• ☼ Gangsters et hors-la-loi

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    Voir aussi Les enquêtes impossibles avec Pierre Bellemare (recueil de vidéos)

     

    Amérique – États-Unis

     

    JESSE JAMES : Hors-la-loi le plus mythique du Far West - YouTube 11/06/2022 [https://www.youtube.com/watch?v=J1bjaize0oM] Durée 1:07:30 Profession gangster

    Découvrez l’incroyable histoire de Jesse James, hors-la-loi le plus mythique du Far West. Dans ce film documentaire en français, nous retraçons sa vie de bandit : de sa jeunesse en pleine guerre de Sécession [1861-1865]1, aux multiples braquages qu’il réalisera avec sa bande, le gang James-Younger. Un gang qui comptait notamment son frère Frank et les célèbres frères Younger (Cole, John, Jim et Bob).

    Toute sa vie, Jesse James la passera à se venger contre ses ennemis de toujours, les unionistes. Pour ce faire, il pillera l’argent du Nord en dévalisant pléthores de banques, locomotives et diligences. Jesse James n’était alors pas un gangster comme les autres, il volait pour se venger en défendant la cause politique confédérée. Dans ce reportage vous en saurez plus sur sa biographie, son histoire fascinante et tragique (certaines photos de Jesse James mort ont été mises dans la vidéo).

    Merci de me l'avoir [Jesse James] fait mieux connaître. Étant ado on me parlait du terrible Jesse James. Mais je ne connaissais pas sa véritable histoire. Rien n'excuse ce qu'il a fait, mais je peux comprendre les émotions qu'il a pu ressentir tout au long de sa vie, et ce que la guerre peut faire d'un homme. (Carol)

    1. Doc (liens) à consulter sur la guerre de Sécession

    1861-1865 Guerre de Sécession (Hérodote.net)

    Guerre de Sécession (1861-1865) Les origines (vidéo 18/09/22) L'Histoire nous le dira

    Guerre de Sécession (1861-1865) Les batailles (vidéo 25/09/22) L'Histoire nous le dira

    "... découvrir ce que d’aucuns pourraient qualifier de chapitre le plus lourd, le plus terrible, le plus sanglant de l’histoire des États-Unis d’Amérique : je vais vous parler de la Guerre de Sécession. Mieux connue aux États-Unis sous l’appellation de The American Civil War (en français "la Guerre civile américaine"), la Guerre de Sécession est un conflit armé qui se déroule sur terre et sur mer pendant quatre ans, soit du 12 avril 1861 au 9 avril 1865 et même un peu au-delà."

    Voir aussi Calamity Jane [vidéo 25/03/2017] (7 des pires criminels du Far West)

     

    Les vrais DALTON : Hors-la-loi les plus craints du Far West - YouTube 30/04/2021 À partir de 1:15 [https://youtu.be/B4sdN7Vlz6M?t=75] Profession gangster

    Comme beaucoup, vous connaissez sûrement les Dalton à travers la célèbre bande dessinée "Lucky Luke"... Il est temps d’en apprendre plus sur leur véritable histoire [dans l'Ouest américain entre 1890 et 1892]. Le gang des Dalton, composé de Bob, Emmett, Grat et Bill, était en effet l’un des groupes de bandits les plus redoutés du Far West. Leur spécialité ? Les braquages de trains et de banques. Pourtant, ils n’étaient pas destinés à la délinquance. Eh oui, les frères Dalton, dans la vraie vie, étaient, aussi surprenant que cela puisse paraître, des défenseurs de la loi... Découvrez tout cela dans cette vidéo tirée de l’histoire vraie.

     

    BUTCH CASSIDY et SUNDANCE KID : Dernière cavale en Patagonie - Documentation de Bolivia-excepción [archive]

    Butch Cassidy et Sundance Kid; bandits les plus recherchés des États-Unis (''wanted-butch-sundance'').jpg

    Célèbres pilleurs de banque, bandits les plus recherchés des États-Unis pendant des années, c’est en Argentine que Butch Cassidy et Sundance Kid trouvèrent refuge. Un épisode peu connu.

    Robert LeRoy Parker est né dans un ranch du fin fond de l’Utah en 1866. Adolescent, il s’emploie dans les fermes mais semble avoir d’autres ambitions que les vaches laitières ou la boucherie. Au début des années 1890, se faisant appelé Butch Cassidy, il fonde avec ses mauvaises rencontres une association de malfaiteurs qui deviendra vite célèbre, la Wild Bunch, la “horde sauvage”.

    Ses spécialités : attaques de banques à main armée et pillage de trains. Les shérifs de tous les comtés sont à leurs trousses, les fusillades font des morts de chaque côté, quelques bandits sont arrêtés, mais la bande se disperse après chaque vol et reste solide.

    La compagnie de chemins de fer Union Pacific, lasse de se faire dévaliser ses convois, confie la traque à l’agence de détectives Pinkerton. L’étau se ressert sur la Wild Bunch. La tête de Butch Cassidy est mise à prix avec une récompense de 10 000 dollars, une somme fabuleuse pour l'époque. Pour les autorités, c’est un criminel qui a beaucoup de sang sur les mains. Pour ses admirateurs et la légende, c’est un Robin des bois qui redistribue une part de ses butins à la cause anarchiste.
    Cassidy s’enfuit à New York avec Alonzo Longabaugh, surnommé Sundance Kid, et la compagne de ce dernier, Etta Place. De là, ils embarquent en 1901 sur un bateau en partance pour Buenos Aires, un exil lointain vers un port qui reçoit chaque jour des centaines d’immigrants. Arrivés dans la capitale argentine, ils filent vers la Patagonie et se construisent un ranch à Cholila, dans le Chubut, pas loin d’Esquel et du parc national Los Alerces. Cholila, “belle vallée” dans la langue des Mapuches, n’est alors qu’un hameau, avec quelques éleveurs disséminés dans cette superbe région andine.
    En 1905, une banque est pillée par deux hommes parlant anglais. Butch Cassidy et Sundance Kid ? Qui sait... La police recherche en tout cas les fermiers de Cholila, qui s’évanouissent en Patagonie, réapparaissent à Bariloche, attaquent une banque dans la province de Buenos Aires, font des incursions au Chili quand shérifs et détectives sont trop proches.
    En 1906, Etta Place décide de rentrer aux États-Unis. Les deux hommes partent pour la Bolivie, trouvent du travail sous de nouveaux noms. Les circonstances de la mort de Butch Cassidy et le Kid sont controversées. Ils auraient été tués dans une fusillade en 1908 à San Vicente en Bolivie mais les analyses ADN réalisées dans les années 1990 n’ont pas permis d’établir de liens avec les membres de leur famille. Selon la sœur de Parker (Butch Cassidy), celui-ci était revenu dans son pays où il vécut de nombreuses années avant de mourir de vieillesse. [...]
    Dans la “belle vallée” du Chubut courent encore bien des légendes : sur l’incomparable beauté de l’extravagante Etta Place, invitée par le gouverneur à danser une zamba, ou que certains aperçurent se baignant nue dans la rivière, sur les parties de poker de Cassidy et le Kid dans une pulpería près de Bariloche, le Boliche Viejo, sur les arrangements entre Sheffields et la bande, sur leurs braquages supposés...

     

    AL CAPONE : L'histoire du vrai Scarface - YouTube 30/10/2020 [https://www.youtube.com/watch?v=HfJkEdA68Nw] Profession gangster

    "Ne prenez pas ma gentillesse pour une faiblesse, je suis aimable avec tout le monde, mais lorsque quelqu'un ne l'est pas avec moi, 'faible' n'est pas le mot dont vous vous souviendrez à propos de moi." AL CAPONE

    Qui est Al Capone ? Dans ce documentaire, plongez dans l’histoire de Scarface et sa fascinante vie de gangster. De sa jeunesse, à son ascension dans la mafia de Chicago, en passant par son arrestation et la prison d’Alcatraz [voir ci-dessous] découvrez sa biographie comme si vous y étiez. Cette vidéo vous fera alors voyager dans les États-Unis des années 1920, en pleine prohibition [1920-1933 (dès 1846 dans le Maine !)]. Une période où l’alcool était formellement interdit, et pendant laquelle les guerres de gangs ont fait des ravages considérables dans le but de contrôler un marché très prolifique. Des guerres, opposant notamment mafieux italiens et irlandais.

    C'est du bon travail, il est toujours intéressant de savoir comment une personne est devenue ce qu'elle est, qu'il s'agisse de Capone ou de qui que ce soit d'autre. Félicitations à l'auteur pour ses recherches. (Sonia)

    Voir Mafia – Pour la curiosité, voir aussi Fédora (Mode et chapeaux)

    Prohibition : Pourquoi les États-Unis ont tenté d’interdire l’alcool

    Manifestation de l’héritage puritain américain, la prohibition a connu au début du XXe siècle une existence éphémère. Une décennie contradictoire et flamboyante.

    Les premiers clubs de nuit fleurissent aux États-Unis dans la folle décennie 1920 et les Américains, las d'une guerre dont ils viennent d’émerger, se pressent dans les tripots de boisson où l’alcool coule à flots. Le gouvernement fédéral conservateur de Woodrow Wilson tente d’endiguer le phénomène en votant la prohibition. Laquelle, en fait de réduction de l’alcoolisme, entraîne la création de milliers de bars clandestins à travers le pays, et la montée foudroyante du crime organisé.

    Voir Le crime organisé en France

    L’alcool prohibé dès 1846 dans le Maine

    Au début du XIXe siècle émerge aux États-Unis un mouvement de réforme engagé dans la lutte contre l’alcoolisme et pour la "tempérance", qui devient particulièrement actif dans les années 1840. Agents du culte, édiles et employeurs s’attachent à lutter contre ce fléau, qui atteindrait en 1836 pas moins de 500 000 personnes, et serait l’un des facteurs majeurs de désordre et de pauvreté.

