• Paris XIXe... siècle

    Une page d'histoire

    ... trouvée dans un article fort intéressant au sujet de « migrants » et « d'Éducation nationale ». Le rapport ? Lisez là : minurne.org [archive sans les photos] !

     

    [...] les épidémies de choléra ravageant régulièrement la ville dans la première moitié du XIXe siècle (les deux dernières en 1832 et 1848, 5% des Parisiens morts) [...] Victor Considerant, un socialiste [adepte du fouriérisme], [écrit] en 1845 :

    « Paris, c’est un immense atelier de putréfaction, où la misère, la peste et les maladies travaillent de concert, où ne pénètrent guère l’air ni le soleil. Paris, c’est un mauvais lieu où les plantes s’étiolent et périssent, où sur sept petits enfans [sic] il en meurt six dans l’année. »

    [...]

    Napoléon III a demandé au baron-préfet Haussmann en 1852 de rénover l’urbanisme de la capitale de la réglementation à l’architecture, et d’y percer de larges avenues et boulevards pour y faciliter la circulation des quelque soixante mille voitures à chevaux de l’époque. Une œuvre qui a fait de Paris « la Ville Lumière » [...]

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    Voir

    L'Inconnue de la Seine

    Les embarras de Paris

    Voir aussi Pierre-Henri Leroux (1797-1871)

     

    Quid du XXIe siècle ?

    Affres de Paris

    Des blocs de béton – totems hideux que la Mairie de Paris dédie à sa haine dévorante de cette ville.

    Multipliés comme par un miracle à rebours, faisant penser aux restes d’un long siège ou aux visions aberrantes d’un architecte dépourvu de raison.

    Frontières entre le monde acceptable – celui des bicyclettes – et le monde honni – celui des automobiles. Lumière en-deçà du béton, enfer au-delà.

    Frontières, aussi, autour de tous ces lieux que la Mairie transforme selon ses règles douteuses. Frontières, enfin, sans nul motif, servant seulement à rappeler que Paris est désormais une ville de barrières. Khrouchtchev a coupé Berlin en deux ; Madame Hidalgo, elle, a morcelé Paris.

    Désolation du béton omniprésent pour celui qui a encore le temps, le courage, la force de traverser la ville – c’est là le rêve étrange de Madame Hidalgo. Blocs de béton partout – offrandes que Madame la Maire de Paris dépose sur l’autel de ses obsessions maladives, barricades de l’insurrection d’une seule contre la ville.

    Laideur voulue à tout prix, transformant le moindre trajet en cauchemar, tentative peut-être de chasser les Parisiens d’abord des rues, ensuite de Paris.

    La vie se recroqueville avant de se retirer à jamais de la ville. Une grande tristesse s’installe dans Paris, pressentiment de la défaite par laquelle finira bientôt la guerre impitoyable que lui mènent ses édiles.

    La lettre patriote 11/05/2021 (PDF)

    Lire aussi

    Mairie de Paris : empreinte zéro pour les macchabées.

    Boulevard Voltaire 01/11/2021 :

    « De pire en pire... la Hidalgo ferait mieux de dératiser paris. Les créations "artistiques" qui poussent un peu partout, la dernière sur l’Arc de Triomphe, rues dégueulasses, les migrants qui squattent un peu partout, c’est beaucoup moins gênant. Sûrement qu’une partie de cet espace sera aménagée en "fumoir" de crack, les occupants du lieu n’ayant plus leur mot à dire. Au fait, est il prévu une "zone Covid" ? » (des internautes)

    Le moins biodégradable, dans tout ça, ce seront peut-être les cadavres, gavés de conservateurs depuis l’adolescence...

    Paris - Ne dites plus "nuisibles", dites "animaux liminaires" (Les surmulots malades de la peste) - Causeur 13/07/2022 [https://www.causeur.fr/ne-dites-plus-nuisibles-dites-animaux-liminaires-237801/] [archive]

    Le délire de l’élue parisienne Douchka Markovic, qui refuse de parler de “rats”, s’inscrit dans une théorie politique du droit des animaux importée du Canada, et qui souhaite accorder la citoyenneté à nos amis les bêtes.

    La Douchka trouve de belles vertus au rat, pardon "surmulot", terme jugé moins "connoté" : "Un premier bilan est déjà de constater le rôle joué par les surmulots au quotidien dans les égouts avec l’évacuation de plusieurs centaines de tonnes de déchets et le débouchage de canalisations". Il fallait y penser : engager des surmulots pour la propreté des rues de Paris, chargés de recycler nos déchets tout en s’engraissant, genre de "lumpenprolétariat" aidant l’humanité parisienne dans sa quête d’une hygiène urbaine parfaite...

    Voir

    1958 Les Chinois et les Moineaux

    Pigeons

     

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    Pour un rapide historique sur les poubelles et autres déchets, voir

    Poubelles Paris (Les Lignes Bougent 04/2023) PDF

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    Divers, voir

    Abécédaire de la laideur contemporaine

    Coronavirus Série de Gigeoju

    France : géographie administrative

    La quarantaine, ce chiffon rouge abandonné

    Paris : Murmures de murs

     

     

     

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