• 1 Orthographe & Vocabulaire

    Page en chantier

    « Les années apportent l'expérience aux esprits sincères. »

    (Lamartine)

    Voir Figures de style

    Quelques liens externes

    150 erreurs ou tics de langage à proscrire (Hugo Coniez 11/2020)

    Bing n’apprécie pas les fautes d’orthographe (Échos Entrepreneurs) [archive]

    David Lisnard : la culture sauvera les Français (Causeur 14/04/2021) [archive]

    Glossaire grammatical (Wiktionnaire)

    La correction orthographique - Ce site propose 20 tests pour évaluer la maîtrise de l’orthographe. Ces tests permettront de manier le singulier et le pluriel, le féminin et le masculin, de corriger des phrases comportant des erreurs et de faire 8 dictées. La réponse correcte vous est donnée pour chaque question. Votre résultat est aussi affiché. N.B. : Ce site utilise l’orthographe rectifiée.

    Les 40 règles de base de l'orthographe française (La langue française)

    Orthographe et Projet Voltaire (choix d'articles)

    . Dicos d'Or Campus

    Rectifications de l'orthographe et anomalies (La Grammaire Reverso)

     

    Acronyme

    Un acronyme1 est un mot formé des initiales abréviatives (OTAN, ovni, Unicef) de plusieurs mots, ou bien de lettres ou de syllabes initiales (radar, Benelux), ou parfois d'un mélange de lettres initiales et non-initiales (Medef, sida), et qui se prononce comme un mot normal et non pas lettre par lettre.

    Ainsi sont exclus la plupart des mots-valises (motel, progicieletc.) car ils contiennent des éléments qui ne sont pas initiaux dans les mots d'origine (hôtel, logiciel, etc.), et les sigles prononcés lettre par lettre (SNCF en France, STM au Québec, USA, etc.)

    1. Francisation, apparue en 1970, de l'anglais acronym (sigle), du grec ἄκρος / ákros, "au bout, extrême" et ὄνομα / ónoma, "nom", littéralement nom formé d'extrémités (c'est-à-dire d'initiales). Cf. Jean Tournier, Les mots anglais du français, Belin, 1998

    Wikipédia

    Un sigle est une abréviation constituée d'un ensemble de lettres initiales qui, épelées, forment un mot. Un sigle qui se prononce de manière syllabique (UNESCO) prend le nom d'acronyme. S'il s'épelle, il s'écrit avec un point après chaque lettre (S.N.C.F.) mais le plus souvent sans (SNCF) car l'usage courant tend à supprimer les points dans tous les sigles. En français les sigles sont invariables en genre et en nombre.

    Fais-moi un sigle

     

    Adret

    Adret => au soleil ≠ Ubac

    Voir Adret / Ubac (Lexique "phyto-bota")

     

    À faire - affaire

    On a envie d'écrire « à faire » en toutes circonstances, aussi bien dans « il n'y a plus rien à faire » que dans « elle a à faire à plus fort qu'elle », alors qu'il faut écrire « elle a affaire à plus fort qu'elle ». Comment ne plus commettre cette erreur...

    - Vous pouvez remplacer cette expression par « avoir à réaliser (quelque chose) » ou « avoir à refaire » > Il faut alors écrire « à faire ».

    Il a fort à faire pour rattraper son retard

    - Sinon, c'est de « affaire » qu'il s'agit, et il est presque toujours suivi de « à ». Pour vous en assurer, remplacez l'expression « avoir affaire à » par « être en rapport avec »

    Le médecin à qui le malade a eu affaire était un charlatan > Le médecin avec qui le malade a été en rapport était un charlatan.

    Elle refuse catégoriquement d'avoir affaire à lui.

    Remarque 

    Il est à noter que si la forme « avoir affaire » n'a pas disparu, comme on l'a vu plus haut, de nos habitudes langagières, il n'en va pas de même quand elle est suivie de la préposition « de ». On n'a aujourd'hui plus rien... à faire de la construction « avoir affaire de », laquelle fut pourtant plébiscitée par nos écrivains classiques.

    ... a l'air...

    « elle a l'air sérieux » ou « elle a l'air sérieuse » ?

    - Si le sujet est une personne, l’adjectif peut s’accorder soit avec ce sujet (elle a l’air sérieuse : elle semble sérieuse), soit avec « air » (elle a l’air sérieux : elle a une mine sérieuse).

    Ces manuscrits des œuvres de Marcel Proust ont l'air authentiques.

    - Si suit un complément, cet accord avec « air » devient une obligation (elle a l’air sérieux comme un pape).

    Voir [http://gigeoju.eklablog.com/0-1-revisions-francais-figures-de-style-p1374608]

    À l'attention de ou À l'intention de ?

