Un député NFP appelle à ne plus utiliser l’expression « travail au noir »
La Lettre Patriote 25/10/2024 – Voir sur X
Quand la police des mots, ignorante de l’histoire du vocabulaire et de la richesse de la langue française, veut tout régenter, aura-t-on encore le droit d’utiliser nos expressions de la vie courante ? (Causeur)
Franchement ils n'ont rien d'autre à faire ces dégénérés de LFI ? Il ne faut pas demander s'ils ont honte de leur condition pour être susceptibles à ce point. Au fait, il faudra interdire de battre les blancs en neige !!! (internaute F.)
Extraits (larges) de Causeur 25/10/2024 [archive] :
Aura-t-on encore le droit d’aller boire dès potron-minet "un p’tit noir" au zinc du bistrot au coin de la rue ? Remarquez, certains lui préféreront "un p’tit blanc", histoire d’être complètement noir même en plein jour. Ou alors un demi "bien blanc" ? Pourra-t-on encore choisir de prendre les blancs ? D’ailleurs, pourquoi sont-ce les blancs qui commencent ? Ces blancs, qui ne sont pas toujours des trous de mémoire, pourra-t-on encore les monter en neige à défaut d’être blanc comme neige ? Et à la nuit tombée, aura-t-on encore le droit de se faire du cinéma sur l’écran noir de nos nuits blanches ? Pourquoi l’écran serait noir et la nuit serait blanche ? Que donnerait une nuit noire sur un écran blanc ? Et ces lunettes noires qui cachent les yeux, n’est-ce pas suspect ? Ou serait-ce qu’elles cachent un œil au beurre noir ? Encore un coup des blousons noirs, qui n’ont pas apprécié leur sole au beurre blanc ? Ou ont-ils préféré une galette au blé noir à la crêpe au froment ? On peut continuer longtemps comme ça…
Pourra-t-on demain toujours retirer ses points noirs ? Marcher dans la nuit noire ? Donner de l’argent à la caisse noire du syndicat, ou blanchir quelque argent ? Jeter un regard noir ? Lire une série noire pour chasser ses idées noires ? S’essayer à l’humour noir ? Et pourquoi les nuages chargés de pluie sont dits bien noirs quand il y a tant de nuances de gris ?
Il y a donc des députés de gauche payés des milliers d’euros qui pensent que le mot "noir" se réfère à la couleur de peau. N’est-ce pas là de l’appropriation verbale ? À force de vouloir tout passer au tamis de la racialisation, les auto-proclamés "racisés", avec leur lecture autocentrée, sont en train de diviser la communauté française, pourtant une et indivisible au regard de la Constitution… Fort heureusement, la nuit, tous les chats sont gris, paraît-il, cela nous évitera de broyer du noir en entendant autant d’inepties.
• On préférera réécouter Claude Nougaro en sirotant… un p’tit blanc bien frais :
« La vie, quelle histoire ?
C’est pas très marrant
Qu’on l’écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc
On voit surtout du rouge, du rouge
Sang, sang, sans trêve ni repos
Qu’on soit, ma foi
Noir ou blanc de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard
On n’est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs ?
Ce serait rigolo
Allez Louis, alléluia
Au-delà de nos oripeaux
Noir et blanc sont ressemblants
Comme deux gouttes d’eau. »
Claude Nougaro
• Senghor avait de l’espoir et ne broyait pas du "noir".
« Penser et agir par nous-mêmes et pour nous-mêmes, en Nègres… accéder à la modernité sans piétiner notre authenticité. »
Léopold Sedar Senghor
• Rappelons que l’expression "travailler au noir" provient du Moyen Âge, où la réglementation du travail voulait qu’on ne fasse pas travailler les personnes après la tombée de la nuit. Malgré tout, certaines personnes détournaient cette interdiction et faisaient travailler leurs employés à la lueur des bougies. Comme ils travaillaient alors qu’il faisait noir, de là nous vient l’expression "travailler au noir". Si l’expression est péjorative, ce n’est donc pas du tout en relation avec une quelconque couleur de peau, mais parce que cela s’apparente à du travail dissimulé.
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Voir Dégoût des couleurs