• Briques, Terre & Constructions

    L'article constructif de briques et de terre

    Maisons en couleurs

    Lexique

     

    Anglais (appareil)

    Type d'appareil, appelé aussi « alterné », dans lequel alternent régulièrement les assises de panneresses et celles de boutisses.

     

    Appareil

    Disposition en façade d'un briquetage, selon un schéma tenant compte à la fois de la solidité et de l'effet décoratif. Les divers dispositifs ont reçu des noms, le plus souvent donnés par les spécialistes du XIXe siècle, bien que certains aient une histoire plus ancienne.

     

    Arête

    Angle droit formé par l'intersection de deux faces d'un bloc. Le tranchant des arêtes indiquera la précision de l'ajustement des briques.

     

    Assise

    Lit de briques posées horizontalement dans un mur. 

     

    Attique (Architecture)

    Du latin Atticus, du grec ancien Ἀττικός, attikos ("habitant de l’Attique").

    Nom. L'attique (au masculin), en architecture, est la partie supérieure qui vient couronner une construction. Il est placé au-dessus d'un entablement, ou d'une corniche.

    Attique Château de Versailles (78). Façade sur jardins

    L'attique au dernier étage du château de Versailles

    Étage placé au sommet ou au milieu d'un édifice, de proportions moindres que les étages supérieurs ou inférieurs, séparé par une corniche du reste de la construction.

    Adjectif. Qualifie l’étage placé au sommet ou au milieu d’un édifice, de proportions moindres que les étages supérieurs ou inférieurs, séparé par une corniche du reste de la construction.

    Heiligengrabe,_Kloster_Stift_zum_Heiligengrabe,_Abtei,_Dachgeschoss_--_2017_--_9918-24_(bw)

    Un attique

    En architecture, qui consiste en pilastres raccourcis proportionnellement à l’étage qu’ils décorent et qui porte lui-même le nom d’étage attique ou, par ellipse, d’attique.

    Wikipédia – Wiktionnaire

     

    Barbacane

    Dans le domaine de la fortification militaire, ce terme désignait, pendant le Moyen-âge, un ouvrage de fortification avancé qui protégeait un passage, une porte ou poterne, et qui permettait à la garnison d'une forteresse de se réunir sur un point saillant à couvert, pour faire des sorties, pour protéger une retraite ou l'introduction d'un corps de secours.

    Dans le soutènement de terres, c’est une étroite fente verticale pratiquée dans un mur de soutènement pour faciliter l'écoulement des eaux d'infiltration provenant de la masse de terre soutenue (l'eau piégée derrière un mur accentue la poussée des terres). Dans cette acception, le terme est alors synonyme de "chantepleure" (Guy le Hallé, Précis de la fortification, PCV éditions Paris 1983 ; Christian Lassure, La maçonnerie à pierres sèches..., pierreseche.com 25/12/2001).

    En menuiserie, c’est une ouverture longue et étroite que l'on fait dans les planches d'une porte de cave pour le courant d'air (J. M. Morisot, Tableaux détaillés des prix de tous les ouvrages du bâtiment (menuiserie), Carilian 1814)

    Vu dans Cité et Bastide de Carcassonne (PDF p.17)

     

    Billes d'argile

    L'argile expansée1, également connue sous les termes d'argile cuite de galets, hydrocorns, latérite ou simplement "billes d'argile", est un matériau granulaire léger constitué de petits globes à structure alvéolaire obtenus par expansion à chaud d’un minéral argileux (Wikipédia).

    Les billes d'argile sont très légères et poreuses.

    1. Expansé (adj.) Se dit d'un matériau à structure cellulaire qui a subi une expansion, un accroissement de volume (voir Les Opuntia et le figuier de Barbarie)

     

    Boutisse

    Brique disposée de telle façon que son petit côté soit visible. 

    Voir Faitière (brique)

     

    Bretèche

    En architecture, une bretèche, appelée aussi en ancien français bretesse ou bretesche, du bas latin brittisca "[fortification] brittanique" (on supposait que ce type de fortification fût importé de/en Grande-Bretagne), puis "parapet" au Xe siècle, est une petite construction rectangulaire ou à pans coupés, plaqué sur un mur fortifié au Moyen- âge (château fort, ferme, église, ville...) en surplomb au-dessus d’une porte, d’une muraille (bretèche de façade) ou d’un angle (bretèche d'angle), constituée d’une ouverture permettant de lancer des projectiles à la verticale de l'ennemi.