    Comment savoir qu'on ne doit pas dire « une fête d'anniversaire a été organisée à l'attention de Carole » mais « une fête d'anniversaire a été organisée à l'intention de Carole » ?
     
    - On use de la mention « à l'attention de » en tête d'une lettre, pour préciser son destinataire et signaler que le document est soumis à l'examen de celui-ci.
    Adressez votre lettre à l'attention de M. le préfet.
    Il faut être culotté pour intercepter un message portant la mention : « À l'attention du président » !
    Ma curiosité me pousse à ouvrir les lettres où il est écrit : « À l'attention d'Untel »
    >>> Quand il s'agit d'une lettre que l'on recommande à une personne en particulier, c'est l'expression « à l'attention de » qui est de rigueur.
     
    - La locution « à l'intention de » va plus loin : elle signifie que la démarche est faite en l'honneur de quelqu'un, pour qu'elle lui soit agréable ou profitable. On écrit donc :
    J'ai confectionné un gâteau à l'intention de mes enfants.
    Le poète a rédigé ce sonnet à l'intention de sa bien-aimée.
    Ces cours de langue ont été mis en place à l'intention du personnel.
    Elle a conservé quelques timbres à l'intention de son oncle collectionneur.
    Une messe sera dite à l'intention des défunts de la semaine.
    Une réunion a été organisée à l'intention des parents d'élèves (certes, l'attention des parents sera requise durant la réunion en question, mais on veut surtout souligner ici que la réunion a été organisée pour eux, à leur profit, peut-être même à leur demande)

    À l'envi

    Il faut se garder de mettre un « e » à la locution adverbiale à l'envi, laquelle signifie « à qui mieux mieux, en faisant preuve d'émulation ».  

    Rien à voir, en effet, avec l'« envie » qu'il vaut mieux inspirer, si l'on en croit la sagesse populaire, que la pitié...
    Ces mauvaises langues ont critiqué leurs supérieurs à l'envi.

    À vos dépens !

    Mot toujours pluriel, « dépens » signifie au sens propre « frais », « choses dépensées ». Exemple : « apprendre quelque chose à ses dépens ».

    Ajoutez un « d » et vous obtenez le verbe « dépendre », conjugué au présent de l'indicatif et à l'impératif (je dépends, tu dépends, dépends)

    Aborigène

    Étymologiquement, l'aborigène est « là depuis l'origine » (ab + origines en latin). Autrement dit, ses ancêtres sont les premiers habitants connus de sa terre natale.

    Accents

    Charles Aznavour a chanté "La bohème "

    Les extrêmes des partis politiques peuvent mener aux pires… extrémités

    Un goéland (et pas autre chose !)

    Un pedigree définit la généalogie d'un animal de race (aucun accent !)

    Etc.

    - Tolérances orthographiques, les accents circonflexes
    (Kalligo - Courrier & Orthographe
    )

    Accusatoire

    Adjectif : se dit de ce qui motive une accusation, de ce qui s'y rapporte, y est lié (anglais : accusatory)

    Voir

    Vocabulaire de la Presse

    Vocabulaire du Monde du travail

    Acquit de conscience

    Un "acquit de conscience" est expression qui date du XVIe siècle vient du verbe acquitter, et non acquérir. Il n’y a donc pas de s mais un t. Il s’agit de s’acquitter d’une mauvaise conscience.

    « par acquit de conscience »
    L'expression « par acquit de conscience » s'écrit avec un « t ». Ici, acquit vient du verbe « acquitter » et non du verbe « acquérir », dont le participe passé s'écrit « acquis ».

    On acquitte sa conscience, on ne l'acquiert pas.

    Par acquit de conscience, je regarde toujours sous le lit quand je quitte une chambre d'hôtel.

    Adjectif employé comme adverbe

    - Généralement, un adjectif employé comme adverbe est invariable :

    il tombe une pluie drue (drue est adjectif) mais la pluie tombe dru (dru est adverbe).

    Elle est court-vêtue. (noter le trait d'union)

    Des voitures flambant neuves sont exposées dans la vitrine.

    - Attention, l’usage fait varier les adjectifs bon, frais, grand, large dans des expressions comme

    « des coureurs bons premiers », « une porte grande ouverte » « des portails grands ouverts », « des roses fraîches écloses », etc.

    Admonestation

    Réprimande sévère.

    Adverbes

    « -amment » ou « -emment » ?
    Pour savoir si vous devez écrire « ‑amment » ou « ‑emment », il suffit de reprendre l'adjectif d'origine :
    - une terminaison en « ‑ant » produit un adverbe en « ‑amment ».
    « Il mange bruyamment. » (Adjectif d'origine : bruyant)
    - Ou participe présent, exemple Précipitamment (p.présent : précipitant)
    En revanche, un adjectif terminé par « ‑ent » produit un adverbe en « ‑emment ».
    « Il l'a frappé violemment. » (Adjectif d'origine : violent)
    - Sinon...

