• ♪ Suicide Social ♪ Orelsan

    Paroles.net (lyrics) [archive]

    Paroles de ORELSAN

    Orelsan rappeur de son vrai nom Aurélien Cotentin

    Musique de SKREAD

    © WARNER CHAPPELL MUSIC FRANCE, 7TH MAGNITUDE - 2008

    [VIDÉO OFFICIELLE]

    [https://www.youtube.com/watch?v=B2kvtRprvkk] - YouTube 15 septembre 2011

    Voir aussi

    Hip-hop (Les danses "électroniques")

    Le reggae, de Sœur Ignatius à Bob Marley

    Tonton David 1967-2021

     

    Aujourd’hui sera le dernier jour de mon existence
    La dernière fois que j’ferme les yeux, mon dernier silence
    J’ai longtemps cherché la solution à ces nuisances
    Ça m'apparait maintenant comme une évidence
    Fini d'être une photocopie
    Finies la monotonie, la lobotomie
    Aujourd’hui je ne mettrai ni ma chemise, ni ma cravate
    Je n’irai pas jusqu’au travail, je ne donnerai pas la patte
    Adieu les employés de bureau et leurs vies bien rangées
    Si tu pouvais rater la tienne, ça les arrangerait.

    Ça prendrait un peu de place dans leurs cerveaux étriqués
    Ça les conforterait dans leur médiocrité
    Adieu, les représentants grassouillets
    Qui boivent jamais d'eau comme s’ils voulaient pas se mouiller
    Les commerciaux qui sentent l’after-shave et le cassoulet
    Mets de la mayonnaise sur leur mallette, ils se la boufferaient
    Adieu les vieux comptables séniles
    Adieu les secrétaires débiles et leurs discussions stériles
    Adieu les jeunes cadres fraîchement diplômés
    Qu’empileraient les cadavres pour arriver jusqu'au sommet
    Adieu tous ces grands PDG
    Essaie d'ouvrir ton parachute doré quand tu t'fais défenestrer.

    Ils font leur beurre sur des salariés désespérés
    Et jouent les vierges effarouchées quand ils se font séquestrer
    Tous ces fils de quelqu'un, ces fils d'une pute snob
    Qui partagent les trois quarts des richesses du globe
    Adieu ces p’tits patrons, ces beaufs embourgeoisés
    Qui grattent les RTT pour payer leurs vacances d'été
    Adieu les ouvriers, ces produits périmés
    C’est la loi du marché mon pote, t'es bon qu'à te faire virer
    Ça t’empêchera d'engraisser ta gamine affreuse
    Qui s'fera sauter par un pompier, qui va finir coiffeuse.

    Adieu la campagne et ses familles crasseuses
    Proches du porc au point d'attraper la fièvre aphteuse
    Toutes ses vieilles, ces commères qui se bouffent entre elles
    Ces vieux radins et leurs économies de bouts de chandelle
    Adieu cette France profonde
    Profondément stupide, cupide, inutile, putride
    C’est fini vous êtes en retard d'un siècle
    Plus personne a besoin de vous, bande d'incestes
    Adieu tous ces gens prétentieux dans la capitale
    Qu’essaient de prouver qu'ils valent mieux que toi chaque fois qu’ils t’parlent
    Tous ces connards dans la pub, dans la finance, dans la com
    Dans la télé, dans la musique, dans la mode
    Ces Parisiens jamais contents, médisants

    Faussement cultivés, à peine intelligents
    Ces répliquants qui pensent avoir le monopole du bon goût
    Qui regardent la province d'un œil méprisant
    Adieu les sudistes abrutis par leur soleil cuisant
    Leur seul but dans la vie c'est la 3ème mi-temps
    Accueillant soi-disant, pfff, ils te baisent avec le sourire
    Tu peux le voir à leur façon de conduire.
    Adieu adieu, ces nouveaux fascistes
    Qui justifient leur vie de merde par des idéaux racistes
    Devenus néo nazis parce que t'avais aucune passion
    Au lieu de jouer les SS, trouve une occupation
    Adieu les piranhas dans leur banlieue
    Qui voient pas plus loin que le bout de leur haine