    Bientôt, le mouvement de tempérance gagne les gouvernements, et les États du Nord imposent la prohibition en cascade : le Maine en 1846, le Vermont, Rhode Island et le Minnesota en 1852, puis le Michigan l’année suivante, le Connecticut en 1854 et huit autres États en 1855. En 1916, la prohibition de l’alcool fait déjà partie de la législation de 26 États sur 49, et en janvier 1919, le 18ème amendement à la Constitution, complété l’année suivante par le Volstead Act, généralise la prohibition de l’alcool à l’ensemble de l’Union. La fabrication, l’achat et la consommation de boissons à la teneur d’alcool supérieure à un demi-degré sont désormais illégales - incluant donc même le cidre et la bière.

    Puritanisme et Années folles

    La période de croissance et d’insouciance des Roaring Twenties, pendant américain des Années folles, ne se prête guère à l’abstinence, et divise le pays en deux. Une partie de l’Amérique, conservatrice et attachée encore et toujours au puritanisme des Pilgrim Fathers, renoue avec le Ku Klux Klan qui connaît son âge d’Or en 1924-1925, en faisant du combat pour la prohibition l’un de ses fers de lance. Elle pousse également le cinéma vers l’autocensure, qui aboutira en 1930 à la promulgation du code Hays. Face à elle, une Amérique plus progressiste, avide de fête et de plaisirs en cette décennie dorée, qu’on retrouve dans le roman culte de Francis S. Fitzgerald, Gatsby le Magnifique.

    Dans ces conditions, le gouvernement fédéral peine à faire appliquer la prohibition. La contrebande se développe sitôt la législation en vigueur, portée par les bootleggers qui mettent en place un marché noir lucratif. Car si les populations rurales pauvres en sont réduites à distiller leurs eaux-de-vie dans leurs alambics clandestins, la bourgeoisie urbaine se presse dans les speakeasies, des saloons nouvelle génération, plus discrets, difficiles d’accès et réservés à une clientèle aisée.

    Le triomphe d’Al Capone

    Pour les "incorruptibles" du FBI, il est alors difficile de lutter contre la contrebande dominée par des gangs : les réseaux mafieux se sont bien vite emparés de ce marché lucratif, et contrôlent désormais le trafic d’alcool, de drogue, la prostitution et les jeux d’argent. Le plus célèbre des bootlegger est sans conteste Al Capone, fils d’immigrés italiens pauvres de Brooklyn, qui connaît une ascension fulgurante à Chicago au début des années 1920. À grands renforts de fraude électorale, d’intimidation et de corruption des autorités locales, il bâtit un empire de tripots clandestins et de maisons de passe qui le rend immensément riche : en 1927, le bureau du procureur fédéral à Chicago estime à 105 millions de dollars le chiffre d’affaires de l’organisation de Capone.

    Apogée du gangstérisme, le célèbre massacre de la Saint-Valentin a lieu le 14 février 1929, lorsque Al Capone fait massacrer six membres d’un gang rival. Le crime organisé perd du même coup le soutien de l’opinion populaire, et Al Capone finit par tomber sous le joug de la justice en 1931, pour… fraude fiscale. Quant à la prohibition, la "noble expérience", selon l’expression du président américain Herbert Hoover, prend fin en 1933 avec le XXIe amendement, qui abroge le XVIIIe.

    Source Géo [archive]

     

    ALCATRAZ : La pire prison du monde - Documentaire Complet en Français - YouTube 25/02/2020 [https://www.youtube.com/watch?v=Dyy5_9Xo0Y8] Durée 44:45

    Systèmes de sécurité très innovants, surveillance constante des gardiens, courants marins infranchissables...

    L'île d'Alcatraz (Alcatraz Island) est une île située dans la baie de San Francisco à 1,92 km du port de San Francisco en Californie, dans l'Ouest des États-Unis. Elle fut nommée ainsi par les Espagnols car elle servait de refuge à de nombreux pélicans. Cette île hébergea une forteresse militaire pendant plusieurs décennies (1850-1909), puis une prison militaire (1909-1933) et une prison fédérale de haute sécurité (1934-1963). Occupé par des activistes amérindiens de 1969 à 1971, le complexe d'Alcatraz est aujourd'hui reconverti en un site historique géré par le service des parcs nationaux des États-Unis. Il est visité chaque année par de nombreux touristes et demeure un lieu d'observation des oiseaux de la baie. (Wikipédia)

     

    BONNIE and CLYDE : Histoire d'un couple de gangsters hors norme - YouTube 25/01/2021 [https://www.youtube.com/watch?v=UMVii5z44Nc] Profession gangster

    Qui est derrière la légende de Bonnie and Clyde ? Ont-ils vraiment existé ? Et pourquoi sont-ils autant populaires ? Dans ce documentaire HD en français, découvrez la véritable histoire de ce couple de gangsters, celle qui passionne depuis près d’un siècle de nombreuses personnes.

    En visionnant ce reportage, vous comprendrez que leur biographie était en réalité bien loin de ce que les films et les séries ont l’habitude de représenter. Leur vécu, plus proche du crime que de la romance, vous fera ainsi retenir leurs multiples braquages, leurs meurtres, leur cavale interminable (mention spéciale à la fameuse voiture Ford V8 *), leur histoire d’amour touchante et leur fin tragique (photos de leurs morts incluses [après une fuite en avant vouée à la tragédie qui prend fin le 23 mai 1934 à Black Lake en Louisiane dans un guet-apens tendu par la police]). Bonnie Parker et Clyde Barrow étaient leurs noms.

    Votre documentaire est très bien, il faut préciser que durant son séjour en prison, Clyde Barrow durant dix sept mois a été victime d'agressions sexuelles et de viols de la part du Caïd de la taule, Ed Crowder, celui-ci était surnommé Big Ed parce qu'il faisait 1m85 pour 90 kg. Big Ed était le protégé des gardiens qui lui permettait de "punir" les prisonniers qui ne respectait pas le code de la prison, il avait des avantages en nature comme une nourriture de meilleure qualité et plus abondante, il n'était pas obligé de travailler aussi dur que les autres, Barrow était le cadeau des gardiens à Crowder qui l'avait remarqué dès son arrivée parce qu'il était "sexy". Clyde a été violé chaque soir dans le dortoir, quand Crowder n'agissait pas dans les sanitaires. Crowder avait trente ans, il était condamné à perpétuité pour des hold-up ultra-violents, c'était un sadique qui prenait plaisir à le faire souffrir, de plus, les gardiens ont battu Clyde quand il a dénoncé le viol. Clyde a vu des gardiens abattre des prisonniers sans aucune raison, en fait ils touchaient 25 $ à chaque tentative d'évasion, il avait vu aussi un autre jeune prisonnier être tué devant lui par un prisonnier plus âgé. Clyde a fini par tuer Crowder en le matraquant et Aubray un prisonnier condamné à perpétuité a pris sur lui de se faire accuser à sa place. L'histoire de Bonnie et de Clyde est beaucoup plus complexe que l'on peut le croire, vous avez fait un très bon travail, mais il faudrait des vidéos qui durent plusieurs heures pour faire le tour de leur histoire. (Valérie)

    Voir Bonnie et Clyde : histoire d'un couple mythique (Histoire pour Tous) [archive]

    * Voir aussi L'incroyable histoire de la V8 de Bonnie & Clyde (vidéo) Projet 86

    1932 Ford V8 : le plus gros défi de la carrière d’Henry Ford (Autonews)

     

    JOHN FITZGERALD KENNEDY : Les mystères de son assassinat - YouTube 31/01/2023 [https://www.youtube.com/watch?v=_lDJGbZOrEo] Mamytwink

    Le 22 novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy, le président des États-Unis, est assassiné en pleine rue à Dallas, au Texas. Rapidement, les autorités trouvent le coupable présumé : Lee Harvey Oswald. Pourtant, Oswald clame son innocence, il dit n'être qu'un pigeon. Mais il n'a pas le temps de parler, car deux jours plus tard, il est à son tour assassiné, par Jack Ruby (de son vrai nom Jacob Rubistein), un propriétaire de boîte de nuit. Au fil des enquêtes, la version officielle est remise en cause. JFK n'aurait pas été la victime d'un tueur solitaire, mais d'une vaste conspiration impliquant les plus puissants parrains de la mafia.

    Voir Elizabeth II Inusable

    Écouter aussi Qui a tué Kennedy ? (YouTube audio 03/05/2020) Europe 1. Invité : Vincent Quivy, journaliste, historien et auteur de "Qui n'a pas tué John Kennedy ? Des faits avérés aux théories les plus folles" chez Seuil.

    JFK dérangeait parce qu'il voulait s'attaquer à la FED et maintenir le billet vert sur l'étalon or, et il y aussi ses prises de positions sur Dimona, centre nucléaire d'un petit état dont on a pas le droit de parler si on appartient pas au club. (internaute Jacques)

    [40:20] Oswald a été le pigeon de l'affaire, et c'est pour l'empêcher de parler que Ruby l'a assassiné. (internaute Jérôme)

     

    CHARLES MANSON : Le démon d'Hollywood - YouTube 30/08/2023 [https://www.youtube.com/watch?v=pz0NsFnojsUDocumentaire Complet en Français

    En 1968 Charles Manson auteur compositeur et Guru est un musicien très en vue à Los Angeles. À peine un an plus tard il est considéré comme l'homme le plus dangereux au monde et beaucoup de gens ignorent à quel point. Charles, avec ses entrées dans le milieu musical, a produit avec succès des artistes tels que les Birds ou Brian Wilson et les  Beach Boys...