    Affable

    Aimable, bienveillant(e)

    Agonir - Agoniser

    - Agoniser (verbe du 1er groupe) signifie « être sur le point de mourir ».
    On dira donc : Son ennemi juré continua de l'agonir d'injures tandis qu'il agonisait, blessé à mort.
    On dit que Louis XIV a agonisé durant une semaine avant de pousser enfin son dernier soupir.
    - Rien à voir avec agonir de (verbe du 2e groupe, qui se conjugue comme finir) qu'on peut remplacer par « accabler de ».
    On dira donc : Son ennemi juré continua de l'agonir d'injures tandis qu'il agonisait, blessé à mort.
    C'est fini, je divorce ; j'en ai assez que tu me trompes et que tu m'agonisses d'injures !
    Mécontent de son achat, le client a agoni le vendeur de différents noms d'oiseaux.

    Aïeul

    Comme mes aïeuls, j'aimerais vieillir, si possible, sans devenir invalide (≠ ingambe)

    Amphigouri

    Discours embrouillé, incompréhensible.

    Voir Figures de style

     

    Apogée

    "Apogée est un nom masculin, d’étymologie grecque, qui désigne le point de son orbite où un astre est le plus éloigné de la Terre. Dans le langage courant, l’apogée est le plus haut degré, la plus grande réussite qu’on puisse atteindre."

    Marc d'Apogée Lettre du 04 novembre 2020

    Aporie

    (didactique) Difficulté logique insoluble.

    Une aporie est une difficulté à résoudre un problème, une contradiction insoluble dans un raisonnement. Pour Aristote, c'est une question qui plonge le lecteur ou l'auditeur dans le doute tout en le poussant à trancher entre deux affirmations : ἀπορία, διαπορία, c'est-à-dire "contradiction, embarras".

    Voir aussi Wiktionnaire

    Une technique de réflexion

    Source Techniques et savoirs faire en médiation professionnelle

    Une aporie est une technique de réflexion qui vient montrer à un interlocuteur que ses représentations le placent dans une impasse de raisonnement. Elle consiste dans l’énoncé d’idées d’apparence contradictoire. La position défendue par l’interlocuteur est particulièrement affirmée comme le seul point de vue légitime mais elle est confrontée à l’hypothèse d’une autre possibilité. Ce type de réflexion a pour effet de déstabiliser la personne en créant un embarras dû à sa logique interne.

    Voir

    Affirmation de soi (PDF)

    Heuristique

    Koan

    Le nœud gordien

    Techniques et méthodes – Voir aussi PDF

    Comment "faire une aporie"

    Le raisonnement aporétique consiste donc à confronter une personne à ses contradictions, leurs conséquences ou leurs enjeux. Le but est de permettre à cette personne de démêler son schéma de pensée. Lorsqu'il s'agit de contradictions impliquant des références morales,

    la démarche consiste à faire énoncer les attentes de la personne, puis de lui restituer les conséquences de ses positions morales si elle se les applique.

    Apporter ou Amener ?

    En règle générale, on apporte des inanimés, autrement dit des choses concrètes (apporter des fruits) ou abstraites (apporter de l'aide), mais on amène des « animés » (êtres humains et animaux).
    Néanmoins, quand on n'a pas à porter ce qu'on déplace, on emploie amener, d'où « amener sa voiture chez le garagiste » et en marine « amener les voiles ».
    N.B. En employant apporter et amener, on considère le point d'arrivée (« Docteur, je vous amène mon fils ») tandis que emporter et emmener insistent sur le point de départ (emporter les restes d'un repas).
    Marco Polo rapporta de fabuleux récits de son long voyage en Asie.
    Résumé
    • Apporter => objets inanimés, que l'on "porte"
    • Amener => humains et animaux ("animés"), ce qu'on ne peut "porter"
    • Apporter, amener => point d'arrivée
    • Emporter, emmener => point de départ

    Après-midi

    - Vous pouvez écrire « un après-midi » ou « une après-midi ». Les deux sont acceptés ! La question est de savoir pourquoi vous choisissez d’utiliser le masculin ou le féminin. Quelques arguments pour vous aider à faire le choix.

    Écrire « une après-midi » : on emploie généralement le féminin pour indiquer une action dans la durée comme « une matinée », une « soirée » etc. L’usage veut donc qu’on utilise aussi le féminin pour « une après-midi ». On rencontre surtout le féminin dans la littérature. Exemples :

    « Je t’ai attendu toute l’après-midi ! »

    Zola écrit en 1891 dans L’Argent : « Par une après-midi grise et douce de novembre »

    Écrire « un après-midi » : l’Académie française préfère la forme masculine et écrira « un après-midi ». Son raisonnement est simple : « matin » est un nom masculin, il n’y a donc aucune raison de changer le genre pour « un après-midi ». Exemple : 

    Camus écrit dans L’Étranger : « L’après-midi était beau. »

    - Les pluriels des noms composés : encore un casse-tête…

    La nouvelle orthographe concerne 2 types de noms composés.

    verbe-nom :

    un casse-tête  –> des casse-têtes

    un sèche-cheveu –> des sèche-cheveux

    préposition-nom :

    un sous-plat –> des sous-plats

    un après-midi –> des après-midis

    Pour ces deux cas, on ajoute au pluriel un s (ou un x) au deuxième mot.