    Avec le déclin des éléments défensifs de l'architecture militaire au Moyen-âge, la bretèche prend une fonction décorative (fausse bretèche) et devient un balcon en bois, placé sur la façade de certains hôtels de ville, au XVe siècle.

    Vu dans Cité et Bastide de Carcassonne (PDF p.18)

     

    Briques de chant

    Briques posées sur une de leurs faces latérales.

     

    Brique taillée

    Se dit d'une brique coupée pour accommoder sa longueur à l'appareil choisi pour le mur. On parle de demi-brique ou de trois-quart de brique. 

     

    Carrées (briques)

    Briques de module carré, par opposition aux briques rectangulaires. 

     

    Cendre (de bois)

    Les cendres de bois ont de nombreuses propriétés, y compris pour faire de la poterie !

    Voir plus bas Faïence

    Voir aussi

    Les bols de Véronique

    Pots & jardinières

     

    Chaîne

    Partie d'un mur (angle, encadrement de fenêtre ou de porte) faite d'un briquetage plus soigné, contrastant avec la surface principale du mur. 

     

    Chanfreinée (brique)

    Brique moulée spécialement, offrant un ou plusieurs angles abattus en diagonale.

     

    Chape (brique en)

    Brique spécialement moulée pour former le couronnement d'un mur, mais dont les bords dépassent latéralement pour constituer un double larmier protégeant le mur du ruissellement de la pluie.

     

    Chapiteau

    En architecture

    Un chapiteau est, dans un sens premier, la partie du haut d'une colonne sur laquelle est posée la frise et qui repose sur le fût.

    Quelques autres ornements d’architecture qui forment la partie supérieure, le couronnement de certaines choses.

    En particulier, un chapiteau est la grande tente destinée à accueillir les spectacles, principalement ceux du cirque. Ce chapiteau se compose en général de mâts, poteaux de tour, d’une grande toile confectionnée spécialement, avec éventuellement des mâts intermédiaires appelés corniches. Une architecture maintenue par des pinces * (de grands pieux en acier) plantées autour et amarrées par des sangles.

    * Ces pinces sont fichées dans le sol par les baltringues, manutentionnaires du cirque, soit à l'aide d'une masse, soit grâce à un marteau-piqueur équipé d'une cloche.

    Voir Cirque (jeux)

    À noter. "Chapiteau" figure dans les recueils de vocabulaire en français ayant pour thème : colonnecirque (spectacle)

    Par extension

    Corniches et autres couronnements qui se posent au-dessus des buffets, des armoires et d’autres ouvrages.

    Partie supérieure d’un alambic, dans laquelle se condensent les vapeurs qui s’élèvent de la cucurbite.

    Morceau de carton en forme d’entonnoir, qui se met vers le haut d’une torche, pour recevoir ce qui en dégoutte de cire ou de poix.

    (Histoire, Militaire) Deux ais joints qui couvrent la lumière d'un canon.

    (Alchimie) Vaisseau sur la cucurbite.

    Cornet placé au sommet d’une fusée volante.

    Wiktionnaire

     

    Cheminée

    Cheminée, éléments.jpg

    L’illustration signale les principaux éléments

    Voir La cheminée, point focal du foyer (Bois de chauffage)

     

    Ciment Portland

    Les ciments Portland sont des liants hydrauliques composés principalement de silicates de calcium hydrauliques qui font prise et durcissent en vertu d'une réaction chimique à l'eau appelée hydratation. Lorsqu'on ajoute la pâte – ciment, air et eau – aux granulatssable et gravier, pierre concassée ou autre matériau granulaire – elle agit comme une colle et lie ensemble les granulats pour former une masse semblable à de la pierre, le béton, le matériau artificiel le plus polyvalent et le plus répandu qui existe.

    Wikipédia

    Curiosité. La mélasse peut servir à ralentir la solidification (prise) d'une coulée de ciment Portland afin que la coulée suivante lui colle bien malgré un délai de quelques jours. Sans ralentisseur de prise la coulée suivante ne collera pas sur un ciment trop solidifié.

    Voir Chaux (Lexique "phyto-médical")

    Voir aussi dans ce lexique

    Mortier

    Pouzzolane

     

    Communes (briques)

    Briques de mauvaise qualité, présentant des irrégularités. Ces briques ne sont pas utilisées en façade. 