    Sa musique n'est vraiment pas terrible, sa voix n'est clairement pas agréable à entendre, je ne comprends pas les personnes du reportages dire que sa musique était bonne... Sans parler que cette génération est responsable de la décadence morale actuelle... (internaute Damien)

    Aujourd'hui les sectes s'appellent les "wokes"... ou "veg". (des internautes)

     

    LES TUEURS LES PLUS TERRIFIANTS et leurs crimes atroces - YT 15/09/2023 [https://www.youtube.com/watch?v=f-82PEvQvg4] Durée 1:38:05 True Crime Stories

    Des policiers du Connecticut croient qu'une femme disparue a en fait été assassinée. Après 14 ans de recherche on retrouve un squelette dans un puits. L'enquête entourant l'homicide d'un homme est bloqué mais le mystère est résolu lors du décès de son père. Comment le profilage psychologique peut être utilisé pour appréhender des criminels. Dans cet épisode, les "profileurs" se penchent sur "Le Vampire Tueur de Sacramento", "Le Clown Meurtrier" et Mike DeBardeleben... – Les Nouveaux Détectives

    Mais au-delà de ces "faits divers", dans cette vidéo captivante se trace en filigrane la face sombre de la société américaine d'aujourd'hui par le biais des commentaires de policiers, d'autres professionnels impliqués dans les enquêtes ou de témoins...

     

    Asie – Japon

     

    YAKUZA & MAFIA JAPONAISE : Leur histoire - YouTube 18/03/2022 [https://www.youtube.com/watch?v=1BHsXVsl3VU]Durée 1:03:34 Profession gangster

    - Rectification à 5:20, il ne s’agit pas de l’empereur japonais mais du dirigeant militaire du Japon. 

    - Rectification à 33:46, les attaques kamikazes ne commencèrent qu’en 1944, il est donc plus approprié de dire ici "à la façon kamikaze de la Seconde Guerre mondiale".

    Tout le monde a déjà entendu parler du mot yakuza, et pourtant peu connaissent véritablement cette mafia japonaise. Dans ce documentaire en français (2022), nous allons plonger dans leur histoire. Connus pour leurs tatouages et leurs doigts coupés, les yakuzas ont en fait une histoire assez vaste et complexe.

    Pour essayer de mieux la comprendre, nous allons tout d’abord voir l’origine du yakuza, puis nous verrons au fil des siècles et des décennies l’évolution de cette pègre, jusqu’à arriver à la nouvelle génération de yakuzas.

    Nous parlerons notamment des grands parrains et mafieux yakuzas, tels que Kazuo Taoka, Kakuji Inagawa, Susumu Ishii ou Yoshio Kodama. Mais aussi des grands syndicats criminels au Japon, comme le Yamaguchi-gumi, l’Inagawa-kai et le Sumiyoshi-kai.

    Dans ce reportage, vous aurez également des anecdotes croustillantes sur l’histoire des gangs yakuzas : la fois où une femme yakuza a dirigé le plus grand syndicat du Japon, l’alliance entre les yakuzas et le cartel de Cali dans le trafic de cocaïne, les guerres de gangs entre différentes factions yakuzas et plein d’autres.

    Voir Une brève histoire des kamikazes

     

    Europe - Angleterre

     

    THOMAS BECKET : Son meurtre à Canterbury en décembre 1170 - Documentation

    La pièce peut-être la plus émouvante de l’exposition de l’hôtel de la Marine1, consacrée au Moyen Âge anglais, a été réalisée chez nous. Il s’agit d’une des châsses2 de saint Thomas Becket appartenant à une série de reliquaires produits à Limoges dans les années 1180-1200. Cette petite châsse dorée, émaillée de bleu, représente avec finesse un des plus grands scandales de l’Angleterre médiévale :

    le meurtre sanglant, en décembre 1170, de l’archevêque de Cantorbéry3, alors même qu’il était en train de célébrer un office dans la cathédrale.

    Le crime a été commis par quatre chevaliers de l’entourage royal à la suite d’une longue querelle politico-religieuse entre l’archevêque et Henri II.

    Thomas Becket est canonisé seulement trois ans plus tard, ce qui oblige le roi d’Angleterre à venir honteusement faire pénitence sur sa tombe…

    Ce meurtre, c’est le sujet d’un des morceaux interprétés avec beaucoup de talent par le duo Les Trouveurs lors des "Intermèdes chantés" qu’ils ont proposés au cours de la nocturne du vendredi [septembre 2023] à l’hôtel de la Marine. The grain of wheat lies smothered by the chaff, the just man slain by the sword of sinners – "Le grain de blé est étouffé par la paille, l’homme juste tué par l’épée des pécheurs" – traduction d’une des pièces chantées pour la fête de saint Thomas Becket dès la fin du XIIe siècle.

    1. L’hôtel de la Marine, sur la place de la Concorde [Paris], accueille [jusqu'au 07 janvier 2024] une exposition intitulée "Trésors médiévaux du Victoria and Albert Museum : quand les Anglais parlaient français". On peut y voir plusieurs belles pièces médiévales… mais aussi en entendre. (Causeur)

    2. Une châsse (latin capsa "boîte, caisse" puis "cercueil") désigne généralement un reliquaire contenant le corps d'un saint (entier ou sa plus grande partie) voire de deux ou trois si par exemple des saints ont été martyrisés ensemble. Il s'agit donc d'une sorte de cercueil-reliquaire. Certaines châsses sont des chefs-d'œuvre d'orfèvrerie (Wikipédia). PHOTO "Châsse de saint Thomas Becket © The Al Thani Collection 2023. All rights reserved. Photographie par Marc Domage".

    3. Canterbury, ou en français Cantorbéry, est une cité du Kent, dans l'extrémité sud-est de l'Angleterre, sur la rivière Stour, à 86,4 km de Londres, célèbre pour sa cathédrale. C'était un lieu de pèlerinage au Moyen Âge. Les vieux remparts, construits à l'origine par les Romains, entourent le centre médiéval où se côtoient rues pavées et maisons à colombages. La cathédrale de Canterbury, fondée en 597 après J.-C., est le quartier général de l'Église d'Angleterre et de la Communion anglicane. Son architecture mêle des éléments gothiques et romans dans les sculptures en pierre et les vitraux.

    Source principale Causeur 25/09/2023 [archive sans vidéo1 – vidéo2]

    Voir aussi Saint Thomas Becket

     

    JACK L'ÉVENTREUR : Septembre 1888... Alain Decaux raconte Archive INA - YouTube 29/01/2020 [https://www.youtube.com/watch?v=KPtBIpuIWSs] Durée 58:07

    Autre vidéo - Toute l'Histoire [https://www.youtube.com/watch?v=otARNrRUR3s] Durée 1:09:25 - YouTube 13/05/2022 © de cette émission datant de 2007

    Les internautes prennent la parole

    D'entrée de jeu : "1er tueur en série de l'histoire moderne" ce qui est faux, nous en avons eu un exemple en France quelques années avant [?] avec Joseph Vacher. Et puis pas sûr pour la bête du Gévaudan si on prend en compte une intervention humaine alors on est loin devant...

    Des hypothèses, rien que des hypothèses, on ne saura jamais la vérité :

    Parait-il que ce serait un policier qui tuait. Cela s'est arrêté après sa mort.

    Ils ont tous voté que Mawerik était non coupable, c'est normal, sinon leur petit samedi à la chasse de Jack l'éventreur n'aurait plus de sens et n'aurait plus lieu.

    De son vrai non Aaron Kosmensky, juif polonais fuyant les pogroms tsariste identifié à l'époque par un un témoin mais qui s'est rétracté (étant lui-même juif il ne voulait pas être le responsable de la pendaison de Aaron, qui fut identifié un siècle plus tard grâce à l'ADN. Bref à la même époque, tout le contraire de l'affaire Dreyfus)

    De toute façon même si on avait la preuve irréfutable... les gens ne veulent pas connaitre la vérité... ils veulent que le mystère demeure... Il a été évoqué le directeur du journal qui était au bord de la faillite juste avant les meurtres et qui a fait fortune... après. Il connaissait bien le quartier et avait tout à y gagner... qui sait.

    L'histoire concernant la famille royale est la plus crédible contrairement à ce qui se dit ici, d'autant que celui-ci a avoué, le duc étant de ses amis, et avait contracté la syphilis qui avait provoqué chez ce jeune homme une forme de démence qui a conduit à son internement.

    Et si c'était une femme ?

     

    DOCTEUR DEATH : Cet homme a tué plus de 250 patients - YouTube 07/07/2022 [https://www.youtube.com/watch?v=YfqU4BitWrI] Durée 45:17 True Crime Stories

    Série "Diagnostic : Inconnu". Dans une ville d'Angleterre, le Dr. Harold "Fred" Shipman était connu pour être un médecin dédié, travailleur et adorait la communauté dans laquelle il vivait. Il a passé toute sa vie à gagner la confiance de ses patients et le respect de ses collègues. Et pendant 25 ans, personne ne soupçonnait que le docteur de la ville enchaînait un taux de mortalité qui ferait de lui un des tueurs en série le plus prolifique de l'histoire.

    Internautes. Merci pour ce reportage. Il faut rendre hommage au courageux chauffeur de taxi qui s'est montré très vigilant et très lucide dès le départ, et à la fille qui a dénoncé le faux testament. Sans eux et leurs doutes, les meurtres d'autres braves gens auraient perduré. Grâce à leur perspicacité, cette macabre histoire a été élucidée. C'est une honte, salir ainsi la profession et surtout endeuiller des pauvres familles. Que faire si l'on ne peut avoir confiance dans le "monde soignant" ? Tout cela demande réflexion.