    Bon à savoir : midi

    Nom masculin variable en nombre (des midis)

    - Sens 1 Heure du milieu jour. Douzième heure. Il est bientôt midi.

    (traduction en anglais : noon, midday)

    - Sens 2 Géographie Sud => point cardinal

    - Sens 3 Géographie Région du sud de la France. Il vient du Midi.

    Après que

    Si à l’oral, la formule "après que + subjonctif" est très souvent employée car plus agréable à l’oreille, elle est inexacte.

    "Après que" doit être suivi par un verbe conjugué à l’indicatif ou au conditionnel mais jamais au subjonctif.

    Pour s’en convaincre, l’astuce consiste à remplacer "après que" par "une fois que", l’indicatif semble alors plus naturel à l’oreille

    Aréopage

    Si de nombreux mots commencent par le préfixe aéro (air), ce n'est pas le cas d'aréopage (assemblée de gens particulièrement compétents dans un domaine donné), qui est à l'origine une colline grecque consacrée au dieu Arès.

    Retenez donc que l'aréopage, étant une colline, n'est pas... aérien !

    Un aréopage de scientifiques réfléchit à des moyens d'enrayer la pollution.

    Asseoir (s')

    « il s'assoit », « qu'il s'assoie »
    S'asseoir a deux conjugaisons : il s'assied ou il s'assoit.
    Dans la deuxième de ces conjugaisons, le « e » du radical de s'asseoir (ou s'assoir dans la nouvelle orthographe) disparaît à tous les temps et tous les modes.
    Attention au subjonctif présent (que j'assoie, que tu assoies, qu'il assoie…) : on trouve un « e » mais après le « oi ». Le « e » présent ici fait partie de la terminaison, pas du radical.

    -atre ou -âtre ?

    On ne confondra pas la finale « ‑iatre », que l'on doit au grec iatros, « médecin », et que l'on retrouve dans de nombreux mots désignant une spécialité médicale (psychiatre, gériatre...)
    avec le suffixe « ‑âtre », du latin aster, qui exprime un caractère approchant ou une idée péjorative (verdâtre, bellâtre...)

    Aucuns frais, Aucuns travaux...

    (latin populaire *alicunu, du latin classique aliquem unum, un certain)

    La secrétaire n'a malheureusement pu obtenir aucun renseignement.

    Aucun d'entre eux n'a été capable de répondre. 

    Nous souhaitions voir des représentants de la mairie à cette réunion, mais aucun ne s'est déplacé.

    Aucun des candidats n'a obtenu la majorité absolue (et non "n'ont obtenu")

    « Aucun » et « aucune » prennent un « s » - aucuns, aucunes - s'ils sont suivis d'un nom qui n'existe qu'au pluriel (archives, condoléances, fiançailles, funérailles, gens, honoraires, mœurs, obsèques, prémices, représailles, sévices, vivres, etc.) ou qui, au pluriel, prend un sens particulier qu'il importe de bien distinguer du singulier (assises, ciseaux, frais, gages, humanités, lunettes, règles, vacances, etc.)

    Exemples :

    Le Conseil de sécurité a prévenu qu'il n'accepterait aucunes représailles.

    Ces réparations n'entraîneront aucuns frais supplémentaires.

    Aucuns frais supplémentaires ne vous seront facturés.

    Après l’incendie de la bibliothèque, aucunes archives n’ont pu être retrouvées.

    Littéraire. Sans la négation, indique la quantité indéterminée ; quelque, quelqu'un, l'un ou l'autre : Je doute qu'aucun résultat puisse être obtenu de cette façon.

    Le pluriel est aussi de mise dans d'aucuns (équivalent littéraire de « quelques‑uns »)

    Dans une réponse elliptique, il peut s'employer seul : Avez-vous une objection ? — Aucune ;

    Comme adjectif et avec sans, il peut être placé après le nom : Il a fait connaître son choix sans hésitation aucune.

    Difficultés Voir Difficultés : aucun, aucune

    Aurore

    L’aurore désigne à la fois l’aube (début du jour) et aussi, de manière figurée, le commencement de quelque chose. Ex. : L'aurore du XXIe siècle.

    Aussi que ou Autant que ?