     

    Corniche

    Élément d'architecture médiévale, composé d'une tablette de pierre en saillie soutenue par des corbeaux et de petites arcatures, au faîte d'un mur, sous le comble du toit.

    Un "chapiteau", cette grande tente destinée à accueillir les spectacles, principalement ceux du cirque, est composé de mâts, poteaux de tour, d’une grande toile confectionnée spécialement, avec éventuellement des mâts intermédiaires appelés corniches.

    Voir Cirque (jeux)

     

    Coudée (brique)

    Brique spécialement moulée pour s'adapter aux angles obtus des murs.

    Coudée, unité de mesure, voir Poids & mesures

     

    Creuses (briques)

    Briques comportant au moins 25% d'espace vide.

     

    Dearne (appareil)

    Type d'appareil pour mur creux dont les panneresses sont posées de chant sur leur long côté et dont les boutisses juxtaposées forment les assises superposées.

     

    Décombres

    (Au pluriel) Amas de matériaux inutiles qui restent sur le terrain après la démolition d’un bâtiment.

    Wiktionnaire

    (Au singulier, peu usité) Ce qui reste après la destruction d'un édifice.

    Wiktionnaire

     

    Demi-rond (brique)

    Brique moulée ou taillée pour présenter un demi-cercle à l'une de ses petites extrémités.

     

    Denticulée (appareil)

    Saillies de boutisses dans une assise de briques destinées à imiter les denticules d'un entablement grec, généralement au niveau de la corniche d'un mur.

     

    Dents d'engrenage (appareil à)

    Type d'appareil présentant des lits alternés de briques posées en diagonale, pour obtenir un effet décoratif de saillies triangulaires.

     

    Diatomite

    La diatomite est une roche siliceuse très légère (densité entre 0,2 à 0,3, soit 200 à 300 kg/m3), très poreuse (50 à 70 % d’eau), friable et dont la couleur claire à l’affleurement varie du gris clair au bleu-vert, voire au blanc, en fonction des altérations, des impuretés qui y sont contenues (matière organique, argile, etc.) et du degré d’humidité.

    Diatomite

    Elle est formée entièrement ou presque de "squelettes" de diatomées. Ces algues unicellulaires, présentes dans des conditions variées des domaines marins ou lacustres, sont entourées d'un test en silice, le frustule, dont l'accumulation sur le fond peut conduire à la formation d'une roche.

    Du point de vue minéralogique elle est rattachée à la famille des opales.

    Cette roche tendre et très faiblement consolidée, se débite facilement en lits millimétriques, les varves, correspondant le plus souvent à une année de sédimentation. La diatomite peut assurer une excellente conservation des fossiles (poils, ailes d'insectes…). Les couleurs ne sont pas conservées, la matière organique se carbonise et donc noircit.

    Il existe de nombreux synonymes pour désigner cette roche ou son produit industriel : tellurine, kieselguhr (ci-dessous) appelé aussi tripoli ou terre d'infusoires, ou "terre pourrie". Plus régionalement, elle est appelée "randanite" (de la commune de Randan) et "ceyssatite" (de la commune de Ceyssat) dans le Puy-de-Dôme (63).

    Le kieselguhr est une variété de diatomite, une roche sédimentaire siliceuse d'origine organique et fossile, se composant de restes fossilisés de diatomées. Il est également appelé kieselgur (mot allemand), célite (marque générique connue en chimie), terre de diatomée et terre d'infusoires.

     

    Drille (outil)

    La drille ou perceuse est un outil utilisé pour faire des trous dans des matériaux divers : ciment, bois, métaux. Elle comporte un mandrin pour utiliser des forets (mèches) de différents diamètres et adaptées à chaque type de matériau.

    Wikipédia

     

    Drisse

    (substantif féminin)

    Dans marine, sur un navire à voile, la drisse est un cordage ou un palan1 servant à hisser une voile, une vergue2, un pavillon, une flamme3 ou un signal flottant, à la hauteur où ces objets doivent être placés. Par exemple la drisse de grand-voile sert à hisser la grand-voile en tête du grand mât.

    1. Un palan est un mécanisme de transmission du mouvement constitué de deux groupes, l'un fixe, l'autre mobile, contenant chacun un nombre arbitraire de poulies, et d'une corde qui les relie.