     

    Europe - France

     

    VIDOCQ : Le flic le plus redoutable de l'histoire - YouTube 22/03/2020 [https://www.youtube.com/watch?v=kWTqJegG74c] Durée 13:04 La Folle Histoire

    Ancien bagnard devenu flic puis détective privé, qui était Eugène-François Vidocq ?

    Ce que retiendra la postérité, c’est qu’Eugène-François Vidocq (1775-1857) fut, grâce au succès de ses Mémoires parus sous la Restauration (1814-1815) le père du roman policier. D’abord ses récits, probablement très arrangés, constituent une mine pour un auteur à la recherche de sujets. D’autre part, l’homme lui-même fut l’un des premiers détectives privés de notre histoire, ayant fondé une agence au service des particuliers après son éviction de la police officielle. (Source et suite France Archives [archive])

    Documentation

    Depuis la fin du Directoire jusqu'aux premiers temps de la Restauration, la Terreur persista dans la région riche en belles cultures qu'on appelait jadis le Santerre et qui s'étend de Montdidier à Péronne et d'Amiens à Beauvais. Durant ces vingt années, des bandes de mystérieux et insaisissables brigands ravageaient les campagnes, brûlaient les fermes [...] et pour peu qu'on fît mine de résistance, égorgeant les femmes, assommant les hommes [...] Le comte d'Allonville, alors préfet de la Somme, fit part au ministre de l'intérieur de cette inextricable situation ; le ministre en parla au préfet de police, lequel confia la chose à Vidocq. Vidocq, aventurier et forçat repenti, ainsi que chacun sait, était à cette époque le chef d une bande de policiers louches, recrutés par lui, qui rendait de grands services au gouvernement. Il estima l'affaire intéressante et déclara qu'il se chargeait de la mener à bonne fin, pourvu qu'on lui donnât carte blanche...

    Source et pour la suite : Histoire de brigands (Petites histoires) PDF

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    JACQUES-JOSEPH DURAND : 1819 Le bourreau assassin de Laval - Documentation.

    Jacques Joseph Durand, né à Laval (53-Mayenne) le 15 ventôse an V (5 mars 1797), et mort guillotiné le 19 octobre 1819 dans la même ville, est un criminel ayant perpétré avec trois complices un assassinat appelé Le crime de la rue de Paradis. Comme il exerçait la fonction d'exécuteur des hautes œuvres, les journaux le surnommèrent Le bourreau assassin de Laval.

    Laval, rue de Paradis, début du XXe siècle.jpg

    La rue de Paradis, au début du XXe siècle. Une rue qui n'est pas sans charme... Malgré le drame de février 1819. | Service Patrimoine de la Ville de Laval https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/laval-53000/les-deux-crimes-sordides-de-la-rue-de-paradis-4378900

    Jacques Joseph Durand est le fils de Jacques François Durand, exécuteur à Château-Gontier (Mayenne) et de son épouse Françoise Dupuy, elle-même fille de Bourreau.

    Être l'héritier d'une famille de bourreau * n'est pas chose facile à assumer : on est traité en paria et refusé dans toutes les écoles. Quand ces enfants sont en âge d'embrasser une profession, ils ne peuvent qu'accéder à ce métier, sinon ils doivent partir loin de chez eux et changer de patronyme, ils n'ont guère d'autre avenir possible à l'époque.

    * Voir extrait de cette vidéo à partir de 40:03

    Comme le veut une tradition bien établie, "dès l'âge de 11 ou 12 ans, les enfants assistent leur père dans les exécutions. Entre 16 et 18 ans, ils peuvent le remplacer." L'Administration confie aux fils la charge de leur père à la mort de celui-ci, qui deviennent ainsi titulaires du poste. On est donc bourreau de père en fils. "Il est marqué du sceau de l'infamie en raison de son office (son métier). C'est un paria" explique Amélie de Sercey-Granger, médiatrice du patrimoine à la Ville de Laval

    Quelques commentaires d'internautes

    autour de la vidéo Profession Bourreau (YT 26/01/2023) Notre Histoire

    Documentaire, diffusé sur Arte en 2000 pour les 20 ans de l'abolition de la peine de mort en France, unique, très rare (de par le sujet traité) (un internaute)

    Erratum à 46:29 Bonnot n'a pas été décapité, il a été tué par la police de six balles dans le corps.

    Danton "Montrez ma tête au peuple elle en vaut la peine !" 

    Landru "Je n'ai qu'une tête a vous offrir !"

    La tour César de Provins et la maison du bourreau non visitable, la dynastie des Samson en était originaire. Il y avait le bourreau qui exécutait et le tourmenteur qui torturait. Il était aussi fossoyeur, On l'appelait "Monsieur de..." (par exemple s'il était de Paris "M. de Paris") et il avait le droit de porter l'épée. Le pain qui lui était destiné était retourné par le boulanger.

    Le reportage, intéressant au demeurant, pêche pour n'évoquer qu'à peine le Moyen Âge, où la sentence de mort était tout de même rare. MAIS pourquoi ne pas parler de "Capeluche" bourreau de Paris pendant la guerre entre Armagnacs et Bourguignons, ou de "Geoffroy Thérage" bourreau de Rouen et exécuteur de "Jeanne D'Arc" ?

    Il faut "attendre" la Terreur pour systématiser la "prescription". Les bourreaux avaient des principes stricts, ils n'étaient pas des vauriens notamment durant la Saint-Barthélémy où lorsque les ligueurs se sont rendus dans le quartier des bourreaux pour leur demander de les "assister" à exécuter les protestants, lesdits bourreaux leur ont répondu que tant qu'il n'y avait pas de décision de justice ordonné par les autorités compétentes ils ne mettraient pas en place le gibet.

    Il y avait toujours foule au début du XXe siècle lorsque les exécutions étaient encore publiques. Il y a une vidéo sur le dernier guillotiné en public en France, Eugène Weidmann en 1939, il y avait foule... c'est la nature humaine, hélas. Si la peine de mort était rétablie, ça recommencerait tout pareil... Même lorsque la peine de mort était infligée en douce (si on peut dire) entre les quatre murs d'une prison, cela donnait de bons papiers aux journalistes... et faisait grimper les ventes !

    L’exécution de droit commun est abolie. Cependant le "droit de vie et de mort" reste toujours dans les prérogatives du chef de l’État. La décision de la mise à mort extra judiciaire par le service action (opération homo) ou tir de drone.

    Témoignage de Patrick : "Mon beau-père était patron du garage de la prison de Fresnes et en charge de l'organisation du transfert de la guillotine. Il était présent à l'exécution de Buffet/Bontemps (avec R. Badinter). Après l'abolition, il a participé au démontage de la machine et Chevalier lui avait donné en souvenir une petite clef servant à peaufiner le parfait équerrage des montants verticaux. Nous avons fait don de cette clef au Musée de la Police à Paris."

    Voir Ce qu'est un (vrai) bourreau (Tussaud, musée de cire)

    Voir plus bas LA GUILLOTINE : une histoire française

    Voir aussi Armes de justice

    Dans ce contexte particulièrement difficile, Jacques devient un mauvais garçon, ivrogne et bagarreur, ce qui lui vaut d'être surnommé "le bandit".

    Ce 5 février 1819, la rue de Paradis à Laval se transforme en enfer

    On découvre François Busson, un veuf de 69 ans, sauvagement assassiné dans son manoir de la rue de Paradis à Laval. Jeanne-Louise Bergue, dite "Petite Louison", sa jeune domestique d'une vingtaine d'années, gît devant la porte d'entrée, dans une mare de sang, partiellement décapitée. "La maison de François Busson, propriétaire terrien assez aisé, a été pillée", indique Amélie.

    Le procureur du Roi, Jacques-Ambroise Duchemin de Villiers (1764-1846), en déduit qu'il s'agit-là du "travail d'un spécialiste". Il n'est pas loin de la vérité. Comme sur le moment rien ne permet d'identifier le ou les assassins, il fait placarder le 17 février un appel à témoins :

    « Avis
    Le vendredi cinq février 1819, vers trois heures après midi, on a découvert que Monsieur Busson, propriétaire, demeurant à Laval, avait été assassiné dans sa maison, avec sa domestique.
    Les magistrats s'y sont transportés. Les corps des deux victimes offraient de larges plaies au col et à la tête, faites avec des instruments tranchants.
    Des armoires et des coffres avaient été forcés, et il paraît qu'on y a volé des sacs d'argent.
    Tout annonce que le crime affreux a été commis la veille, jeudi quatre, de six heures à huit heures du soir.
    Les autorités civiles et militaires, et tous les particuliers, qui pourraient découvrir quelques indices ou renseignements propres à convaincre les coupables, sont invités à les communiquer au Procureur du Roi près le tribunal de première instance de Laval, département de la Mayenne, soussigné. »

    Au bout de quelques semaines d'enquête sur ce sordide double crime, le 24 mars précisément, les soupçons se portent dans un premier temps sur l'ancienne domestique de François Busson, une certaine Marie Lorillard, mariée à Marin Barreau *, qu'il avait licenciée peu de temps avant sa mort à cause de plusieurs vols qu'elle avait commis. François Busson avait en effet constaté la disparition de quelques-unes de ses plus belles pièces d'argenterie, de nombreux vêtements, de bois de chauffage, etc.

    * Pour une meilleure compréhension de l'histoire, nous gardons son nom de jeune fille, Lorillard, étant donné que sa belle-sœur porte le même nom, Marie Barreau.

    Cette Marie Lorillard Barreau a aussi un amant qui n'est autre que Jacques Durand. Bourreau tout comme son père, âgé de 22 ans, l'homme a un sérieux penchant pour la boisson et la bagarre. "Les gens du quartier l'appelaient Le Bandit", rappelle Amélie. Pour autant, Marie Lorillard est-elle l'auteur de ces meurtres ? À ce stade, rien n'est sûr.