    Aussi et autant sont deux adverbes exprimant la comparaison ou un degré d'intensité. Ce qui les distingue ? La nature du mot auquel ils s'appliquent.

    Aussi que s'emploie avec un adjectif ou un adverbe :

    aussi grand qu'eux, aussi vite qu'eux.

    Les jeux de hasard sont‑il aussi addictifs qu'on le prétend ?

    Tu ne peux pas être aussi fort que moi en orthographe : je m'entraîne au Projet Voltaire !

    Autant que s'emploie avec un nom ou un verbe :

    autant d'exemples que vous voudrez

    Au temps pour moi !

    À la caserne ou dans les salles de gymnastique, on revenait au temps précédent du mouvement pour le parfaire... D'où l'expression « Au temps pour moi ! ».

    Exemple : « Je me suis trompé, au temps pour moi ! ».

    La graphie « Autant pour moi ! » s'utilise uniquement pour demander la même chose. Exemple : – Un café, s'il vous plaît. – Autant pour moi !

     

    Avatar

    Attention à ne pas donner au nom « avatar » le sens de « mésaventure, péripétie » ! Désignant à l'origine chacune des incarnations successives de Vishnou dans la mythologie hindoue, l'avatar est un changement, une transformation.

    Exemple : Après de multiples avatars, la loi a été votée.

    On l'emploie également en informatique au sens de « personnage virtuel ».

    Voir Expressions, réseaux sociaux et Internet

    À propos du film "Avatar", voir... ☯ Je te vois

    Avérer

    Le verbe avérer signifie "être vrai". On ne peut donc pas dire d’une chose qu’elle "s’avère fausse", il s’agit d’un contresens. Il sera plus correct de dire “cela s'est révélé faux".

    Ayant droit

    Un ayant droit, des ayants droit

    En français, le participe présent est toujours invariable, sauf dans la locution « ayant droit », issue du langage juridique.

    Au pluriel, on écrira des « ayants droit », sans ajouter de trait d'union !

    Les héritiers, créanciers et ayants droit doivent se manifester dans un certain délai.

    Les victimes de l'amiante ont été indemnisées, ainsi que leurs ayants droit.

    - Même règle pour « ayant cause », que l'on rencontre plus rarement.

    Voir Vocabulaire du Monde du travail

    Bâiller, Bailler ou Bayer ?

    Bailler, ancien verbe signifiant « donner », et bayer, « rester bouche bée », ne se rencontrent plus guère que dans les expressions figées la bailler belle à quelqu'un (chercher à le tromper) et bayer aux corneilles (rêvasser).

    Dans tous les autres cas (ouvrir largement et involontairement la bouche, être entrouvert, mal ajusté), c'est la graphie bâiller qui s'impose.

    Attention, c'est le « a » qui est alors coiffé de l'accent circonflexe !

    Exemples :

    Le cancre de Prévert avait pour habitude de bayer aux corneilles.

    La porte bâillait, ce qui attira d'emblée l'attention du détective.

     

    Baliverne

    Futile et souvent faux.

    Voir Figures de style

     

    Baltringue

    (Argot) Personne qui n'a pas de parole, incompétent, incapable, peureux.

    (Cirque) Dans le monde du cirque, personne en charge du montage et démontage du chapiteau.

    Wiktionnaire

    À ne pas confondre avec

    Bastringue

    La bastringue est une ancienne danse populaire. Alors qu'elle a disparu de France, elle a pris racine en Nouvelle-France et demeure plus que jamais un fleuron du folklore québécois.

    Wikipédia

     

    Béni ou Bénit ?

    Le verbe « bénir » a deux participes passés.

    « Bénit » s'emploie comme adjectif pour une chose qui a fait l'objet d'une consécration rituelle.

    Exemples :

    du pain bénit, de l'eau bénite.

    La presse en ligne a fait son pain bénit de ce fait divers.

    Dans tous les autres cas, et notamment au figuré, c'est « béni » qui convient :

    un enfant béni, une maison bénie.

    « Béni soit celui qui inventa le sommeil ! » (Miguel de Cervantès)
    T'en souviens‑tu ? C'était aux temps bénis de la croissance...

     

    Bienfaisant - Bienfaiteur

    - Bienfaisant, –ante (adj.) => qui fait du bien

    1. Qui fait du bien aux autres, qui apporte un soulagement. * des paroles bienfaisantes.

    Synonymes : humain, bienfaiteur, généreux (à évidemment mettre au féminin selon le contexte), philanthrope, charitable, tutélaire...

    2. Salutaire. * un climat bienfaisant.

    Synonymes : bon, avantageux (à évidemment mettre au féminin selon le contexte), favorable, bénéfique, profitable...

    Bienfaisance (n. fém.) * un gala de bienfaisance au profit du Tiers-Monde.

    Bienfait (n.masc.) (action bienfaisante) * il nous comble de bienfaits.

