• L’ABC d’A.D.G.

    Le jargon d’un écrivain à redécouvrir

    Causeur 27/11/2021 [archive]

    Le "Dictionnaire adégien" [A.D.G., de son vrai nom Alain Fournier dit Camille, romancier et journaliste français (1947-2004)] que vient de publier l’universitaire Hugues Galli (Maître de conférences à l’Université de Bourgogne où il enseigne la linguistique française) passionnera les amateurs d’un des grands noms de roman noir français, et donnera [peut-être ?!] envie aux autres de découvrir ce grand écrivain.

    Interactions d'internautes en 2022

    Les dictionnaires thématiques fleurissent ces derniers temps. Est-ce que quelqu'un a jamais réussi à en lire un en entier ? C'est fait pour être lu par bribes ? Ce n'est même pas le cas. On le feuillette une fois ou deux, on lit quelques entrées, on le range dans un coin en se disant qu'on l'ouvrira de temps en temps, ce qu'on ne fait jamais. J'imagine que c'est plus facile à rédiger qu'un texte discursif, synthétique et construit. (Agatha)

    Jérôme lui répond : Ce n'est pas à vrai dire un dictionnaire thématique, ici. Il est intéressant à plus d'un titre. D'abord c'est un travail universitaire sur un écrivain sulfureux (il faut croire que l'islamo-gauchisme n'a pas tout gangréné comme on le croit par ici puisque dans la France de 2021 on peut s'intéresser "académiquement" à ADG. Ensuite, je vous assure que vous pouvez le lire en continu, ou avoir l'humeur vagabonde, c'est d'une grande saveur et ça donne irrésistiblement envie de lire ADG si vous n'avez pas le bonheur de connaître ce Blondin du roman noir. Je suis par ailleurs d'accord avec vous qu'un dictionnaire du Balouchistan ou de la Paysannerie Poitevine au XVIe siècle est plutôt pour les spécialistes.

    La profession de foi du candidat à la présidentielle recèle quelques vérités qui traversent les époques. Notamment : "L'important dans ce genre de pince-fesse démocratique, c'est d'empêcher les autres de participer, pas de gagner..." En une phrase tout est dit sur l'état de notre démocratie, que tout le monde nous envie et qu'on veut donc imposer à tous, et sur la farce électorale. (Fred)