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Amérindiens - Inuit
Page créée en avril 2019
Le Peuple inuit des territoires du Nord-Ouest
Cette sculpture de la fin des années 1960 montre une adoption traditionnelle, validée en 1969 par le juge J.H. Sissons des territoires du Nord-Ouest (photo de Jane George)
Elle fait partie des sculptures de la collection Sissons-Morrow d'art inuit des territoires du Nord-Ouest, actuellement en exposition [avril 2019] à la cour de justice du Nunavut à Iqaluit.
Cette collection commença en 1956 quand Kaotak, un homme reconnu non coupable d'avoir tué son père, présenta à Sissons une sculpture représentant le procès.
Après quoi, Sissons engagea des sculpteurs locaux pour peindre des étuis en pierre, ivoire, bois de caribou, métal...
Plus tard, le juge William J. Morrow poursuivra la collection.
Meeguich Biron - Les peuples autochtones en images
Inuits chasseurs
La photo « Eskimos Seal (phoque) Hunting » aurait été prise en 1919 par Ewing Galloway
(internaute Denis)« Juques à present ces Sauvages (Inuits) ont été si barbares & farouches qu’ils n’ont point epargné les Européens quand ils ont pu les surprendre à terre hors de leur navires. Leur trafiq ne consiste qu’en la peau de loup marin, qu’ils tuent fort adroitement en mer. Ils en vivent & le mangent tout cru quand il est encore tout chaud; ils en boivent le sang; ils en font seicher aussy au soleil pour manger le long de l’année. Ils s’habillent fort commodement de cette peu (peau) sous laquelle ils mettent des peaux d’oyseaux sur leur estomach & sur le dos pour se tenir chaudement (...) ».
Sexte LE TAC, Récollet, 1689.Réactions de novembre 2019
En juin 1689, Sixte Le Tac se serait effectivement rendu à Plaisance (Terre-Neuve) afin d’y fonder une Mission. Les Béothuks étaient alors les habitants autochtones de Terre-Neuve jusqu’à leur extinction en 1829. (Denis)
Ce texte date de 1689. À cette époque le terme "Sauvage" était utilisé pour décrire ces peuples de première Nation (Pierre-Georges). En 2019, ce mot ["sauvage"] a été banni tellement on l’a dénaturé mais on peut avantageusement le remplacer par Nihirowisiw pour référer à quelqu’un qui vit en équilibre avec son milieu (Denis)
Frédéric développe sur les "sauvages"
[Certains auraient] raison de nourrir une [...] amertume [contre le mot "sauvage"] mais il faut préciser... À cette époque [1689] le mot "sauvage" en français n'était pas péjoratif comme en anglais. Cela voulait seulement dire "Humains vivant pour/par et dans la nature". Au contraire, et cela transpire dans les documents historiques (Henri IV et Champlain), les Français d'alors, à tout le moins le "politique" en plus des mixages entre Amérindiens et Français, considéraient les Amérindiens tels des peuples "nobles". Ceci bien contrairement aux Britanniques ! C'est la différence entre le traité de la Grande Paix de Montréal (une vraie Confédération de nations traitant d'égal à égal) et les réserves de perdition britanniques qui suivirent à la suite de leur conquête - sans parler de leurs trahisons incessantes devant quelque parole donnée (même signée), jusque aujourd'hui d'ailleurs...
C'est ce qui est triste quand [certains autochtones disent] "vous", refusant la distinction sous prétexte de couleur de peau et de racialisme, une attitude que pourtant [leurs] ancêtres ne nourrissaient pas (c'est essentiellement une mentalité issue du "maître" germanique/anglo-saxon qui a transpiré semble-t-il).
La grande maison semi-souterraine d'hiver des Inuits
Cette grande maison semi-souterraine avec son plancher dallé, ses banquettes latérales, son toit gazonné, son long couloir d’entrée, sa lampe de pierre était l’habitation d’hiver des Inuits dits Thulés qui commencèrent à remplacer une autre population inuite, les Dorsets, vers le Xe siècle. Cette grande habitation convenait aux longues nuits hivernales. Grâce à ses murs formés à même le sol et à son toit gazonné, elle permettait de conserver la chaleur et donc d’économiser la précieuse huile de loup-marin qui servait à chauffer la lampe de pierre.
« (...) les fenestres (...) sont sur le toy parce qu’elles (les maisons) sont gazonnées elles sont à peu près faittes comme une cave sans cheminée et pavez de pierres, les portes sont sous terre (...) quand il y avait beaucoup de neige et que leurs fenestres estoient bouchez qui se servoient de lampes à leur modes (...). Ils font leurs provisions d’huile et de chair de loup marin (...) et ils ont des fourneaux lesquels sont faits des roches et de la terre glaise et ils jettent dedans l’huile et la chaire de loup marins. C’est de quoy ils vivent pendant l’hyvert parce qu’ils ne sortent point. » (APC)
Musée de la Neufve-France 18 décembre 2018
La Série
Voir aussi
- Eucalyptus et Amérindiens
- Méditation du Solstice d'hiver
- Pain banique
- Prier amérindien
- Prière de Geronimo
Cuisine - Amérique précolombienne
Liens externes
- Entre la beauté du Nord et la souffrance qui l’habite (L'aut’journal 11/10/2019)
- [archive]
- Le tupilak : auxiliaire de mort du chamanisme groenlandais ([Books of] Dante)