    - Bienfaiteur, –trice (n. et adj.)

    Personne qui fait le bien, protège quelqu'un, apporte son aide à une autre personne de manière désintéressée, sans rien attendre en retour. * cet homme est votre bienfaiteur : c'est lui qui a fait triompher la vérité pour vous empêcher d'aller en prison alors que vous étiez innocent. * des bienfaiteurs, des hommes qui vous soutiennent. * un bienfaiteur de l'humanité. * une société bienfaitrice.

    Synonymes : protecteur, bienfaisant, bon, ami (du peuple), donateur, père, patron (à évidemment mettre au féminin selon le contexte), sauveur (1), inventeur (2), tutélaire, ange gardien, bénéfique, démiurge, philanthrope, mécène, providence, aide...

    (1) Sauveur : toujours masculin, même pour désigner une femme. * elle a été mon sauveur à ce moment difficile de ma vie. L'adjectif "salvatrice" sert de féminin à "sauveur". * une intervention salvatrice. (Larousse).

    Cependant, le Wiktionnaire signale "salvatrice" comme nom commun et féminin de "salvateur", "sauveur" (* Elle qui avait été la salvatrice de ses tourments d’adolescent propulsé trop tôt dans la vie d’adulte. Yanick St-Yves Passage 2004) "voire sauveuse, celle qui sauve, libératrice (* Maria est une couturière portugaise qui habite juste à côté de chez ma sauveuse. Muriel Barbery L’élégance du hérisson 2006)".

    Remarque : Sauveteur n.m., personne qui prend part à une opération de sauvetage. Toujours masculin, même pour désigner une femme. * Martine Balto, l'un des premiers sauveteurs à avoir approché les rescapés, témoigne. (Larousse)

    (2) Inventeur : féminin "inventrice" peu usité. Substantivement on emploie le plus souvent "inventeur" pour les deux genres. * Geneviève Lelong est l'inventeur de nouveaux appareils de mesure. L'emploi adjectif, très rare, est littéraire et vieilli. * l'amitié est inventrice et ingénieuse - on dirait aujourd'hui "inventive". (Larousse)

    Bien que...

    - « bien que » plutôt que « malgré que »
    Préférez « bien que » à « malgré que », locution condamnée par de nombreux grammairiens. Exemples : « bien que je sois fatigué » (et non « malgré que je sois fatigué »).
    En 1940, bien que l'armistice ait été signé, le général de Gaulle a refusé la défaite.
    - Néanmoins, l'expression figée « malgré que j'en aie », « malgré qu'il en ait », qui signifie « malgré moi », « malgré lui », est correcte.
    - Malgré son jeune âge, elle est devenue l'égérie d'une grande marque de cosmétiques.

    Bonne chère

    Même si l'idée de nourriture vient naturellement à l'esprit, l'expression « faire bonne chère » n'a rien à voir avec la « chair » !

    Cette chère‑là est en réalité issue du bas latin cara, « tête » : il s'agissait à l'origine de « faire bon visage » à quelqu'un, de bien l'accueillir.

    Mais comme, en ces temps de fréquentes disettes, cela revenait presque toujours à lui offrir un bon repas, le glissement de sens se comprend sans peine...

    Butte (être en...)

    « être en butte à »

    C'est le nom « butte », monticule où l'on place les cibles lors des exercices de tir, qui compose la locution « être en butte à », qui signifie « être la cible de, être exposé à ».

    Rien à voir donc, avec le « but » (l'objectif) !

    Camping

    Au camping (lexique)

    Petit bonhomme marche (animé) camping

    Cauchemar

    En dépit de ses dérivés « cauchemarder » et « cauchemardesque », le nom « cauchemar » ne se termine pas par un « d ».

    Avant de le perdre au XVIIe siècle, « cauchemar » s'est longtemps écrit avec un « e » final qui le rapprochait de son homologue anglais nightmare.

    Cette finale -mare, commune à de nombreuses langues, renvoie à un « spectre », à un « fantôme provoquant de mauvais rêves ».

     

    Causer

    « parler pour ne rien dire » mais « causer littérature »

    Le verbe « causer » suppose un entretien où plusieurs interlocuteurs prennent la parole. On se gardera donc de l'utiliser en lieu et place de « parler » (on peut en effet le faire seul), en le construisant avec la préposition « à ». Ainsi, la phrase « Regarde‑moi quand je te cause ! » relève du langage relâché.

    Le présentateur de l'émission m'agace : il a le don de parler pour ne rien dire.

    On peut en revanche écrire « causer de » (causer de tout et de rien), « causer avec », voire « causer » + un substantif (causer littérature).

    Voir Vocabulaire de la Presse

    Céans, Séant ou Seyant ?

    - Ce qui est séant est « convenable, décent »,

    Est‑il séant d'exhiber ainsi son séant au premier venu ?