    Des arrestations

    Rien de décisif donc, jusqu'à ce que, le 6 avril, coup de théâtre, le fils de Marie et Marin Barreau, 3 ans, déclare naïvement que son père aurait tué François Busson "pour avoir de l'argent". Le couple est immédiatement incarcéré dans le château-prison de Laval.

    Deux mois après, le 7 juin, un coup de filet permet d'interpeller et d'incarcérer plusieurs personnes qui, à un titre ou un autre, ont participé au crime quatre mois auparavant : Jean Peccate, cordonnier, et Pierre Robert, jardinier, sont suspectés d'avoir fait le guet rue de Paradis pendant le crime.

    Un tisserand nommé Pierre-François Réguereau et son épouse Perrine, Julien Renault, boucher et un certain Jacques-Joseph Durand sont également arrêtés.

    Les faits exacts sont établis, en témoignent les procès-verbaux de l'époque

    Le procès dure dix jours, en juillet 1819. Près de 130 témoins sont auditionnés. Cinq mois après le double meurtre de la rue de Paradis, la vérité est dévoilée au grand jour.

    Le 4 février, peu avant 19 h, Marie Lorillard, son époux Marin Barreau, sa belle-sœur Marie Barreau et son amant Jacques Durand pénètrent dans la maison de François Busson qui est en train de dîner et ne sait pas encore que ce sera son dernier repas...

    Tandis que Jacques Durand se jette sur le vieux monsieur et le maîtrise avec l'aide de Marin Barreau, Marie Lorillard totalement ivre se livre littéralement à un véritable "massacre" sur la personne de son ancien employeur. "J'étais comme enragée ! J'avais bu de l'eau-de-vie et du vin, indique l'ancienne domestique de François Busson. J'aurais pu tuer dix personnes".

    Meurtre avec préméditation, vol, complicité de recel

    En juillet 1819, cinq mois après le double assassinat, à l'issue du procès de dix jours, Jacques Durand et les trois membres de la famille Barreau sont condamnés à mort pour meurtre, vol et complicité de recel. Ils seront exécutés par décapitation.

    L'histoire ne retiendra pas ce qu'il advint des autres inculpés, comparses ou receleurs, protagonistes du double crime de la rue de Paradis. D'autre part, on ne sait rien du meurtre de la "Petite Louison", et on ignore ce qu'est devenu le garçonnet de 3 ans, fils de Marie et Marin Barreau.

    Le 19 octobre 1819, une place de bourreau à Laval est officiellement à prendre

    L'histoire remontera jusqu'à nous la difficulté qu'ont eue les autorités de l'époque à trouver un bourreau pour guillotiner le condamné Jacques Durand, lui-même exécuteur en titre... Il fallut lui trouver un remplaçant pour exécuter la sentence.

    Ce ne fut pas chose facile, car la plupart des bourreaux de l'Ouest de la France avaient un lien de parenté avec lui. Finalement, un bourreau venu spécialement d'Angers procéda à la quadruple exécution.

    Jacques Durand et Marin Barreau sont guillotinés sur la place du Champ-de-Foire à Laval (proche du secteur de l'actuelle place Hardy-de-Lévaré) le 19 octobre 1819 à 12h30, puis Marie Barreau et Marie Lorillard subissent le même châtiment à 13h1.

    Note de Wikipédia

    1. État civil de Laval, 1819 D, 4E 159/87 vue 78. Actes 397 à 400 (plutôt maigre comme doc, à creuser...)

    Sources

    Mikaël Pichard "Les deux crimes sordides de la rue de Paradis" [archive] Ouest-France 19 juillet 2016

    Wikipédia

    Autre documentation

    C.-F. Oger du Rocher "Les Messieurs de Laval" Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne no 59,‎ 1945, pp 53-67

    Un roman historique a été écrit sur cette affaire : Émile Delta "Le crime d'un bourreau de Laval : roman local historique" Paris, Maison française d'édition, 1907

     

    JOSEPH VACHER : L'affaire Joseph Vacher a défrayé la chronique judiciaire à la fin du XIXe siècle - Documentation

    Joseph Vacher (1869-1898) est considéré comme l'un des premiers tueurs en série français. Joseph Vacher est un cas judiciaire à plusieurs titres. "Tueur en série" au sens commun du terme mais non juridique - car il ne fut condamné que pour un seul meurtre - Vacher a fait l’objet, de la fin du XIXe siècle à nos jours, de nombreux travaux relatifs à ses crimes, à sa personnalité, à ses écrits et à l’enquête qui a permis son arrestation. Cette enquête et la relation établie entre Joseph Vacher et le juge d’instruction Émile Fourquet ont d’ailleurs été très bien rendues dans une étude de Jacques Dallest ainsi que dans l’excellent film Le Juge et l'Assassin (1976) réalisé par Bertrand Tavernier. (journals.openedition.org)

    La mémoire de cette affaire nous a été transmise par ce film. Derrière les noms de l'assassin "Bouvier" (interprété par Michel Galabru, sur les conseils de Phillipe Noiret, un rôle qui lui a fait obtenir un césar en 1976) et du juge "Rousseau" (interprété par Philippe Noiret) il y a Joseph Vacher (1869-1898) que l'on désigna en son temps comme un "tueur de bergers" ou encore le "Jack l'éventreur du Sud-Est". Et derrière le juge Rousseau, il y a le juge Émile Fourquet (1862-1936) qui a mené l'instruction de l'enquête ayant permis de juger Vacher en 1898 et son exécution le 31 décembre 1898 à Bourg-en-Bresse (Ain).

    L'histoire résumée

    Joseph Vacher, surnommé le "tueur de bergers"1 ou le "Jack l'Éventreur du Sud-Est"2, est un sergent réformé devenu vagabond3, né le 16 novembre 1869 à Beaufort (Isère) et mort exécuté le 31 décembre 1898 à Bourg-en-Bresse (Ain).

    Notes de Wikipédia

    1. "Le tueur de bergers" [archive] sur Gallica (28 octobre 1898, p.3)

    2. "Arrestation du tueur de bergers" [archive] dans Le Petit Journal (09/10/1897, p.3) sur Gallica – Surnommé The French Jack the Ripper dans la presse anglo-saxonne de l'époque.

    3. Le vagabondage désigne communément le style de vie de celui qui vit de manière permanente sans adresse et sans emploi fixe, volontairement ou non, le "sans feu, ni lieu", errant de ville en ville, à la différence du mendiant qui se fixe sur un territoire. L’expansion rapide des foires, à partir du Xe siècle, va cristalliser le phénomène de l’errance et codifier même le principe du voyage. Les passeports (à partir du XVe siècle en France) ont souvent été des moyens de répression à l'égard du vagabondage et autres sans-papiers ou "gens sans aveu". Juridiquement, le vagabond était souvent celui qui était inconnu à l'endroit où il se trouvait, qui ne possédait aucun passeport ou autre certificat d'identité ou de bonnes mœurs, et ne pouvait se faire "avouer" (reconnaître) par quelqu'un. Le vagabondage était alors lourdement réprimé ; le délit de vagabondage n'a disparu du droit français qu'en 1992.

    Sorti comme "guéri" d’un asile psychiatrique en 1894, l'Isérois Joseph Vacher devient un tueur en série itinérant opérant essentiellement dans la région de Lyon, et au hasard au cours de ses pérégrinations. Ses cibles sont essentiellement des personnes isolées, ne lui opposant que peu de résistance.

    Considéré, après Martin Dumollard, comme l'un des premiers "tueurs en série français", il fut arrêté en 1897 par des villageois. Soupçonné d'être l'auteur d'une cinquantaine de crimes1, dont l'égorgement d'au moins vingt femmes et adolescents, par la suite mutilés et violés, il n’avoua que onze meurtres, sadiques et particulièrement violents, commis entre 1894 et 1897, en grande majorité sur des mineurs, comprenant des sévices sexuels post-mortem, et refuse d'assumer les meurtres crapuleux.

    1. Le crime désigne la catégorie des infractions les plus graves, catégorie plus ou moins vaste suivant les pays et systèmes juridiques. Le terme provient du latin crimen, qui signifie en latin classique "accusation" ou "chef d’accusation" puis, en bas latin, "faute" ou "souillure".

    L’homme sera jugé le 26 octobre 1898 à la cour d’assises du département de l’Ain. Il sera reconnu finalement coupable d’un seul de ses odieux assassinats1, en dépit d'un séjour en institution psychiatrique et d'un comportement excentrique, jugé irresponsable pour les autres. Il finira guillotiné le 31 décembre 1898, après un recours en grâce qui lui sera refusé.

    1. Un assassinat est, en France, un meurtre commis avec préméditation ou d'autres circonstances considérées comme aggravantes. Dans d'autres pays francophones, le terme n'est pas utilisé juridiquement ou peut se référer à un meurtre non prémédité. Pour l'anecdote, certaines sources indiquent que l'utilisation du haschich, de l’arabe حَشِيش, ḥašīš ("foin", "herbe"), a fini par donner le mot "assassin"...

    La médiatisation de cette affaire réside surtout dans les controverses soulevées par la responsabilité pénale et le déséquilibre mental de l’ancien sergent Joseph Vacher, un vif débat sur le thème "santé mentale et responsabilité pénale", dirons-nous aujourd'hui.

