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* Préhistoire guerres et conflits
Page en chantier. Pour l'instant, je recueille des articles que je place ici sans mise en forme, en attendant de les classer. Il se peut qu'ils migrent vers d'autre pages, on verra comment tout cela prend tournure...
Guerre, Navigation & Médecine Préhistorique (entre autres...)
Vidéo [https://www.youtube.com/watch?v=lN1lE6188qs]
Sommaire
01:18 : La Guerre pendant la Préhistoire
04:34 : Boomerang (en ivoire de mammouth)
06:25 : L'Azilien
11:17 : La question colle ! (la plus vieille carte du monde ?)
15:05 : Comment dater l'art pariétal ?
18:05 : La musique à la préhistoire
23:49 : Métaux et Mines
27:42 : Santé & Botanique
36:26 : Les “nouveaux” hominidés
Amnya, la plus ancienne forteresse du monde
Amnya, la plus ancienne forteresse du monde (BV 25/12/2023) PDF [archive] [PDF]
photo [https://media.bvoltaire.fr/file/Bvoltaire/2023/12/amnya.png]
"Amnya, au cœur de la taïga sibérienne, la plus ancienne forteresse du monde"
Au cœur de la taïga sibérienne, au-delà des montagnes de l’Oural, les archéologues se penchent sur les secrets de la très ancienne forteresse d’Amnya. En effet, les origines de ce site pourraient peut-être changer notre conception et notre vision de la société humaine préhistorique et le modèle du chasseur-cueilleur.
Fouillé depuis 1987, le site d’Amnya est reconnu par les scientifiques comme la forteresse préhistorique la plus septentrionale du continent eurasien découverte à ce jour. Cependant, l’existence d’une telle structure dans cette zone géographique n’est pas inhabituelle. En effet, selon la revue Antiquity,
« il existe une longue histoire de fortifications de chasseurs-cueilleurs en Sibérie occidentale, qui s'étend de l'âge de pierre jusqu'à la conquête russe de la région aux XVIe et XVIIe siècles ».
À la suite des études faites sur le site d’Amnya, les archéologues découvrirent de nombreux restes et traces de palissades, de fossés et de maisons pouvant s’étendre sur une longueur de 13 à 41 mètres. Les scientifiques ont aussi retrouvé les restes de 45 poteries, de nombreux ustensiles en silex et en quartz ainsi que des armes et des pointes de flèches faites en ardoise. Ce territoire hostile à l’homme offrait aussi de nombreuses ressources pour les individus vivant ici. Les chercheurs ont pu déterrer ainsi les restes de plusieurs animaux. Parmi ceux-ci, des os de wapitis (cervidé), de rennes et de castors dont on peut penser qu’ils constituaient, avec les poissons pêchés dans une rivière proche, la base de l’alimentation des sociétés préhistoriques de la Sibérie.
Jusqu’ici, tout semble ne soulever ni interrogation ni stupéfaction ni constituer de découverte incroyable pour le monde archéologique. Cependant, jusqu’à de récentes études, le site avait été associé à une période chronologique remontant à quelques millénaires. Néanmoins les nouvelles découvertes archéologiques viennent remettre en cause cette idée. En effet, les fondations les plus anciennes du site révèlent en vérité que ce dernier aurait été habité il y a environ 8.000 ans.
Cet état de fait qualifierait ainsi la forteresse d’Amnya de plus ancien site d’habitation fortifiée au monde et bouleverserait notre conception de la société du chasseurs-cueilleur. En effet, le nomadisme de ces anciennes communautés empêchait les scientifiques d'imaginer l’existence d’un site aussi complexe à une telle datation pour ce type de société. La découverte d’armes s’ajoutant à la présence de palissades et de traces d’incendies sur les restes de bâtiments retrouvés prouve aussi l’existence de conflits entre les communautés résidant autrefois sur ce territoire.
Ce type de forteresse, érigé pour de telles raisons défensives, était souvent associé à l’émergence de l’agriculture au Proche Orient puis en Europe. Cette situation fait alors de la société préhistorique sibérienne un cas unique. Ainsi, selon la revue Antiquity
« Amnya […] témoigne d’un parcours autochtone sans précédent vers une différenciation sociopolitique dans une partie inattendue du monde. […] Amnya marque le début d’un phénomène unique et à long terme de sites défensifs de chasseurs-cueilleurs dans le nord de l’Eurasie, une tradition presque ininterrompue qui s’est poursuivie pendant près de huit millénaires jusqu’au début de la période moderne. »
Le monde de la préhistoire semble ne pas avoir encore dévoilé tous ses mystères.