    - alors qu'un vêtement qui est seyant « va bien » à la personne qui le porte, l'« avantage ».

    - Quant à céans, c'est un adverbe qui ne se dit plus que par plaisanterie pour signifier « ici, en ces lieux ».

    C'est là que je vais, C'est de ça que je parle

    « C'est je vais », « c'est de ça dont je parle », « c'est à lui à qui j'ai affaire » : ces tournures sont des pléonasmes grammaticaux ! (voir plus bas Pléonasmes)

    En effet, les éléments soulignés (là / où ; de / dont ; à / à) font référence à la même chose.

    Dans chacun de ces cas, mieux vaut utiliser que : « c'est là que je vais », « c'est de ça que je parle », « c'est à lui que j'ai affaire ».

    Exemples :

    C'est au directeur que j'entends parler, et à lui seul.

    La Bretagne, c'est de là que je viens.

     

    Chabler

    (Vieilli) Faire tomber des fruits, en particulier des noix, de l'arbre. (CNRTL)1

    Terme de marine. Attacher un fardeau à un câble pour le haler. Tordre plusieurs cordes en une. (Littré)2

    Frapper avec les pieds et les poings. "Me mettre moi aussi à chabler cette espèce de taupe ignoblement affligeante ?"  (Albert Simonin, Grisbi or not grisbi, Série noire, 1954, page 165). (CNRTL)1

    (Familier) Barder ou (Populaire) mal tourner1,2. "Ça va chabler.".

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    Notes du Wiktionnaire

    [https://fr.wiktionary.org/wiki/chabler]

    1.TLFi "Le Trésor de la langue française informatisé" (1971–1994)

    2. Émile Littré "Dictionnaire de la langue française" (1872–1877)

    Chableur

    Dérivé de chabler, avec le suffixe -eur.

    [https://fr.wiktionary.org/wiki/chableur]

    Métier d'autrefois qui visait à s'assurer que les bateaux puissent naviguer sous les ponts des cours d'eau douce sans rencontrer d'obstacles sur leur passage.

    Chablis (subst. masc. dérivé de "chabler"). Arbre de la forêt renversé sous l'action de différents agents naturels (vent, orage, neige) ou pour des raisons qui lui sont propres (vieillesse, pourriture, mauvais enracinement), sans l'intervention de l'homme (cf. J. Cochet, Culture, aménagement et amélioration des bois, 1963, p. 133). Vu dans CNRTL et dans Lexique "phyto-bota"

     

    ... chef...

    « adjudant-chef », « chef cuisinier », « rédacteur en chef »

    Les noms composés avec « chef » pour second élément s'écrivent avec un trait d'union (adjudant‑chef). 

    Avant de prendre ton service, il faut que tu rencontres l'infirmière‑chef.

    En revanche, l'indication du grade devant un nom de métier n'est pas suivie d'un trait d'union (chef cuisinier).

    Ce dernier est tout aussi indésirable dans la locution « en chef » (rédacteur en chef).

    Voir

    Vocabulaire de la Presse

    Vocabulaire du Monde du travail

    Chose

    on est bien peu de Chose

    - Au même titre que « quelque chose » ou « autre chose », il s'agit là d'une locution pronominale indéfinie, au sein de laquelle « chose » doit rester au singulier.

    Nos amis respectifs ont peu de chose en commun et pourtant s'entendent bien.
    Quand on entend cela, on se dit que l'on est peu de chose !
    C'est à peu de chose près ce qui avait été prévu par la direction.
    Il me suffit de peu de chose pour que je reprenne le dessus.
    Mon voisin a fait la même réponse que moi, à peu de chose près.
    C'est à peu de chose près ce qui avait été prévu par la direction.

    - Le pluriel n'est envisageable que si l'on redonne à « chose » son sens d'« objet », d'« élément ».

    Exemples :

    Il y a peu de choses différentes sur cette table.

    « Tu es des choses, tu n'es pas de moi » (Alain en parlant des Stoïciens)

     

    Chrononyme

    Nom donné à une période spécifique de temps.

    Ne pas confondre avec "choronyme", qui, en toponymie, est le nom donné à un pays, une région, issu d’une caractéristique géographique physique ou d'une particularité environnementale. (Voir Wiktionnaire. Voir aussi CNRTL)

    Les noms d'époques - La genèse des « chrononymes » (Herodote.net) [archive]

    Voir aussi

    Mur de Planck En 1900, le physicien allemand Max Planck (1858-1947) émet la théorie d'une limite pour décrire l'univers, comme un mur. On l'appelle "Le mur de Planck" et cette période "ère de Planck". Cette ère se situe après le Big Bang qui a eu lieu il y a environ 13,7 milliards d'années.