    2. Une vergue est toute pièce de bois, de métal ou de matériau composite simplement appuyée, articulée ou encore fixée au mât et qui porte le plus souvent une voile.

    3. Une flamme (Marine), par analogie avec le feu, est une banderole longue et étroite qui va en diminuant en pointe jusqu’à son extrémité qu’on attache aux mâts et aux vergues des navires.

    Voir Nœud

     

    Emplâtre

    Maçonnerie appliquée à un mur pour le consolider.

    Aussi, masse compacte formée de matériaux divers.

    D'autres définitions dans Lexique "phyto-médical"

     

    Encorbellement

    Assises successives de briques (ou de pierres) en porte-à-faux, destinées à soutenir un membre d'architecture en saillie, comme une fenêtre.

     

    Espalier

    Voir Espalier en horticulture

    Voir plus bas Treillage

     

    Essence de térébenthine

    L'essence de térébenthine est une huile essentielle obtenue par purification puis par distillation de la térébenthine (résine).

    On l'utilise pour dissoudre les corps gras, fabriquer des vernis, délayer les couleurs...

    Vu dans Des produits ''éco...'' pour ma maison

    Voir aussi Lexique "essentiel"

    Térébenthine, voir plus bas

     

    Face

    Côté de la brique tourné vers l'extérieur du mur, donc visible. 

     

    Faïence

    Type particulier de terre cuite glaçurée (ou émaillée) dans lequel la terre est d'abord cuite à très haute température, avec l'application d'une glaçure et recuisson à une température inférieure. 

    Voir Faïence

    Voir aussi plus haut Cendres (de bois)

     

    Faitière (brique)

    Brique moulée destinée à être posée en boutisse sur le couronnement d'un mur, sans débordement toutefois sur l'alignement de nu de celui-ci.

    Voir chape

     

    Fenêtre aveugle

    Fausse fenêtre avec tableau, montants et appui, mais fermée par un mur.

     

    Four

    Toute structure permanente pour cuire les briques. 

     

    Français (arc)

    Autre nom de l'arc aplati.

     

    Friche

    Une friche est un terrain précédemment exploité, abandonné par l'Homme et colonisé par une végétation spontanée.

    Friches, friches industrielles, voir Rudérale (plante) (Lexique "phyto-bota")

     

    Frog

    Nom donné par les briquetiers anglo-saxons à l'indentation créée à la surface supérieure d'une brique lors du moulage et dont la forme évoque celle de la partie centrale d'un sabot de cheval, appelée frog en anglais.

     

    Haie sèche

    Ces clôtures qui entourent certains potagers pour les protéger des animaux sauvages et domestiques, sont constituées de branchages pris en étau entre deux rangs de piquets. La mise en place est possible en toute saison et représente une solution simple, rapide et peu coûteuse pour clôturer un jardin, un potager ou un verger.

    La haie sèche forme une clôture qui protège les cultures du jardin du vent et peut même servir de support pour des légumes grimpants. Elle accueille la biodiversité en créant un habitat pour la faune : les oiseaux, les hérissons, les insectes…

    Peu à peu, les branchages vont se décomposer et créer à la base de la haie une terre végétale riche en matière organique. Les graines d’arbres et d’arbustes, présentes dans les déjections d’oiseaux, vont germer dans le sol ; une haie naturelle va petit à petit se créer !

    Voir Haie bocagère

    Voir plus bas Mur

     

    Hourd

    Un hourd (du francique hurd : "claie") est un terme technique qui désigne à l'origine, au Moyen-âge (vers fin du XIIIe s.), une estrade pour les spectateurs d'un tournoi, puis un échafaudage (usage attesté en 1397) solide, fait de planches, en encorbellement au sommet d'une tour, d'une muraille.

    Il désigne une maçonnerie grossière à partir du XVIe siècle, nommée communément "hourdage" et dont dérive le terme "hourdis".

    Vu dans Cité et Bastide de Carcassonne (PDF p.18)

     

    Hypertufa

    Nom donné au matériau résultant du mélange de ciment, de sable, de gravier et de tourbe blonde (ou de Sphaigne, voir Tourbière).

    L'invention de l'hypertufa remonte au XIXe siècle. C'est un vieux matériau qui était surtout à la mode dans les pays anglo-saxons.