    L’enquête qui a permis son arrestation constitue encore de nos jours un exemple dans l’histoire de l’instruction. Cette enquête a jusqu'ici quelque peu occulté la question de l’expertise mentale de Vacher. Il s’agira de montrer que celle-ci a sa part dans l’exemplarité de l’affaire en ce qu’elle s’inscrit à un tournant de l’histoire de la responsabilité pénale. (journals.openedition.org)

    Ce procès est également évoqué dans bon nombre de réflexions sur les manières d'aborder le problème du vagabondage à la charnière entre les XIXe et XXe siècles en France. Joseph Vacher a laissé plusieurs lettres, adressées pour la plupart à sa famille, aux médecins chargés de l'examiner ou à ses juges.

    Pour essayer de comprendre les problèmes comportementaux de Vacher

    L’enfance de ce tueur en série est très peu connue. Nous savons qu’il naquit le 16 novembre 1869 dans le département de l’Isère, dans la région de Rhône-Alpes, en France. Il était le quinzième et dernier enfant d’un couple de paysans. Son frère jumeau mourut étouffé lorsqu’il avait un mois.

    Certains racontent que vers 1879 [à 10 ans ?!] Vacher contracta une maladie vénérienne avec une prostituée. Toujours selon cette histoire, l’infection que provoqua cette maladie entraîna l’ablation d’un testicule. [...] Vacher aurait commis son premier meurtre à l’âge de quinze ans [1884]. La victime était un jeune garçon de dix ans qu’il viola et tua. [...]

    Même s’il fut nommé sous-officier, Vacher en vint à croire que son service militaire n’était pas reconnu à juste titre et tenta, par désespoir et en signe de protestation, de se trancher la gorge. Malgré cette tentative de suicide, il resta dans les rangs et bénéficia d’une nouvelle promotion.

    En juin 1893, il fit sa demande en mariage à Louise Barrand, une jeune domestique, qui l’accueillit par un éclat de rire. Il tenta de tuer la jeune fille, mais son arme s’enraya. Avant l’arrivée de la police, il tenta de se suicider en se tirant une balle dans la tête. Même s’il survécut, la balle resta logée dans son crâne, ce qui provoqua une paralysie de la partie droite de son visage. Son œil droit fut touché. On estime que cette balle est la cause des dommages cérébraux, des maux de tête et de l’instabilité mentale dont Vacher souffrit toute sa vie.

    Vacher fut envoyé dans un asile à Dôle. Là, on diagnostiqua sa paranoïa ainsi que ses hallucinations et il fut transféré six mois plus tard à l’asile de Saint-Robert en Isère. Le 1er avril 1894, on considéra qu’il était guéri et il recouvra sa liberté. Sans foyer, incapable de travailler, Vacher se mit à vagabonder sans but dans la campagne du sud-est de la France. Des témoins le décrivirent comme un personnage sale et difforme. Son œil droit semblait constamment suppurer. La paralysie partielle de son visage l’empêchait de s’exprimer de manière intelligible.

    Curieuses-histoires

    Un livre

    L'ouvrage de Marc Renneville, "Vacher l'éventreur. Archives d'un tueur en série" (prix Sade de l'essai 2020), est composé de deux parties. La première présente l'affaire pour en comprendre les enjeux et proposer une lecture montrant combien la neutralisation d'un tueur en série constitue un défi pour la justice. La seconde est un dossier documentaire. Ce dossier comprend la réédition du livre que l'expert criminologue Alexandre Lacassagne (1843-1924) a consacré au cas : Vacher l'éventreur et les crimes sadiques. Ce livre publié en 1899 est ici réédité en intégralité et corrigé sur plusieurs erreurs factuelles. Le dossier permet au lecteur de suivre l'affaire en ayant accès à de nombreuses pièces originales restées une part inédites. Il contient notamment tous les écrits connus de Joseph Vacher, ses interrogatoires, les complaintes chantées au temps de l'affaire et un entretien avec Bertrand Tavernier ("De Vacher à Bouvier"). Il compte également un cahier iconographique de 96 pages.

    Histoire des sciences et justice pénale

    Les sources et pour en savoir plus

    Curieuses-histoires [archive] (histoire détaillée et belle iconographie)

    Histoire des sciences et justice pénale [archive]

    journals.openedition.org [archive]

    Tribune de Lyon (l'essentiel en quelques lignes)

    Wikipédia (pour des compléments d'infos)

     

    MONSIEUR LANDRU de Gambais - inter docs YouTube 13/08/2023 [https://www.youtube.com/watch?v=qXFIay8pT5E] Durée 1:10:42

    "Vous dites que j’ai tué onze personnes, montrez-moi leurs cadavres !"

    C'est la défense de Landru, soupçonné du meurtre de dix femmes [et 1 homme] après avoir fait main basse sur leurs économies.

    Alain Decaux retrace l'histoire de l’homme au regard de loup, guillotiné en 1922. Le récit d'Alain Decaux est illustré par des photographies de Landru, de ses victimes et de son procès, des images d'archives de l'époque de l'après-guerre mais aussi de fictions comme le film Landru de Claude Chabrol ainsi que la série télévisée Les Brigades du tigre créée par Claude Desailly.

    Quel plaisir de retrouver Alain Decaux ! Quel bonheur, toute une époque... Captivant Alain Decaux, le plus grand historien de tous les temps ! Rien d'égal à cette émission.

    L'Affaire Landru en 1919 : les témoins racontent - France Culture 20/03/2021

    [https://www.youtube.com/watch?v=Eh5xKjUOFLQ] Durée 5:31

    Quelques années après la condamnation à mort d'Henri-Désiré Landru en 1922, enquêteurs, journalistes, témoins clés de l'affaire, se souviennent de cet homme énigmatique, diabolique. En 1956, au micro de l'émission de La Chaîne parisienne "Soyez témoin", ils retracent eux-mêmes le fil de ce terrible fait-divers.

    Entre 1914 et 1919, il a assassiné 10 femmes [+ 1 homme, fils de l'une d'entre elles] séduites via des annonces matrimoniales. Landru, c’est l'un des premiers tueurs en série français, “le Barbe-bleue de Gambais”. Des témoins se souviennent de cet homme et de son exceptionnel procès. Alors que la plupart des hommes sont partis combattre au front, Landru séduit sous divers pseudonymes 10 femmes - célibataires ou veuves. Puis les assassine pour leur argent. Et en brûle le corps dans la cuisinière de sa maison de campagne, à Gambais. Individu pointilleux, il prend un billet de train aller-retour de Paris pour lui, et un aller simple pour chacune d'elles, avant de récupérer leur petit pécule.

    Qu'est-ce qu'un "tueur en série" ?

    La locution serial killer (anglicisme pour "tueur en série") s'est imposée progressivement aux États-Unis à compter des années 1970-1980 en tant que terme technique policier1. Toutefois, les criminels qui tuent sans motif apparent ont toujours existé. À la fin du XIXe siècle, Krafft-Ebing les désignait comme des "monstres psychosexuels"2.

    1. (pp 17-18) Aurélien Dyjak (préf. Laurent Mucchielli, postface Alban Bouvier) "Tueurs en série : l'invention d'une catégorie criminelle" Presses universitaires de Rennes, coll. "Essais" 2016 (ISBN 978-2-7535-5059-9)

    2. Psychopathia sexualis, de Richard von Krafft-Ebing, est un ouvrage paru en 1886 à Stuttgart (capitale du Land de Bade-Wurtemberg dans le Sud de l'Allemagne), destiné à servir de manuel de référence aux médecins légistes et aux magistrats. Suite dans Wikipédia

    Des internautes tentent d'expliquer

    "[Landru] est un des premiers tueurs en série français..." Avec Gilles de Rais * au Moyen-Âge par exemple (ce n'est pas un phénomène de l'ère moderne, ils ont toujours existé). Ou Joseph Vacher, le premier "tueur en série" identifié comme tel par le magistrat Fourquet, dans les années 1890.

    * [archive] – Rais, Retz, Ray... j'en perds mon latin ! Entre son nom en ancien français, en français moderne et son titre baron de Retz. Avec autant de choix, on a beau se planter à l'interro, on aura quand même le moyen d'avoir juste. Ceci dit, si Gilles de Rais a peut-être été victime d'une machination ecclésiasto-familiale il n'en reste pas moins une figure archétypique du tueur en série. Cependant, on n'en a pas la preuve absolue.

    Le "tueur en série" est un psychopathe ou sociopathe et des troubles mentaux sont recensés depuis l'Antiquité. Pour être considéré comme tel, un tueur en série doit faire plus de 3 victimes sur plusieurs jours, avec meurtres distincts. Les tueurs en série n'auraient pas que la motivation du meurtre en lui-même. Leurs objectifs peuvent être variés et beaucoup sont d'ailleurs d'ordre sexuel - Ted Bundy par exemple, il y en a bien d'autres... Mais... les tueurs en série sont décidément très similaires...

    Qualifier Landru de "tueur en série" n'est donc pas faux en ce sens que, s'il n'était pas "psychopathe" (encore fallait-il avoir quelque chose qui ne tournait par rond dans le cerveau pour avoir commis de telles atrocités), il jouait les séducteurs (et couchait, donc connotation sexuelle) motivé par l'argent de ses victimes.

    ’’'Je ne veux pas faire attendre ces messieurs'... Très poli et respectueux cet homme" remarque l'internaute Julien. Sûr qu'il a été classe jusqu'à la dernière minute, renchérit un autre.

    Des internautes quasi unanimes sur la vidéo de France Culture

    Très bonne idée de redonner vie à ces témoignages sonores. La réalisation est impeccable avec le visuel qui prend juste la place qu’il faut. Par certains points, on croirait y être. Merci de nous faire revivre de tels grands moments avec des documents d'époque

    Bravo à France Culture pour ce document très bien réalisé. Merci pour votre travail exceptionnel. Tout est impeccablement fait, le choix des images, les sous-titres immersifs ou encore le son. Magnifique, mais dommage que c'est pas plus long :) Cette affaire mérite d'être lue en détail car elle fourmille de détails passionnants. Néanmoins, force est de reconnaître que dans un format de durée très réduite, France Culture réussit à nous en montrer les traits essentiels. Très enrichissant, ce document court mais efficacement délicieux... Malgré le sujet. ;) "Je recommande à chacun de lire la presse de l'époque et en particulier les compte-rendus d'audience, véritable feuilleton." conseille un internaute.

