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Italie octobre 2018 et suiv.
chronique, dès octobre 2018...
Des nouvelles d'Italie
Remarque importante : cette page est en préparation. Je n'y objecte rien, chaque "morceau" étant de la responsabilité et des convictions de leurs auteurs... La diversité fait le monde et, vous en conviendrez, il n'y aura jamais de panacée, de recette universelle de bonheur en ce bas monde...
28 septembre 2018
Matteo Salvini sécurise l’Italie
Le gouvernement italien a adopté un décret sur la sécurité visant à faciliter l’expulsion des migrants. Le ministre de l’Intérieur a déclaré que le nouveau projet de loi était “un pas en avant pour rendre l’Italie plus sûre”
Lire (vidéo) >>> sur Twitter
29 septembre 2018
[https://www.causeur.fr/italie-budget-moscovici-europe-conte-154899]
02 octobre 2018
L’Italie est la nouvelle Grèce… en pire
En juin dernier (2018), Olivier Delamarche * offrait à ses lecteurs un dossier complet sur l’état réel de l’Italie.
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* Olivier Delamarche - Les Éconoclastes
Aujourd’hui, nous voyons sous nos yeux la situation s’envenimer de plus en plus.
Les faits donnent raison à l’économiste le plus politiquement incorrect de France.
C’est simple : le bilan de l’Italie est catastrophique et les assauts de l’UE contre la démocratie italienne ne vont pas améliorer les choses.
La semaine passée le gouvernement italien a présenté son budget pour l’année prochaine : il prévoit un déficit trois fois plus grand que celui qui était prévu par le gouvernement précédent.
En gros : ce nouveau gouvernement populiste crache littéralement à la figure de l’Union Européenne qui lui somme de résoudre rapidement ses problèmes budgétaires.
Bon… Ils restent tout de même, avec un déficit de 2,4%, en-dessous de la barre des 3% qui avait été fixée par l’Union Européenne comme l’absolue limite à ne pas dépasser.
Sauf que l’Italie est sous une nécessité URGENTE d’éponger sa dette qui atteint 131% de son PIB et pèse lourdement sur le budget.
Le gouvernement italien est persuadé de prendre la bonne décision. Le ministre de l’économie a déclaré que ce budget stimulerait la croissance économique, les recettes et permettrait à la dette de diminuer en pourcentage de la production.
Le programme est simple : on va baisser certains impôts, augmenter les investissements dans les biens publics (les ponts… si je peux suggérer) et améliorer grandement les aides sociales.
15 milliards d’euros d’investissement, le « plus grand programme d’investissement public jamais fait dans l’histoire de l’Italie » déclare le premier ministre Giuseppe Conte.
Pourtant, si le déficit, l’endettement et les « investissements stratégiques » de l’État permettaient de faire de la croissance, la France devrait être une championne toutes catégories !
Étrangement, c’est plus compliqué que ça.
Mais encore une fois, c’est la belle magie des politiciens qui veulent être élus, donc ils promettent des choses magnifiques : moins d’impôts et plus d’aides de l’État.
Oh et ne croyez pas que c’est seulement un programme des « partis populistes », c’est juste ce que font nos socio-démocrates de droite et de gauche depuis des lustres.
Simplement, là, c’est assumé !
Car l’austérité dont on nous parle depuis longtemps, ce n’est en tout cas pas pour l’appareil d’État, seulement pour les gens qui doivent trinquer.
Pareil ici, si vous ne voyez pas vos impôts augmenter… regardez plutôt du côté des taxes, celles que vous ne voyez pas mais qui diminuent bel et bien l’épaisseur de votre porte-monnaie.
Et là, l’Italie, au lieu d’augmenter les taxes (car la vache ne donne plus de lait), veut augmenter la dette.
En gros au lieu de manger un peu plus dans l’assiette maigrichonne des contribuables italiens (c’est-à-dire leur salaire), le gouvernement mange carrément dans la gamelle de leurs enfants, et ça pour acheter les voix de leurs parents.
C’est malin.
Salvini a aussi déclaré que l’objectif est de permettre aux gens de partir plus vite à la retraite.
Une idée « brillante » vu que la population italienne a le taux de natalité le plus bas d’Europe.
Ils vont la financer comment leur retraite quand il n’y aura plus qu’un seul actif pour chaque retraité ?« On poussera le programme quoi qu’ils disent »
C’est la phrase de M. Salvini, le ministre de l’Intérieur… qui commence à bien se faire connaitre pour son langage direct et sans détour.
Vous savez, j’aurais vraiment envie d’aimer Salvini…
J’en ai vraiment envie car j’en ai ASSEZ de ces générations de politiciens mielleux qui nous mentent et qui font des résultats désastreux tout en nous faisant la morale alors qu’ils sont les pires d’entre nous.
Je pourrais décrire la misère de la politique dite mainstream sur des quantités d’articles. Je n’ai, comme Salvini, absolument aucun amour pour la politique actuelle.
J’en ai aussi assez qu’on n’ose pas parler du problème migratoire et de ses défis… de peur de froisser les gens et de rappeler les « heures sombres de notre histoire ».
Je comprends tellement les Italiens qui votent pour ces nouveaux « populistes ».
Le problème c’est qu’ils nous proposent vraiment la même chose voire pire… et que ce nouveau gouvernement est très hypocrite.