    Son nom est à rapprocher du tuf, roche volcanique et légère avec laquelle on réalisait les auges et autres ornements dans les jardins.

    Lu dans

    Baies rouges noires 2. SphaigneMousses (p.17)

    Lexique "phyto-médical"

    Voir aussi Hypertufa et ciment sur textile (Semper Rose) [archive]

     

    Jambage

    Élément vertical latéral d'une fenêtre ou d'une porte. 

     

    Linteau

    Membre architectural structurel tendu au-dessus d'une porte. 

     

    Lit (joint de)

    Joint de mortier horizontal entre deux briques superposées. 

     

    Mesures de longueur médiévales

    Le système métrique fut instauré très progressivement en France à partir de 1795. Le mètre était défini comme le dix-millionième de méridien terrestre. Avant, les mesures étaient approximatives (ce qui surprend au vu des magnifiques monuments architecturaux réalisés au Moyen-Âge !)

    La suite dans poids & mesures

     

    Mortier

    Tout type de mélange disposé entre les briques pour les liaisonner en les isolant. 

    Curiosité. Le riz gluant qui constitue la base de l'alimentation chinoise et du Sud-Est asiatique, était également utilisé par les bâtisseurs chinois depuis 1 500 ans. Associé à de la chaux, il formait un très bon mortier employé pour monter des murs, etc. grâce à l'amylopectine qu'il contient (un des composants de l'amidon)

    Vu dans Riz gluant & Riz complet

    Voir dans ce lexique

    Ciment Portland

    Pouzzolane

     

    Moule

    Boîte ou conteneur dans lequel on tasse de l'argile préparée pour produire une forme régulière. 

     

    Moulées (briques)

    Briques faites au moule pour une destination particulière, par opposition aux briques taillées après cuisson.

     

    Mur

    Un mur est une structure verticale et solide. Généralement façonné par l'homme, il est constitué d'un assemblage de matériaux tels que des pierres, des briques, des plaques de plâtre ou du plâtras (débris d'un ouvrage en plâtre), et est destiné à séparer ou délimiter des espaces. Le mur peut être haut ou bas, épais ou fin et avoir une fonction utilitaire, symbolique ou de défense.

    Au niveau architectural, un mur peut délimiter la structure d'un bâtiment mais aussi faire partie d'un édifice où il contribue à former les pièces. Il permet aussi de soutenir les étages et le toit.

    À l'extérieur, un mur délimite une zone précise. Il est utilisé comme frontière, enclos, protection contre les intrusions ou la nature.

    Certains murs sont également destinés aux pratiques sportives ou artistiques.

    Il existe de nombreux types de murs qui portent chacun un nom différent en fonction de leurs propriétés. Parmi eux :

    Source Futura-sciences

    Documentation : Un mur en briques dans mon salon (déco.fr) [archive sans diaporama]

    Voir plus haut Haie sèche

    Voir aussi Les bordures (Jardin de curé)

     

    Nœud

    Nœuds indispensables à toute situation, en survie... voir Info Nœuds

    Longueur médiévale, la corde à 13 nœuds, voir Poids & mesures

    Voir Drisse

     

    Œil-de-bœuf

    Ouverture ronde ou ovale formant une fenêtre dans un mur. 

     

    Panneresse

    Brique placée de façon que son long côté soit visible dans la liaison de l'appareil.

     

    Peinture suédoise

    Si vous avez de la farine périmée, transformez-la en de la peinture naturelle. C'est ce qu'on appelle la peinture suédoise.

    C'est une base naturelle pour une peinture mono-couche, non toxique et résistante. Elle est sans parfum et sans odeur. C'est la peinture idéale pour vos boiseries.

    La suite dans Ne jetez pas la farine périmée

    Voir

    8 erreurs à éviter en peinture (Rustica) [archive]

    L'argile comme peinture naturelle (Rustica) [archive]

     

    Plâtre (construction) 

    Le plâtre désigne principalement un matériau de construction à propriétés isolantes ou ignifuges, fabriqué industriellement à partir de la matière première rocheuse qu'est le gypse. Le terme désigne, dans la pratique, soit la poudre ou matière poudreuse industrielle de départ (le plâtre sec à aviver), soit la pâte constituée d'un mélange de poudre et d'eau à employer (le plâtre prêt), soit le matériau compact, par exemple sous forme de plaques, voire le revêtement de plâtrage ou l'enduit posé1.