    Magnifiques documents, passionnants témoins. Il est fascinant d'écouter les témoins de cette lointaine affaire. Un vrai plaisir, des personnes parlant si bien français. Leur manière de parler n'a rien à voir avec celles de maintenant. Des commentaires comme ça on n'en fait plus et c'est dommage. Avec les R roucoulants, qui roulent dans la gorge, cette scansion emphatique, ces "n'est-ce pâs" qui ponctuent chaque phrase... et un français sans faute ni approximations. "J'aime tellement ma langue et mon pays que cette époque me rend nostalgique." dit penaud cet internaute.

    D'autres vidéos

    Henri Désiré LANDRU. Documents et révélations par Bruno Fuligni (Criminocorpus)

    Hondelatte raconte : l'affaire Landru (récit intégral)

     

    RAYMOND VAUDÉ : Son incroyable histoire - YouTube 22/09/2023 [https://www.youtube.com/watch?v=E6kybred3H0] imineo Documentaires Durée 54:09

    À bord du navire La Martinière, Raymond Vaudé débarque en Guyane à Saint-Laurent-du-Maroni en septembre 1935 avec ses compagnons d'infortune. Vaudé, qui a fait la quasi-totalité de sa peine en métropole, pense avoir échappé au bagne... raté, la justice française l'envoie en Guyane pour purger les 67 derniers jours de sa peine...

    L'historien Thomas Snégaroff part sur les traces de Raymond Vaudé, un voyou  :ordinaire au destin extraordinaire : condamné au bagne à la suite d'une série de cambriolages, il s'enfuit de Guyane. Il devient ensuite un "Français libre" en entrant dans la résistance à l'occupant nazi. L'enquête de Thomas Snégaroff le ramène en Guyane, à Kourou. C'est là que l'ancien bagnard s'était installé, vingt ans après son internement, pour y poursuivre sa vie de mari et de père.

    Les petites histoires de gens simples, anonymes, sont très intéressantes, ce sont elles qui forment la Grande Histoire. Un respect immense pour Monsieur Raymond Vaudé, que son exemple inspire la jeune génération (internaute Intel.)

     

    DOCTEUR PETIOT : Des crimes presque parfaits - YouTube 09/08/2023 [https://www.youtube.com/watch?v=oCq-kw_1bwI] Studio Pallas Durée 54:49

    Marcel André Henri Félix Petiot, dit le docteur Petiot (alias Wetterwald François, Docteur Eugène et capitaine Henri Valery), né le 17 janvier 1897 à Auxerre et guillotiné le 25 mai 1946 à Paris, est un médecin, criminel et homme politique français. En 1946, il est condamné pour meurtres après la découverte à son domicile parisien des restes de vingt-sept personnes.

    Le 11 mars 1944, la fumée nauséabonde qui s'échappe de la cheminée de l'hôtel particulier du 21 rue Le Sueur, à Paris, conduit les voisins à alerter la police. Le propriétaire, un certain docteur Petiot, est absent. Les pompiers cassent une fenêtre pour entrer. À la cave, près de la chaudière qui tourne à plein régime, ils découvrent des restes humains. Il s'avère vite que le docteur Petiot assassinait ceux qu'il prétendait vouloir aider à quitter la France occupée.

    Un documentaire de Patrick Schmitt et Pauline Verdu.

     

    GANG DES LYONNAIS : Les Braqueurs au hold-up à 1 milliard - YouTube 26/04/2023 [https://www.youtube.com/watch?v=PsH9EjseMlA] Profession Gangster

    Histoire vraie du gang des Lyonnais, ce groupe de braqueurs des années 1970. Cette bande criminelle a fait les gros titres de la presse pendant des années. Edmond Vidal, surnommé Momon, était le leader charismatique du gang. Avec lui, plusieurs complices, parmi lesquels on trouvait Pierre Pourrat, surnommé "le Docteur", Michel le Grec, Pierre Zakarian, Jean-Pierre Mardirossian, Georges Manoukian, Jean-Pierre Gandebœuf alias Christo, et bien d'autres.

    Les Lyonnais étaient connus pour leur méticulosité lors des braquages. Chacun d'entre eux était préparé avec une grande minutie pour ne rien laisser au hasard. Le plus célèbre d’entre eux étant le hold-up de l’Hôtel des postes de Strasbourg, le 30 juin 1971. Les Lyonnais avaient ce jour-là réussi le casse du siècle en dérobant plusieurs millions de francs.

     

    LA BANDE DU SQUARE DU 17ème 1972 - YouTube 22/10/2018 [https://www.youtube.com/watch?v=2TGPlvRAzyI] Archive INA

    Du côté des enfants, ORTF : 06/11/1972. Réalisé par Bernard Bouthier, ce reportage suit une bande de garçons âgés de 12 à 14 ans qui traîne dans leur square du 17ème arrondissement de Paris. Leur quotidien est partagé entre l'école buissonnière, le parc et les petits boulots à la sauvette.

    Le jeune Thierry Percheron, que l’on voit dans ce reportage, est malheureusement mort le 14 décembre 1991 d’une overdose à l’âge de 34 ans, dans une chambre d’hôtel à Avignon. Devenu SDF, il vivait dans la rue, dans le métro parisien et voyageait énormément.

    Thierry est décédé. Overdose. Cette came maudite fait des ravages et tant de famille ont payé (et payent encore) de si lourds tributs. Et le problème ne fait qu'empirer avec la complicité (pesons le mot) de nos "pouvoirs publics".

    Un reportage avait été fait sur lui : Thierry portrait d'un absent (Un documentaire de François Christophe, 1993. Durée : 52 minutes)

     

    LA GUILLOTINE : une histoire française - YouTube 19/08/2019 [https://www.youtube.com/watch?v=r-rlCYEuNxM] Psycho Criminologie

    Le 10 septembre 1977, la guillotine était utilisée pour la dernière fois en France. Cet outil contesté, figure de la mise à mort jusque dans les premières décennies de la Ve République, a une histoire singulière et méconnue. Des secrets lourds, pesants, où le tabou se mêle à la honte. À l'aide de témoignages poignants et d'archives inédites, ce documentaire revient sur cet épisode interdit de l'Histoire de France.

    Hamida Djandoubi, né le 22 septembre 1949 à Tunis et mort le 10 septembre 1977 à Marseille dans la prison des Baumettes1, est un Tunisien condamné à mort en France pour crimes. Responsable du viol, de la torture puis du meurtre de son ancienne compagne âgée de 21 ans, Djandoubi est le dernier criminel à être condamné à la peine de mort sur le sol français ainsi que le dernier exécuté en Europe au moyen d'une guillotine2.

    Notes de Wikipédia

    1. "La dernière exécution capitale date de 30 ans" [archive]
    sur rfi.fr 10 septembre 2017

    2. "Abolition de la peine de mort : il y a 44 ans, le dernier condamné à mort de France était exécuté à Marseille" [archive]
    sur france3-regions.francetvinfo.fr 10 septembre 2021

    À noter, Eugène Weidmann fut le le dernier guillotiné en public en France, en 1939

    Quelques internautes

    Ce n'est pas seulement une histoire d'opinion mais une histoire de bon sens. Les personnes qui assassinent, torturent, violent n'ont aucun respect pour la vie humaine. Ils ne méritent pas que l'on s'attriste pour eux.

    Il a été prouvé qu'on est encore conscient après la décapitation. Mais si la personne est consciente pendant 30 secondes, elle ne souffre pas car il y a eu section de la moelle épinière et du rachis cervical. C'est horrible, mais c’est la "meilleure" façon d’exécuter quelqu’un. Essayons d’imaginer ce que le chaise électrique fait (elle rôtit le condamné pendant plusieurs minutes), la pendaison, le bûcher, le supplice de la roue... bref ça c’est vraiment horrible. Avec la guillotine, c’est très rapide et plus "humain" comparé à ces autres. – Voir Armes de Justice

    On a souvent de la compassion pour les exécutés... Moi, je pense toujours aux victimes, à leurs familles, pour qui, reste la douleur. J'ai de la compassion pour les victimes pas pour les assassins.

    On pourrait également penser au bourreau, histoire de boucler la boucle : un sacré taf, qui plus est exécuté en redingote et haut de forme. L'avant-dernier exécuteur a fini ses jours à moitié fou pour ainsi dire : il voyait du sang partout, et passait son temps à se laver les mains...

    En ce qui concerne le carré des suppliciés (ou "champ de navets", car la terre y est toute retournée, comme celui du cimetière St-Pierre de Marseille où fut inhumé Djandoubi, et ceux qui se trouvent dans les autres cimetières de France) à l'époque où la peine de mort était en application, il semblait assez "logique et naturel" que les condamnés qui avaient été exécutés soient inhumés dans une fosse commune anonyme.

