• Français - indigeste

    Du vocabulaire, de l'orthographe et des néologismes mal digérés

    En France, on parle plus volontiers de crash que d'accident (ça fait branché, pardon : top, in... pourquoi pas branched pendant qu'on y est ?). Ce sont surtout les termes "commerciaux" qui parasitent notre langue, avec une prononciation pas toujours très heureuse dans la bouche d'un non-anglophone... "start-up" "step by step" "make-up" "to-do-list"... (quand ce ne sont pas des sigles et autres acronymes qui obscurcissent encore plus le propos)

    Pis, ceux qui se targuent de parler anglais correctement se moquent de ceux qui essaient de prononcer ces mots aux sonorités étrangères à la langue française et dont la prononciation, disons-le au passage, casse le rythme de la phrase française. Messieurs les Anglophones, estimez-vous heureux d'avoir réussi à imposer vos mots, n'exigez pas que nous bousillions notre langue avec des sons qui lui sont inhabituels.

    Car vos mots mal assimilés par les Français ont pour résultat malheureux de "casser" le rythme de la phrase, de la dénaturer, d'en faire une sorte d'hybride nauséeux.

    Scandale, héros, danse et j'en passe, sont trop souvent écrits avec la graphie anglaise (scandal, héro voire hero, dance...)

    J'ai un jour lu un titre d'article qui parlait de "dessin digital". Je me suis dit voilà une façon de dessiner et peindre avec les doigts, technique très intéressante pour les jeunes enfants et les handicapés. Mais non ! Il s'agissait de dessiner et colorier via l'ordinateur, donc via un système numérique.

    En français, l'adjectif "digital" se rapporte aux doigts et si l'on veut évoquer la technologie lié à l'ordinateur, on dit "numérique"...

    Voir de Gigeoju

    [Français - "Moi pas vouloir speaker globish"]

    Voir en lien externe

    [Moi pas vouloir "speaker" globish] [archive]

    extrait de l'article de Causeur (11/09/2017)

    « Brighelli dénonce ce qu’il appelle la « trahison linguistique », qu’une citation de Valérie Pécresse, en épigraphe de chapitre donne à entendre sans ambiguïté : « oui, l’anglais nous a envahis, alors cessons de le considérer comme une langue étrangère ! » Mais, démontre Brighelli, ce n’est pas l’anglais qui nous a envahis, plutôt une espèce de sabir bâtard qui, combiné à la dégradation de l’orthographe et de la syntaxe, est en passe de faire ressembler notre langage à celui de Salvatore dans le Nom de la rose d’Umberto Eco !

    Il fustige la tendance actuelle des distributeurs de films à ne plus traduire les titres, ou bien, ce qui est peut-être pire, à substituer au titre anglais original un titre en globish. Ainsi The Hangover devint-il Very Bad Trip et Wild Things, Sexcrimes. Il dénonce la réécriture simplifiée des romans d’Enyd Blyton, non seulement dans leur traduction française mais également dans leur version originale. Défense du français, le livre de Brighelli est aussi une déclaration d’amour à la langue de Shakespeare : dans ses pages, Corneille, Mallarmé et Flaubert côtoient James Joyce et Virginia Woolf. »

    Nécro :'-(

    Mary Higgins Clark (née en 1927), "La reine du suspense", expression consacrée, est morte vendredi 31 janvier 2020 à l'âge de 92 ans.

    Cette grande dame qui adorait la France, laquelle le lui rendait bien, aimait à dire : "Gagner à la loterie rend heureux un an, faire ce que l’on aime rend heureux toute une vie". C’est une excellente philosophie...

    (Boulevard Voltaire)

     

    Mary Higgins Clark 1927-2020

    Angleterre devise ordre de la Jarretière... en françois !

    Boulevard Voltaire (04/02/2020) :

    « Il y avait, autrefois, au temps où parler français était naturel voire évident, un ministère de la Francophonie... [...] Quelqu’un pourrait-il dire à tous ces tripoteurs de mots, ces fossoyeurs de phonèmes, ces naufrageurs de la langue, que, dans cette Angleterre tant mise à contribution [...] la devise de l’ordre de la Jarretière [...] est "Honni soit qui mal y pense" et la devise des souverains, "Dieu et mon droit". Les Britanniques sont fiers de parler français depuis des siècles. Et chez nous, on danse la carmagnole devant l’autodafé des grammaires et des dictionnaires français. Pauvres de nous ! »

     

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