    1. Par métonymie, le terme "plâtre" désigne en médecine traumatologique ou orthopédique une immobilisation forcée d'un membre fracturé. Sur les autres significations du terme, lire la définition du Trésor de la Langue Française sur son site [archive]

    Fabrication du plâtre

    Usage du plâtre

    Wikipédia

    Les plaques de plâtre (familièrement évoquées sous les noms de marques enregistrées : "placoplatre" ou "placo" ; "gyproc" au Québec et en Belgique) sont un produit de construction industrialisé couramment utilisé pour la finition des murs et des plafonds intérieurs.

    Elles sont constituées de plâtre moulé entre deux couches de carton.

    Cette technique a abouti à la création d'une nouvelle profession dans le bâtiment : "les plaquistes".

    Wikipédia

    Voir Réaliser une cloison en carreaux de plâtre (Système D) [archive]

     

    Plomberie

    La plomberie à la maison

    Choix d'articles de Déco.fr (bricolage-travaux)

    Les différents types de raccords en plomberie (Déco.fr) [archive]

    Plomberie, différents types de raccords

    Lorsque vous effectuez des travaux de plomberie, les raccords sont très importants car ce sont grâce à eux que vous allez pouvoir relier entre eux vos tuyaux et autres canalisations. Les raccords permettent également d'assurer une étanchéité parfaite aux installations de plomberie.

    Optimiser l'étanchéité de ma plomberie (Déco.fr) [archive]

    Quelques précieux conseils de pro pour optimiser l'étanchéité de votre plomberie. Dans une maison ou un appartement, optimiser l'étanchéité de la plomberie est une démarche qui va mettre vos installations à l'abri des fuites... et votre porte-monnaie à l'abri des dépenses inutiles ! Eh oui : avec une plomberie optimisée, vos installations fonctionnent mieux, et plus longtemps.

    Il existe à ce titre trois types de joints de plomberie (chacun ayant une couleur différente pour les différencier) : la fibre vulcanisée (de couleur rouge), le caoutchouc (de couleur noire) et le Kevlar (de couleur bleue). 

    Voir aussi Du Pont de Nemours (Wikipédia)

    Canalisation bouchée par le calcaire (Comment économiser)

    Le calcaire bouche les canalisations et l'eau s'écoule moins vite. Les canalisations finissent même par se boucher... Vite, 3 astuces naturelles pour éliminer le calcaire dans les tuyaux bouchés !

    Nettoyer le siphon de l’évier... sans plombier (Comment économiser)

     

    Pouzzolane

    Substance minérale (roche volcanique) ajoutée au mortier de chaux et qui facilite sa prise sous l'eau.

    C'est aussi un matériau idéal pour aérer et drainer les substrats qu'on trouve dans les jardineries.

    Voir Les Opuntia et le figuier de Barbarie

    Voir dans ce lexique Ciment Portland

     

    Quart-de-rond (brique)

    Brique spécialement moulée pour présenter un angle arrondi en quart de cercle.

     

    Radiales (briques) Briques moulées ou découpées utilisées pour la construction d'un arc ou d'un œil-de-bœuf.

     

    Ratières (appareil en)

    Type d'appareil dans lequel toutes les briques sont posées de chant pour créer un mur creux.

     

    Sable

    La silice, de formule chimique SiO2, est le constituant principal du sable.

    Le sable est une matière solide granulaire constituée de petites particules provenant de la désagrégation de matériaux d'origine minérale ou organique dont la dimension est comprise entre 0,063 mm – limon – et 2 mm – gravier – selon la définition des matériaux granulaires en géologie.

    Sa composition peut révéler jusqu'à 180 minéraux différents ainsi que des débris calcaires.

    Wikipédia

    Voir

    Faïence

    Verre plus bas

     

    Sculptées (briques)

    Briques décoratives spéciales fabriquées par modelage individuel à la main avant cuisson.

     

    Statue

    Voir Statues équestres

    Voir plus haut Hypertufa

     

    Talc

    Le talc, essentiellement composé de silicate de magnésium, est une espèce minérale. Il existe plusieurs utilisations du talc, parmi celles-ci...

    - dans l'agro-alimentaire le talc est utilisé comme anti-agglomérant...

    - comme charge dans la fabrication du papier ;

    - dans la fabrication du caoutchouc ;

    - pour les peintures, la céramique... ; 

    - pour la modélisation de phénomènes physiques, tels que les avalanches... ;

    etc.