    Quelques commentaires lus dans Armes de Justice

    Après s’être imaginé plusieurs fois la difficulté de décapiter une tête à la volée (et s’imaginer à quoi ressemble un échec), Any comprend mieux pourquoi les bourreaux étaient aussi connus, aussi réputés. Et comprend mieux pourquoi la guillotine :)

    C3667 a lu que le caractère public des exécutions permettait au peuple de réagir : on a plusieurs exemples d'exécutions annulées parce que la foule est intervenue. L'historienne Claude Gauvard est passionnante sur le sujet ! Mettre à mort, c'est exclure de la communauté, donc ça ne peut se faire qu'avec l'accord de la communauté (en théorie)

    Voir Bourreau

    Voir aussi Un "trébuchet" c'est aussi... (Armes anciennes)

     

    COLD CASES à la française ! Michel Lambin : le berger était un monstre - YT 27/04/2022 [https://www.youtube.com/watch?v=og9NkwD_i_E] Canal Crime 

    Ce jour là, Nicole donne rendez-vous à la police dans l'église, pour dénoncer les terribles actes de son propre compagnon. Michel Lambin, berger, qu'elle décrit comme un monstre. Il serait relié à plus d'une dizaines d'affaires classées sans suite...

    Quelques moments clés

    30:27 récapitulons, avant de continuer

    30:57 COLD CASE numéro 06/10 - 06 janvier 1984 - 25 juin 1986 acquitté

    38:12 COLD CASE numéro 07/10 - printemps 2001 - victimes brûlées

    42:23 COLD CASE numéro 08/10 - printemps 2001 - 8ème victime présumée dépecée

    45:40 Le cas Nicole Rossi... l'avocate n'est pas dupe !

    46:31 COLD CASE numéro 09/10 - mai 2009 - procès en assises

    49:30 COLD CASE numéro 10/10 - 06 décembre 2002

    53:28 Michel Lambin est-il un "tueur en série" ?

     

    Le crime organisé en France

    Les cercles de jeux sont des établissements de jeux qui furent autorisés en France jusqu'au début des années 2010. Ils ont été supprimés pour leur rôle dans le noircissement et le blanchiment d'argent, au bénéfice du crime organisé et en particulier du crime organisé corse.

    Les possibilités offertes par les cercles de jeux ont été utilisées par plusieurs groupes criminels.

    Affaire du Cercle Concorde (Plusieurs clans corses se sont disputé le contrôle de l'établissement de jeu parisien entre 2006 et 2007). – Voir Cercle Concorde : Paul Lantieri condamné à trois ans de prison (Le Monde 25/09/2013)

    Bande des bergers de Venzolasca (Le cercle Cadet, nouveau nom du Cercle Concorde, a été fermé en 2014). – article détaillé.

    Gang du Petit Bar (En 2020, la justice française...) – article détaillé.

    Développement dans Wikipédia

    Voir plus haut Pourquoi les États-Unis ont tenté d’interdire l’alcool

     

    Europe  Italie

     

    ÖTZI : Meurtre à la préhistoireThomas Laurent YouTube 21/03/2021 [https://www.youtube.com/watch?v=I1AM3inOAlo] Durée 43:06

    Le 19 septembre 1991, dans les Alpes de l'Ötztal du côté italien – val de Senales – à 92 mètres de la frontière autrichienne, Helmut et Erika Simon, un couple de randonneurs, découvrent fortuitement un corps momifié libéré par la fonte du glacier. On va découvrir qu'il s'agit d'un chasseur du Chalcolithique (Âge du cuivre), mort il y 5300 ans. Il est baptisé Ötzi et repose depuis lors dans une chambre froide du musée de Bozen-Bolzano. Les analyses scientifiques montrent qu'il s'agit d'un homme de 45 ans environ, tué d'une flèche. Son ADN mitochondrial est parfaitement identique à celui des Européens d'aujourd'hui, à une mutation près. (Hérodote.net)

    Ötzi est un homme momifié naturellement découvert fortuitement le 19 septembre 1991 à 3 210 mètres d'altitude, dans le val de Senales en Italie, à 92 mètres de la frontière de l'Autriche. La momie se trouvait dans le glacier du Hauslabjoch, près de la chaîne de Similaun dans les Alpes de l'Ötztal, non loin des Dolomites italiennes. Il était enseveli sous une couche de glace et son existence a été révélée par la fonte importante du glacier cet été-là. Il date du Néolithique final. Dans les médias français, il a parfois été appelé Hibernatus, par référence au film du même nom. (Wikipédia)

    Voir

    Adipocire (Lexique "phyto-médical")

    Amadou

    Néandertal

     

    Europe – Russie

     

    ARKADI NEÏLAND : Ce sanguinaire adolescent soviétique d'à peine 15 ans condamné à mort - Russia Beyond FR 27/09/2022 [archive]

    Le double meurtre d'Arkadi Neïland a choqué toute l'Union soviétique. Les citoyens ont participé à des rassemblements et des manifestations pour demander que l'adolescent soit exécuté.

    Le matin du 27 janvier 1964, l’on a sonné à la porte d'un appartement situé au numéro 3 de la rue Sestroretskaïa à Leningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg). Sur le seuil, Larissa Koupreïeva, propriétaire de 37 ans, a alors vu un jeune garçon, qui s'est présenté comme un facteur et a demandé la permission d'entrer. Voyant que les seules personnes à l'intérieur de l'appartement étaient la femme et son fils Ioura, âgé de trois ans, le "facteur" a soudainement sorti une hache dissimulée et a frappé la mère désemparée à dix-sept reprises. Après l’avoir tuée, il s’en est immédiatement pris à son enfant. Afin que les cris des victimes n’attirent pas le voisinage, le tueur avait réglé le volume du magnétophone au maximum.

    [...] Arkadi était sûr qu'en tant qu'adolescent, il ne risquerait pas la peine capitale. Selon le code pénal de la RSFSR*, aucune personne âgée de moins de 18 ans ne pouvait en effet être condamnée à mort.

    * Avant 1922, il n'y avait pas d'URSS. Elle a été formée autour de quatre républiques socialistes soviétiques – celles de Russie, de Biélorussie, d'Ukraine et de Transcaucasie. Le nom de la Russie entre 1917 et 1922 était République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR). (Lu dans Russia Beyond FR)

    [...] la suite dans l'article du 27/09/2022

    Lire aussi Les cinq tueurs en série les plus effrayants de Russie (18/11/2018) [archive]

     

    ANCIENS des KGB, ARMÉE et POLICE : Comment ils ont organisé le plus grand casse d’URSS - Russia Beyond FR 17/12/2022 [archive]

    Tard dans la soirée du 14 novembre 1986, un camion de transport de fonds s’arrête devant un grand magasin chic sur la chaussée de Mojaïsk, à Moscou. Laissant ses deux collègues dans le camion, le troisième convoyeur franchit le seuil du magasin pour récupérer l’argent qui s’y était accumulé à la fin de la journée. L’homme n’avait plus que quelques minutes à vivre.

    [...] la suite dans l'article du 17/12/2022

    Gangsters... Valeri Fineïev, Igor Kniguine, Evgueni Soubatchev, Konstantin Goloubkov

    La plupart des voleurs avaient une formation militaire ou policière. Kniguine était un ex-policier limogé pour malversation ; Fineïev était lui aussi un ancien flic reconnu coupable d’avoir passé à tabac un suspect lors d’un interrogatoire, raison pour laquelle il avait été condamné à trois ans de prison ; Soubatchev avait été expulsé du Parti communiste en lien avec une affaire inconnue. Enfin, le chauffeur nommé Konstantin Goloubkov était un ancien du KGB.

    Lire aussi

    Les plus célèbres missions secrètes des forces spéciales russo-soviétiques

    Les trois gangsters les plus célèbres d'URSS

     

    Monde – Par les mers

     

    PIRATERIE : Son histoire résumée sur cartesHistoire Géo YouTube 30/04/2023 [https://www.youtube.com/watch?v=ZmDaTFrEoJs] Durée 18:40

    Dans cette vidéo, Histoire Géo retrace l’histoire de la piraterie depuis le XIVe siècle avant J.C. dans l’Égypte antique jusqu’à nos jours

    Ce qui est le plus notable dans la boucanerie dans les Caraïbes est que les pirates étaient en couple. La vie est très dure en mer et l'espérance de vie très courte. Sans compter le fait que s'ils se font capturer, ils sont condamnés à mort. (des internautes)

    Les liens ténus (*) entre la piraterie et les corsaires sont, ici, bien exposés, et l'on apprend beaucoup sur les prisonniers des pirates qui eurent un destin marquant et sur les relations ambivalentes entre piraterie et corsaires. Il serait toutefois intéressant de consacrer aussi une vidéo au mercenariat, phénomène cousin sur la terre ferme, et à ses relations avec les pouvoirs officiels et établis. (*) des liens, non des séparations, car certains pirates sont devenus corsaires et inversement, en fonction des situations et des "carrières" des intéressés. Mais ce n'était pas la majorité d'entre-eux. (internaute OP)

    [13:14] 1730 : "mon trésor à qui saura le prendre". À croire qu'on a une partie de l'inspiration primaire de certains. Je comprends mieux la phrase "La piraterie n'est jamais finie". Ce qui me marque le plus en fait, c'est le comportement humain : guerre, vols, esclaves, etc. Totalement répugnant, une honte ! (des internautes)

    Libertalia ! Première et seule vraie expérience de vie en communauté solidaire et sans chef, avec un fonctionnement horizontal où blancs et esclaves libérés avaient les mêmes droits... (internaute K.)

    Voir Libertalia, aux origines de l’utopie pirate (Philosophie magazine)

    Voir aussi

    Barbe Noire v.1680-1718 (Un "bon article" de Wikipédia)

    La guerre de Sept Ans 1756-1763 (Gaulthérie « essence de Wintergreen »)

     

    __________

    Voir

    Dominique Kalifa 1957-2020

    Espions !

    FBI CIA

    Gardes du corps

    La légende du RAID

    Mafia

    Mercenaire (Gardes du corps)

    Ninja et Shinobi

    Portrait-robot

    Tueurs à gages

    Une brève histoire des cosaques

    Une brève histoire des kamikazes

    Une brève histoire des snipers