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Commentaires 2018 Terrorismes
Massacre de Munich : Plenel m'indigne
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Quand il écrivait pour Rouge en 1972, Edwy Plenel a défendu l’organisation terroriste Septembre Noir, responsable de la prise d’otages et du massacre d’athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de Munich. Il tente aujourd’hui de s’en dédouaner, mais Plenel l’ancien n’est pas si différent de Plenel le jeune. Une tribune de Gilles-William Goldnadel (18 avril 2018)
Commentaire de Mouah (18 avril 2018) :
J'ai déjà eu l'occasion de raconter ici à quel point j'avais été sidérée, en première année de fac en 1978-1979, d'entendre mes condisciples tenir de façon unanime un discours "compréhensif" vis-à-vis des pirates de l'air : "Le terrorisme, c'est l'arme du pauvre, ils n'ont que ce moyen pour faire connaître leur cause, etc."
Et ça ne se passait pas dans une fac noyautée par les gauchistes, mais à Paris-IV Sorbonne, dans le cadre d'un exercice de compréhension auditive d'un texte en langue étrangère qui traitait des détournements d'avions.
Je me suis souvent demandé, à la suite des attentats ayant ensanglanté Paris en 1985-86, puis 1995 : "Alors, elles en disent quoi, aujourd'hui, de la juste cause des terroristes ? Maintenant que ça se passe à leur porte ?"Voir aussi : Il y a 46 ans [05 septembre 1972], « Septembre noir » ensanglantait les J.O. de Munich (Causeur) [archive]
Lorsque la République se voile la face
[archive] [L'Échelle de Jacob]
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Le Mirail, quartier de la banlieue de Toulouse d’où était originaire Mohammed Merah, est en proie à des émeutes urbaines depuis le 15 avril [2018]. Si la presse avance surtout des explications sociales, le fait communautariste semble minoré. Un facteur pourtant central aux yeux de Fatiha Boudjahlat *, habitant à Toulouse, spécialiste de ces questions, enseignante, cofondatrice avec Céline Pina du mouvement Viv(r)e la République, auteure du livre "Le grand détournement" (Éd. Cerf 2017)
Deux citations de Fatiha Boudjahlat, tirées de l'article :
« Quand je parle de communautarisme, ce n'est pas le sentiment naturel des habitants d'appartenir à une communauté. C'est l'autorisation, pour certains, au nom d'une communauté de l'enfermer, de la régir, de se prononcer pour elle et je pense qu'aucune famille du Mirail n'est solidaire de ces violences-là. »
« Ils profitent d'un climat, un climat où l'on conteste la police, que cela soit Notre-Dame-des-Landes, que ce soit dans les facs occupées ou que cela soit dans les quartiers. On a souvent pu voir que, lorsque le trouble à l'ordre public était suffisamment important, l'État reculait. »
* Tribunes Marianne - Fatiha Boudjahlat chez Causeur