    Au point qu’ils se bouffent entre eux
    Qui deviennent agressifs une fois qu'ils sont à douze
    Seuls, ils lèveraient pas le petit doigt dans un combat de pouce
    Adieu les jeunes moyens, les pires de tous
    Ces baltringues supportent pas la moindre petite secousse
    Adieu les fils de bourges, qui possèdent tout mais savent pas quoi en faire
    Donne-leur l’Éden, ils t'en font un enfer
    Adieu tous ces profs dépressifs,
    T’as raté ta propre vie, comment tu comptes élever mes fils
    Adieu les grévistes et leur CGT
    Qui passent moins de temps à chercher des solutions que des slogans pétés
    Qui fouettent la défaite du survêt’ au visage

    Transforment n’importe quelle manif’ en fête au village
    Adieu les journalistes qui font dire ce qu’ils veulent aux images
    Vendraient leur propre mère pour écouler quelques tirages
    Adieu la ménagère devant son écran
    Prête à gober la merde qu'on lui jette entre les dents
    Qui pose pas de question tant qu’elle consomme
    Qui s'étonne même plus de se faire cogner par son homme
    Adieu ces associations bien pensantes
    Ces dictateurs de la bonne conscience
    Bien contents qu’on leur fasse du tort
    C’est à celui qui condamnera le plus fort
    Adieu lesbiennes refoulées, surexcitées
    Qui cherchent dans leur féminité, une raison d'exister.

    Adieu ceux qui vivent à travers leur sexualité
    Danser sur des chariots, c'est ça votre fierté ?
    Les Bisounours et leur pouvoir de l'arc-en-ciel
    Qui voudraient me faire croire qu'être hétéro c'est à l'ancienne
    Tellement, tellement susceptibles
    Pour prouver que t’es pas homophobe, faudra bientôt que tu suces des types
    Adieu ma nation, tous ces incapables dans les administrations
    Ces rois de l'inaction
    Avec leurs bâtiments qui donnent envie de vomir
    Qui font exprès d’ouvrir à des heures où personne peut v’nir
    Méééééé, tous ces moutons pathétiques
    Change une fonction dans leur logiciel, ils se mettent au chômage technique

    À peu près le même QI que ces saletés de flics
    Qui savent pas construire une phrase en dehors de leurs sales répliques
    Adieu les politiques, en parler serait perdre mon temps
    Tout l'système est complètement incompétent
    Adieu les sectes, adieu les religieux,
    Ceux qui voudraient m'imposer des règles "pour que j'vive mieux"
    Adieu les poivrots qui rentrent jamais chez eux
    Qui préfèrent s'faire enculer par la Française des Jeux
    Adieu les banquiers véreux, le monde leur appartient
    Adieu tous les pigeons qui leur mangent dans la main
    J’comprends que j’ai rien à faire ici quand je branche la 1
    Adieu la France de Joséphine Ange Gardien
    Adieu les hippies, leur naïveté qui changera rien
    Adieu les SM, libertins et tous ces gens malsains
    Adieu ces pseudos artistes engagés
    Pleins de banalités démagogues dans la trachée
    Écouter des chanteurs faire la morale ça me fait chier
    Essaye d'écrire des bonnes paroles avant de la prêcher
    Adieu les p’tit mongoles qui savent écrire qu'en abrégé
    Adieu les sans-papiers les clochards ces tas de déchets
    J’les hais
    Les sportifs, les hooligans dans les stades
    Les citadins, les bouseux dans leurs étables
    Les marginaux, les gens respectables
    Les chômeurs, les emplois stables
    Les génies, les gens passables
    De la plus grande crapule à la médaille du mérite
    De la Première Dame au dernier trav’ du pays.

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