agression aérienne" initialement pris en compte, mais cet outil est également utilisé pour prévenir la population d’un sinistre de sécurité civile, d’origine naturelle ou technologique.

Distinguer alerte et information

Parmi les moyens mobilisés par la sécurité civile pour la protection de la population, certains sont dédiés à une mission précise : prévenir de l’arrivée d’un danger face auquel il faut se mettre en sécurité.

L’alerte correspond à la diffusion d’un signal précis. Elle est ordonnée par une autorité compétente (le maire, le préfet ou l’Armée de l’Air) en phase d’urgence avérée. Le signal indique à la population l’existence d’un danger nécessitant de se mettre en sécurité. L’alerte répond à des règles strictes : elle est réservée aux événements graves, en cours ou imminents [1].

L’information des populations en temps de crise permet notamment la diffusion des consignes de comportement. Elle peut intervenir à plusieurs moments de la crise, suivant son évolution :

- avant, via le lancement de vigilance : la population est alors invitée à suivre l’évolution de la situation ;

- pendant la crise, en complément du signal d’alerte. Il apporte des précisions sur le comportement de sauvegarde propre à la situation en cours et vise à justifier les mesures de sauvegarde préconisées [2] ;

- après, pour signaler la fin de l’alerte et les mesures de soutien aux populations (cellules psychologiques, points de distribution d’eau potable, etc.)

Notes

[1] Il ne faut pas confondre l’alerte et la vigilance. En effet, la vigilance est un état de veille des acteurs de la sécurité civile, afin de surveiller un aléa.

[2] Il ne faut pas confondre l’information aux populations en cas de crise et l’information préventive ou la sensibilisation. L’information préventive regroupe l’ensemble des documents obligatoires par lesquels chacun peut savoir à quel(s) risque(s) il est exposé. Cette connaissance est primordiale pour savoir réagir en cas d’alerte. La sensibilisation vise à éduquer la population, à lui inculquer une culture du risque (conscience du risque, connaissance des comportements de mise en sécurité). La sensibilisation est donc détachée du déroulement d’une crise.

Réseau-Canopé [archive]

La diversification des risques a nécessité une modernisation de l’alerte. La mise en place du système d’alerte et d’information des populations (SAIP système d'alerte et d'information des populations) a été l’occasion de revoir l’implantation des sirènes afin de mieux prendre en compte les nouvelles natures de risques et répondre de manière plus pertinente aux besoins actuels de la population.

Cette modernisation vise la réorganisation des moyens d'intervention et d'information pour la protection des populations (qui ignorent, pour beaucoup, la signification des coups de sirène et ont aujourd'hui besoin d'information précises rapidement). Par contre, le système d'alerte par sirène n'est pas prévu d'être abandonné.

Loin s'en faut !

Ce réseau de sirènes a été intégré au Système d’alerte et d’information afin prévenir la population, d’"un sinistre de sécurité civile, d’origine naturelle ou technologique", selon les mots du ministère de l’Intérieur.