Ils ont fait un programme économique de Noël en pleine période de Carême.
Ils détestent l’Union Européenne et l’Euro (ce que je comprends largement) mais ils n’annoncent pas de volonté de sortir, ni de l’un ni de l’autre.
Et ils nous jouent à ce jeu dangereux… alors qu’on a déjà vécu la Grèce.Le double langage
Le Royaume-Uni se fait insulter pour avoir OSÉ demander au peuple s’ils voulaient sortir de l’Union Européenne.
Ils ont fait les choses dans les règles : ils ont voté, ils ont décidé, ils ont demandé un divorce à l’amiable.
Résultat : les politiciens français ou allemands se foutent d’eux et font tout pour leur faire payer le plus cher possible.
À côté on a des pays qui ont une gestion calamiteuse (Grèce, Italie, Espagne) qu’elle soit de « droite » ou de « gauche » et on essaie absolument de les garder avec nous.
En même temps, c’est clair qu’on peut difficilement faire la leçon quand notre gouvernement n’a aucun bilan positif à proposer.On vit donc une période de défiance dans tous les sens
Dans des pays comme l’Italie, qui n’ont toujours pas repris leur économie depuis la crise de 2008, la population est excédée.
C’est un climat explosif et on va voir fleurir les politiques les plus absurdes.
Récemment, Olivier Delamarche a fait le tour de tous les problèmes actuels devant les officiers de l’Armée française. Vous pouvez revoir sa conférence à l’École de Guerre.
Et si l’Armée s’intéresse aux analyses de Delamarche et du groupe des éconoclastes, ce n’est pas par hasard.
C’est parce qu’il y a un risque systémique important.
Je sais que beaucoup d’entre vous, qui suivez mes lettres, êtes conscients du problème. Peut-être que vous n’êtes pas tous d’accord sur certaines de mes analyses.
En revanche, et ça s’est vérifié dans vos commentaires, vous êtes tous conscients que l’on est dans une période d’avant crise :- les monnaies sont faussées à un point jamais atteint dans l’histoire
- la défiance entre les États augmente
- les populations en ont marre de leurs gouvernements
- le marché est peu lisible
- les unions internationales s’effritent
- de nouvelles alliances se créent
- etc.
On a tous les ingrédients d’un cocktail explosif… Décidément Olivier Delamarche avait raison.
Il est facile de jeter la pierre au messager qui porte la mauvaise nouvelle. Beaucoup l’ont fait en l’accusant d’être un oiseau de mauvais augure.
Mais ne préférez-vous pas voir la réalité en face pour mieux vous y préparer ?La Lettre du Vaillant petit économiste mardi 02 octobre 2018
Source
Italy's populists challenge EU with plans to boost deficit (Reuters) [archive]
05 octobre 2018
Matteo Salvini “ne parle qu’avec des gens sobres” et donc, pas à Juncker
10 octobre 2018
[https://insolentiae.com/les-italiens-envoient-peter-bruxelles/]
Pierre Moscovici attaque l’Italie : « Les dérapages italiens sont considérables » par Charles Sannat | 22 Nov 2018
[https://insolentiae.com/pierre-moscovici-attaque-litalie-les-derapages-italiens-sont-considerables/]
Pour faire court : l’Italie est le gilet jaune de l’Europe ! Forza Italia !!! (Bernard M.)
Le système aboie et les « populismes » passent Le rejet par Bruxelles du budget italien profite aux partis au pouvoir par Henri Temple - 22 novembre 2018
[https://www.causeur.fr/bruxelles-italie-budget-populismes-156441]
Extrait
« Dans la physique des matériaux on sait que tout solide possède son point de rupture : l’instant T où un solide se brise sous l’effet d’une force F trop grande. Il est difficile d’anticiper cet instant mais chacun sait que cela aura obligatoirement lieu si la force continue à augmenter. Dans la chimie politique on peut tenter, un temps, de remplacer les faits et la vérité scientifique par l’invective, la calomnie, le mensonge. Tout un vocabulaire a même été inventé pour masquer le vide intellectuel. Au lieu de tenter de défendre rationnellement le système, on s’en prend à ceux qui souffrent. Les spéculateurs, et leurs très dévoués chambellans, scribes, gourous, chamanes ou simples pions, ont des intérêts personnels à soutenir : le système se défend par tous les moyens odieux. Il essaie de retarder l’échéance. Avec cynisme, on a remplacé l’argument par la menace. Et on promet des catastrophes comme si les humbles existences n’étaient pas déjà, bien souvent, catastrophiques. »
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Italie, voir
[http://gigeoju.eklablog.com/reflexions-de-2018-t2-05-mai-p1358994}
[http://gigeoju.eklablog.com/reflexions-de-2018-t2-06-juin-p1368740}
[http://gigeoju.eklablog.com/reflexions-de-2018-t3-07-juil-p1371696]
[http://gigeoju.eklablog.com/reflexions-de-2018-t3-08-aout-p1376330]
[http://gigeoju.eklablog.com/reflexions-de-2018-t3-09-sept-p1385140]
[http://gigeoju.eklablog.com/reflexions-de-2018-t3-10-oct-p1389218]
[http://gigeoju.eklablog.com/reflexions-de-2018-t4-11-nov-p1397594]