"Tant que nous ne serons pas fixés sur ce que nous sommes, et non sur ce que nous croyons être, alors les origines de l’homme continueront à osciller comme le pendule de Foucault qui, à force de balancement, finit par détruire tous les fragiles remparts de nos certitudes." Pascal Picq, 2001
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Autre article Une forteresse en Sibérie (LSDJ 27/12/2023) [archive]
photo (https://www.laselectiondujour.com/public/images/articles/2093-140329.webp)
Voir aussi La bataille oubliée (il y a + de 3 000 ans)
Habitat et nécropole du Bronze ancien à l'âge du Fer, 1500 ans d'histoire en Limagne
YouTube 19 septembre 2022 - Musée de Gergovie
https://www.youtube.com/watch?v=H52qpcvQjgs
L'histoire de Hasanlu, souvent surnommée "la Pompéi de l'Iran", est fascinante et tragique
Transmis par Màk Çÿme Rìche Chãr le 15 septembre 2024
Conquêtes avec massacres = épisodes ininterrompus depuis que les différents homininés (= sous-familles des homininés comprenant gorilles, chimpanzés et... humains) et puis les "devenus évolués hominidés" avec Sapiens-sapiens ayant amélioré les armes de leur époque ! Et c'est ainsi : de plus en plus de plus en plus d'armes meurtrières. (internaute Françoise A.)
1. **Contexte Historique**
Hasanlu est un site archéologique situé dans la vallée de Solduz, au sud du lac d'Urmia, en Iran. La ville a été habitée de manière continue du sixième millénaire avant J.-C. jusqu'à environ 800 avant J.-C., lorsqu'elle a été détruite par un incendie lors d'une attaque violente.
2. **Découverte Archéologique**
En 1956, l'archéologue américain Robert Dyson a commencé des fouilles à Hasanlu. En 1972, son équipe a découvert les célèbres "Amoureux de Hasanlu", deux squelettes humains trouvés dans une position d'étreinte, datant d'environ 800 avant J.-C. Ces squelettes ont été découverts dans une fosse sans aucun autre objet à proximité, à l'exception d'une dalle de pierre sous la tête de l'un des squelettes.
3. **Les Amoureux de Hasanlu**
Les deux squelettes, initialement identifiés comme un homme et une femme, ont été plus tard confirmés comme étant deux hommes grâce à des analyses génétiques modernes. Ils sont morts probablement d'asphyxie lors de la destruction de la citadelle.
4. **Importance de la Découverte**
La découverte de Hasanlu est souvent comparée à celle de Pompéi en raison de la manière dont le site a été préservé. Alors que Pompéi capture un instantané d'une catastrophe naturelle, Hasanlu offre un aperçu brutal de la guerre à l'âge du fer. Les artefacts et les restes humains trouvés sur le site fournissent des informations précieuses sur la vie quotidienne, les pratiques funéraires et les conflits de l'époque.
5. **Artefacts et Architecture**
Les fouilles ont révélé des rues pavées, des maisons palatiales à plusieurs étages et des cours à colonnes. Les habitants de Hasanlu vivaient dans une relative opulence, grâce aux terres fertiles irriguées par le lac d'Urmia.
6. **Le Rôle de Robert Dyson**
Robert Dyson a joué un rôle crucial dans la mise au jour de Hasanlu. Ses fouilles ont permis de découvrir non seulement les "Amoureux de Hasanlu", mais aussi de nombreux artefacts qui ont aidé à reconstituer l'histoire de cette ancienne cité.
7. **Impact Culturel**
Bien que moins connue que Pompéi, la découverte de Hasanlu a un impact significatif sur notre compréhension de l'histoire ancienne de l'Iran et des civilisations qui y ont prospéré. Les recherches continuent de révéler de nouvelles informations sur cette période fascinante._______________
Documentation
La bataille oubliée (il y a + de 3 000 ans)
Les Yamnayas à l'origine de la majorité du génome des Européens
Ötzi : Meurtre à la préhistoire (Gangsters et hors-la-loi)
Divers
Arbre généalogique des hominidés (Homininés.com) [archive]
Des chaînes sur l'archéologie et l'Histoire
L'Histoire avec une grande hache
Thomas Laurent (Archéologie & Mystère)