Remarques de l'internaute Supskeet

Le Réseau National d'Alerte (RNA) date effectivement de 1939-45. Se sont adjointes aux sirènes du RNA un certain nombre de sirènes pour le rappel des personnels dans les corps communaux à l'époque.
Le problème : certaines de ces sirènes étaient "partagées" (défense civile ET pompiers), d'autres étaient exclusives à l'une des deux entités. Ainsi on a retrouvé d'un côté des communes dans lesquelles la mairie était équipée de la sirène défense civile, et le CS/CPI de sa sirène.
Pour le reste ça devient un peu le box : le RNA fait plus que dater, les technologies ayant largement évolué. Par ailleurs vous vous doutez que les mairies qui payaient l'entretien de la sirène des SP communaux se sont empressés d'expliquer à l'État qu'il était hors de question d'investir dans l'entretien du RNA.
Et dans la mesure où le risque de bombardement s'est largement éloigné depuis 1945, vous vous doutez que l'État avait largement d'autres priorités.
De l'autre côté la départementalisation a amené à repenser les moyens d'alertes, et finalement le bip est plus pratique, du coup les SDIS lâchent aussi petit à petit le système d'alerte par sirène. Donc le peu de RNA qui continuait à être entretenu l'est de moins en moins. Les seuls réseaux qui continuent à être maintenus le sont de par des risques particuliers (proximité de sites industriels à risque : sites Seveso, nucléaires, ou barrages).
Sans compter les quelques dysfonctionnement, où on a vu plusieurs fois les sirènes sonner sans raison, pour cause de rongeur ayant fait court-circuit.
Enfin, l’État s'est également rendu compte que faute de communication efficace dans le domaine, le comportement du public était complètement à l'inverse de l'objet de la sirène. Le but est bien de s'abriter et se regrouper. Or en pratique la plupart des gens ont tendance à sortir regarder ce qu'il se passe, et à embouteiller les lignes téléphoniques.
Du coup l'idée a germé, a fortiori après l'efficacité prouvé du dispositif alerte enlèvement, de réfléchir à de nouveaux dispositifs, en complément ou remplacement. La liste non limitative évoquée :
- préemption sur les opérateurs mobiles pour diffusion de SMS à tous les GSM dans la zone concernée
- diffusion sous une forme raisonnablement équivalente à l'alerte enlèvement
- utilisation des panneaux à message variable routier/communaux
- utilisation de signaux spécifiques RDS (radio)
etc.
La liste de possibilité est longue, et certaines sont à coût nul (utilisation des panneaux à message variable routiers par exemple : il y a toujours un mec au PC pour jouer avec, ça ne coûte rien de plus de lui dire de taper un message). D'autres risques de coincer (comme l'alerte SMS), cela dit si l'état promulgue une loi dans laquelle les opérateurs y sont tenus, et ce gratuitement, ils n'auront plus le choix.
Reste le plus gros morceau : la formation du public aux bons comportements à adopter dans ces cas là.

13 octobre 2010

 À ne pas confondre avec la sirène des pompiers !

En plus de l'alerte à la population, d'autres utilisations peuvent être prévues par les départements et les communes. C'est pourquoi certaines sirènes sont utilisées pour différentes raisons. C'est à la discrétion du préfet, éventuellement du maire.

Cependant, contrairement aux idées reçues, les pompiers ou les forces de l'ordre ne sont pas en mesure de décider du déclenchement de la sirène d'alerte à la population, cette décision revenant aux exécutifs locaux ou encore à l'armée.

Signification des coups de la sirène des pompiers, mais il peut y avoir des variantes selon le dispositif de secours régional.

1 coup => secours à personne
2 coups => AVP (Accident sur la Voie Publique)
3 coups => incendies et feux
4 coups => menace chimique
5 coups => départ de la station SNSM, sauvetage en mer et transfert des opérations aux bataillons des Marins Pompiers

Internaute Psydonime 11/05/2005

 Le premier mercredi du mois

Le premier mercredi de chaque mois, à midi pétante, un test de sirène pour alerte à la population est effectué, qui sert à s'assurer du bon fonctionnement des appareils. C'est une obligation imposée par l’État pour les 3800 dispositifs existant en France métropolitaine et outremer.

Le signal dure exactement 1 minute et 41 secondes, suivi d'un second coup de 30 secondes signalant la fin de l'alerte. Pourquoi cette durée précise ? À l’époque de leur mise en place, il fallait 20 secondes pour que les sirènes atteignent leur pleine puissance, puis 21 secondes pour se taire. Et on estimait qu’il fallait au moins une minute pour que toute la population l’entende.

Toutefois, les pouvoirs publics n’hésitent pas à fréquemment reporter ce test mensuel pour le confort des habitants. Lorsque le premier mercredi du mois tombe un jour férié, comme ce fut le cas le 1er mai 2019 ou le 1er janvier 2020, le test est alors décalé au jour d’après, voire à la semaine suivante.

 La sirène sonne 3 fois

Signal alerte schéma

En cas de vraie menace, le signal est répété trois fois, quelle que soit la raison de l'alerte. En laissant la possibilité à un déclenchement local, cela permet "aux maires et aux préfets d'assurer la protection de leur population".

Ce signal enchaîne 3 cycles d'une sonnerie modulée durant 1 minute et 41 secondes, chaque cycle étant séparé d'un intervalle de 5 secondes. Cette répétition de la sirène durant les trois coups doit vous faire adopter de bons réflexes.