    La stéatite (une roche dont le constituant essentiel est le talc) est ou a été utilisée comme matériau de fours, d'éviers, de centraux électriques, d'habillage de résistances électriques (chauffe-eau), dans la construction d'un poêle de masse, etc. Elle est utilisée comme craie par les tailleurs.

    Le talc a aussi d'autres emplois, dans l'industrie pharmaceutique, en chirurgie, en cosmétique, pour la santé et la beauté...

    Voir

    Des produits ''éco...'' pour ma maison

    Minéralité

     

    Térébenthine de Venise (ou de Mélèze)

    C'est une résine brute spécifique provenant de Pins du genre Larix (Mélèze Larix decidua), un baume1 liquide naturel insoluble dans l’eau mais soluble dans l'essence de térébenthine.

    Voir Lexique "phyto-médical"

    1. Le baume de térébenthine et la térébenthine de Venise sont une seule et même chose. On dit aussi le baume de Venise.

    Quand il entre dans la composition de "médiums"2 pour peinture à l’huile, ce produit donne un effet émaillée, augmente la souplesse et renforce l’éclat des couleurs. Attention toutefois de ne l’utiliser qu’en très petite quantité, car il retarde considérablement le temps de séchage et a tendance à brunir…

    2. La térébenthine de Venise est de la résine pure alors que le médium Van Eyck est un mélange "à l'ancienne" de consistance gélifiée, à base de résines, de mastic et d’huile siccative (qui aide à sécher le plus rapidement possible) épaissie en présence d'oxydes métalliques. Cette différence se répercute dans le temps de durcissement. Le médium Van Eyck, à utiliser de préférence avec des couleurs transparentes ou semi-transparentes, durcira plus rapidement que la térébenthine de Venise. Actuellement, la "Térébenthine de Venise" est un mélange de térébenthine de mélèze (résine naturelle très visqueuse extraite du mélèze d'Europe) et de Colophane.

    Ces caractéristiques font que la térébenthine de Venise est également utilisée comme liant, agent plastifiant (pour les tempéras3 à l’œuf) et brillant dans les couleurs à l'huile, comme ingrédient dans la composition des vernis fins, comme additif pour certaines crèmes, etc. Mais totalement déconseillée dans la fabrication de vernis ordinaires.

    3. Documentation, voir aussi Tempera ou détrempe (Grand Palais) [archive]

    Bien connue et utilisée depuis l’époque médiévale, la térébenthine de Venise tomba en désuétude au XXe siècle, balayée, comme beaucoup d’autres matériaux, par l’immense imposture de "l'art moderne", jusqu’à ce que Xavier de Langlais la replace à son juste rang dans son ouvrage La technique de la peinture à l’huile*. Elle ne tire pas son nom de son origine géographique mais des marchands vénitiens qui la commercialisaient à la Renaissance.

    * La technique de la peinture à l’huile, Flammarion 1988, première édition : 1959

    En effet, les Vénitiens qui étaient grands amateurs de baume de Bijon (baume de mélèze) produisaient leur essence avec cette "variété" de térébenthine de Venise – dissolution à chaud des résines bien supérieure à celle obtenue avec l'essence de térébenthine ordinaire : cette "variété bijon" était la plus recherchée, prélevée sur l'arbre sans incision préalable.

    Liens externes

    Différence essence de térébenthine / térébenthine de Venise (ART TOTALe) [archive]

    La térébenthine de Venise, baume du mélèze (MagaOu) [archive]

    Wikipédia (Résine de mélèze)

    Essence de térébenthine, voir plus haut

     

    Thibaude

    C’est à l’occasion de l'aménagement de votre logement qu’il est possible de découvrir des mots que vous ne connaissiez pas ! Comme "thibaude", qui, à vrai dire, n’est pas très courant... Bref, vous avez acheté un beau tapis. Mais, au bout de quelques jours, vous apercevez qu'il ne tient pas au sol ou, pire, que ses coins se relèvent au risque de vous faire trébucher... Dans ces cas, il n’est pas rare de penser à mettre du scotch double-face ou autre chose qui permet de maintenir le tapis fixe au sol, tout en conservant ses angles bien droits.