Voir Kmsecur-2019 PDF p.24 – KMsecur6 PDF p.4

Rester à l’abri (plus sûr possible) ;

Couper le gaz, le chauffage, la climatisation, la ventilation ;

Allumer la radio (Radio France, France Bleu) ou la télévision afin d’écouter les consignes émises par les autorités ;

Consulter les comptes officiels des autorités sur les réseaux sociaux pour se tenir au courant des consignes.

Il est judicieux de prévoir une petite boîte (style à chaussures) avec une radio à piles, bougies et allumettes et bien sûr si vous habitez près d'une centrale nucléaire les capsules de sodium (formation annuelle et obligatoire prévue), biscuit emballés et bouteille d'eau. Ça prend 5 minutes à préparer et ça peut vous sauver la vie. Si la sirène se déclenche de façon inhabituelle et de façon discontinue, ne pas s'affoler et attendre les infos sur la radio. (Internaute Psydonime 11/05/2005)

Voir Radio Morse => Préparez-vous

Voir aussi Les autorités sur les réseaux sociaux (PDF)

FR-Alert : un nouveau système d’alerte via les téléphones

Les sirènes sont censées avertir d’un évènement soudain. Dans un rapport du Sénat : "Les moyens d'alerte par téléphone se font de plus en plus nécessaires de nos jours, comme l'illustre l'exemple [...] de l'accident de l'usine de Lubrizol [26/09/2019] : une technologie de diffusion cellulaire aurait été bien plus efficace et aurait permis une alerte claire et immédiate." Aussi les autorités françaises vont-elles déployer un système d’alerte par téléphone, intitulé FR-Alert. En phase de test dès fin avril [2022] dans certaines localités, il est opérationnel partout en France métropolitaine et en Outre-mer depuis la fin du mois de juin [2022]. Incendie, inondation, et même attentat… Vous serez prévenu directement sur votre smartphone en cas d’événement grave survenant dans votre zone.

Merci pour l'info (07/06/2022)

Ce qu’il ne faut pas faire

Rester dans son véhicule ;

Ouvrir les fenêtres ou rester près des vitres ;

Aller chercher ses enfants à l’école (ils seront pris en charge par l’établissement) ;

Allumer une flamme ou le gaz ;

Utiliser des appareils électriques (hormis téléviseur et/ou ordi éventuellement pour les infos) ou prendre l’ascenseur ;

Quitter son abri sans consigne des autorités ;

Téléphoner à tous ses proches, car les réseaux doivent rester disponibles pour les secours.

L’alerte est levée lorsque l’on entend un son continu de sirène de 30 secondes.

Cas concret

Lors de l’incendie de l’usine Lubrizol, le 26 septembre 2019, à Rouen, deux sirènes sur les trente-et-une que compte l’agglomération ont été activées. Le préfet a fait sonner seulement les sirènes les plus proches du site, et ce afin de d’éviter un mouvement de panique général.

Voir Seveso

 La sirène sonne deux fois

Il existe une alarme spécifique pour les zones avoisinant les barrages en cas de rupture de l’édifice : une sonnerie deux minutes minimum, de sons de 2 secondes entrecoupés de 3 secondes de silence. Cette alarme est appelée "corne de brume".

Si elle résonne, cela signifie que la zone risque d’être inondée dans les minutes à venir. Il faut donc gagner les hauteurs (toits, étages supérieurs, collines, etc.) le plus rapidement possible. Ne jamais revenir sur ses pas, au risque de se retrouver piéger par les eaux.

Cas concret

Le samedi 23 novembre 2019, à Nice, les sirènes ont retenti en fin de journée. À la suite de très violentes intempéries, les autorités craignaient des crues importantes et des risques de submersion.

Pour les sirènes comme pour les cornes de brume, un unique signal continu de 30 secondes marque la fin de l’alerte.

Sources

Actu.fr (06/04/2022) [archive sans vidéo]

Merci pour l'info (03/01/2023)

Ministère de l'Intérieur [archive]

Voir aussi

SDIS77 [archive]

Section 5 : Code d'alerte national (Articles R732-19 à R732-34) legifrance.gouv

 

Documentation sur les notes et les sons

Notes (clé de sol) la si do ré mi fa so la si

D'où vient le nom des notes ?

Nom des Notes : DO RÉ MI... ou A B C... (Happy Note)

Donnez-moi le LA !