    Thibaude (''sous-tapis'')

    C’est là que la thibaude entre en jeu, aussi utile que peu connue, aussi appréciable que discrète. Plus le temps passe et plus la thibaude est hélas oubliée au profit d’alternatives plus "modernes" censées maintenir les tapis à plat au sol. Malheureusement, beaucoup de ces "solutions antidérapantes" vendues dans le commerce comme étant des thibaudes ne démontrent pas d’efficacité réelle dans la pratique. 

    La thibaude est un textile particulier qui sera placé entre le revêtement de sol et le tapis afin de maintenir celui-ci bien à plat au sol.

    La thibaude est souvent conçue avec un élément textile épais. En molleton ou en feutre, poils d’origine animale ou chanvre, voire jute. Sa matière a évolué avec les années mais surtout avec les nouvelles matières textiles des tapis. Certaines sont donc désormais aussi conçues à partir de matière plastique. 

    Dans le passé, la thibaude était parfois clouée au sol pour assurer son maintien et par conséquent celui du tapis qui la recouvrait. Il est encore parfois possible de découvrir que des artisans utilisent la thibaude lors de pose de certaines moquettes. 

    La thibaude est surtout utilisée pour les tapis petits et plats dont les angles se relèvent. Il en va de même avec les tapis dont le revers ne dispose pas d’une matière adhérant au sol. En plus du type et de la taille du tapis, il faut également considérer le sol sur lequel le tapis sera positionné. Carrelage ? parquet ? ...

    Dans des pièces de grande surface avec moquette, la thibaude peut être fortement recommandée. C’est notamment dans ce type d’espace, si très fréquenté, qu’on réfléchira à la pose d’une thibaude royale 600 par exemple. 

    Dans des cas bien précis

    La thibaude, si elle recouvre tout le sol et qu’elle est épaisse, peut être un vraie solution pour disposer d’une isolation phonique. Elle peut également être vecteur d’une bonne solution en isolation thermique, selon les matériaux qui la composent (caoutchouc synthétique par exemple). Dans ces deux cas, il convient de bien cibler son besoin pour une thibaude adaptée. En effet, la thibaude, si elle doit contribuer à isoler phoniquement le sol et/ou avoir une action d’isolation thermique, ne sera vendue que chez certaines enseignes spécialisées.

    Quand une thibaude est épaisse, quel que soit le revêtement sous lequel elle se trouve, elle offre une protection supplémentaire en cas de chute. Ceci est très apprécié quand on a des enfants en bas âge. Une chute amortie est souvent moins douloureuse. 

    D'après Exitlude [archive]

     

    Treillage

    Le treillage désigne un assemblage de tringles, de perches, de lattes ou d’échalas posés en carrés, en losanges, etc. L'ensemble forme des berceaux, des parois ajourées destinées à supporter des plantes grimpantes, les espaliers dans les jardins ou à ménager des séparations, les palis ou palissades.

    C'est un élément de décoration des jardins dans l'architecture classique.

    Wikipédia – Wiktionnaire

    Voir aussi Palissage (Lexique "phyto-bota")

     

    Tripoli

    Le tripoli (ou "randannite" ou "ceyssatite") est une sorte de roche siliceuse, de terre d’un jaune rougeâtre et d’un grain très fin, composée presque entièrement de silice, dont on se servait pour polir les glaces, les métaux.

    La terre de Tripoli est utilisée pour le polissage et comme absorbant de la nitroglycérine *. C'est un bon produit de remplissage et convient aux peintures brun rougeâtre et aux polis fins.

    * Voir Poudre noire – Lexique "phyto-médical" : Glycérine, La trinitrine

    Le terme provient du port libanais de Tripoli d’où cette pierre était exportée.

    Voir Diatomite

     

    Vermiculite

    Très légère et isolante, on la trouve chez les grossistes en matériaux d'isolation. Par ailleurs, elle permet au substrat de respirer.

    Voir Les Opuntia et le figuier de Barbarie

     

    Verre

    Voir

    Duralex - Pyrex

    Le verre borosilicate

    Le verre sodocalcique

    Le verre trempé

    Lexique "phyto-médical" à Verre (matériau)

    Voir Sable plus haut

    Voir aussi Fibre de verre (Wikipédia)

     

    -----------

    Pour des illustrations, voir Vocabulaire de la brique (architecture-art-déco) [archive]

    Documentation diverse

    Documentation diverse en PDF

    Articles externes divers

     

     

     

    haut de page