Le la du diapason a une fréquence de 440 hertz

Le la 440 (en notation germanique A 440) est une note de musique utilisée comme hauteur de référence. Cette note est le la (noté aussi la3 en notation française ou A4) situé au-dessus du do médian du clavier de piano (noté aussi do3 ou C4). Sa fréquence est de 440 Hz. En théorie, plus un instrument s'accorde sur un diapason élevé, plus il sonne brillamment. En pratique, l'élévation du la de référence correspond à l'introduction de cordes en acier, plus résistantes, tout comme à la nécessité pour les orchestres de s'adapter à des salles de plus en plus grandes. En 1953, lors de la conférence internationale de normalisation (ISO) de Londres, le La3 à 440 hertz (Hz) devient la référence pour l'ensemble des orchestres du monde (ISO 16). Pourquoi est-elle fixée à 440 ? Il n’existe pas de réponse claire à ce sujet. Certains avancent qu’il s’agit d’une moyenne européenne des usages jusqu’alors pratiqués. D’autres pensent que l’export des instruments fabriqués en Europe vers les États-Unis explique ce choix - la fréquence élevée étant influencée par le jazz.

Pourquoi le « La » est-il la note de référence ? (Allegro Musique)

Tonalité du téléphone (YouTube 15 décembre 2020)

Tonalité téléphonique lorsque le téléphone sonne, en Europe. Il s'agit d'une onde sonore de fréquence 440 Hz sinusoïdale. C'est une onde positive (ce n'est pas une blague) qui détend. Il est possible de faire un clic droit pour lire en boucle. Bonne détente !

Voir Vidéos d'ambiance

 

[https://www.youtube.com/watch?v=wn__lRSPkeU]

Allô ?

C'est ce qu'on dit quand on décroche le téléphone. Dominique, professeure de linguistique, explique pourquoi et l'origine de cette expression.

Avant de commencer, "allo" ou "allô" ? Voilà un débat bien typiquement français : l'orthographe ! Et on se prend la tête depuis des décennies pour savoir si on met un accent circonflexe ou pas. Larousse ne le met pas, d'autres dictionnaires le mettent. Devant l'importance du problème, l'Académie Française s'empare du débat. Mais elle ne se mouille pas trop. En effet, elle reconnaît les deux graphies du mot, avec et sans accent. En gros, on écrit comme on veut. Mais depuis 1990, il semble que l'Académie propose d'enlever l'accent. C'est ce qu'on appelle la réforme de l'orthographe française, qui a pour but de simplifier l'écriture de certains mots...

"Allo" est historique. Le téléphone est l'invention de Thomas Edison en 1877. Après de multiples essais, il met au point un appareil révolutionnaire qui permet d'avoir une conversation, même si les deux interlocuteurs sont éloignés géographiquement. Lors de son premier appel, le premier mot qu'il prononce est : "hello". Normal, pour un anglophone ! Ce serait-là, selon certains, la déformation de ce mot qui donne notre "allo" actuel. Mais c'est un peu trop simple, selon Dominique...

"Allo" traverse les époques. L'intéressant, dans une langue, est de voir son évolution. Et c'est là que la linguistique historique intervient. Il s'agit de remonter l'histoire et la grammaire d'un mot. Voici l'histoire de "hello". Ce terme viendrait du vieil anglais "halloo". Une interjection pour interpeller le bétail il y a presque 1000 ans. Et pour être honnête, ça ressemble énormément à notre fameuse réponse téléphonique. Mais il y a peut-être une autre explication... car, en plus d'être ancien, il semblerait que ce mot ait beaucoup voyagé.

"Allo" traverse l'Europe. Les mots voyagent beaucoup. Et en voyageant, ils se transforment. L'une des autres explications à notre "allo" viendrait de Hongrie. Car en hongrois, la traduction de "tu m'entends" est "hallod". Pourquoi ce détour en Hongrie ? Parce que l'inventeur du central téléphonique Puskas, est hongrois. Il répondait "hallod" à ses interlocuteurs. Dominique, la linguiste, rappelle qu'en français, on ne prononce pas un "d" final. Ce serait comme ça que le "hallod" hongrois serait devenu notre "allo"...

D'après un article de Comment-économiser

 

 

 

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