    Le Cryogénien est appelé ainsi car cette période de -720 à -635 millions d’années aurait donné lieu à une glaciation générale de la Terre (cryo "froid") s'étendant au moins jusqu'au tropique. Il s'agit de la théorie de la "Terre boule de neige".

    Le Carbonifère est la période de l'ère Primaire de –359 à –299 millions d'années (durée 65 millions d'années), entre le Dévonien et le Permien. Cette période est caractérisée par la présence des premiers grands arbres en abondance.

    Voir Le carbonifère YouTube 30/11/2020 par Simplex Paléo

    Le Pléistocène est la première époque géologique du Quaternaire, le recouvrant presque entièrement, et l'avant-dernière sur l'échelle des temps géologiquesSitué au Cénozoïque, le Pléistocène débute avec la fin du Pliocène il y a 2,58 millions d'années et se termine à 11 700 ans avant le présent. Il est donc précédé du Pliocène et suivi de l'Holocène, qui est l'époque géologique actuelle. Le Pléistocène est marqué par les cycles glaciaires.

    Hominines au cours du temps (schéma dans Néandertal)

    Générations ! La grande fresque des "générations" occidentales est un concept sociologique rassemblant des individus ayant vécu à la même période historique et partageant un certain nombre de pratiques.

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    La Préhistoire

    La Préhistoire est généralement définie comme la période comprise entre l'apparition du genre humain et l'apparition des premiers documents écrits.

    Le terme "préhistoire" (sans majuscule) désigne aussi la discipline qui étudie cette période. (Leclerc, J. et Tarrête, J. (1988) Préhistoire in Dictionnaire de la Préhistoire, Leroi-Gourhan, A., (Éd.), PUF). Dans ce sens, cette discipline s'intéresse aux artéfacts (éléments ou objets façonnés par l'être humain) laissés par les hommes préhistoriques, notamment leurs industries lithiques. (Wikipédia)

    À noter, le mot "âge" ne prend pas de majuscule quand il désigne une période de l'histoire, sauf pour le Moyen Âge : l'âge de la pierre, l'âge du bronze, l'âge du fer, etc. (mais le nom de l'époque prend une majuscule, voir plus bas).

    La Préhistoire se divise en deux grandes parties, le Paléolithique (l'âge de la pierre taillée) et le Néolithique (l'âge de la pierre polie), qui se divisent elles-mêmes en différentes sous-périodes.

     

    L’âge de la pierre est la période de la Préhistoire durant laquelle les humains ont fabriqué et utilisé des outils et des armes en pierre, avant l'usage prépondérant des métaux. Elle est de loin la plus longue de la Préhistoire, commençant il y a 3,3 millions d'années pour s'achever entre 3000 et 2000 av. J.-C. en Eurasie et en Afrique du Nord. Elle est suivie de l'âge du bronze, puis de l'âge du fer. L'expression "âge de la pierre" est aujourd'hui désuète et remplacée dans l'usage par ses sous-périodes que sont le Paléolithique, le Mésolithique et le Néolithique. (Wikipédia)

     

    Le Paléolithique inférieur est la première période de la Préhistoire. Selon les points de vue et les critères retenus, il débute il y a 3,3 millions d'années, avec l'apparition des premiers outils lithiques, ou bien il y a 2,8 millions d'années, avec le premier fossile attribué au genre Homo en Afrique. Il se termine il y a environ 300 000 ans, lorsque l'émergence de nouveaux outillages lithiques marquent le début du Paléolithique moyen. Les industries lithiques associées sont l'Oldowayen et l'Acheuléen.

    Le Paléolithique moyen est la période de la Préhistoire qui succède au Paléolithique inférieur ; il débute vers 350 000 ans environ avant le présent3, et s'achève vers 45 000 ans AP3, avec le début du Paléolithique supérieur.

    Le Paléolithique supérieur est la période de la Préhistoire marquée par le passage des populations préhistoriques aux industries lithiques dites de mode 41. Celui-ci est caractérisé par le développement de certaines techniques (lamelles, outils et armes en matières dures animales, propulseur, etc.), tandis que se manifeste au même moment une explosion de l'art préhistorique2.

    Le Solutréen (période 23 000 à 18 000 ans AP3) est une culture préhistorique qui s'est développée en France et dans la péninsule Ibérique durant la deuxième moitié du Paléolithique supérieur. Il tire son nom du site préhistorique de Solutré, en Saône-et-Loire (71, en région Bourgogne-Franche-Comté)

    En résumé. Le Paléolithique supérieur s'étend entre environ 45 000 et 12 000 ans avant le présent3. Il s'achève avec la fin de la dernière période glaciaire. Il est précédé par le Paléolithique moyen (succède au Paléolithique inférieur, entre environ 350 000 et s'achève vers 45 000 ans avant le présent) et suivi par le Mésolithique.

    Sapiens et Néandertal

    Voir aussi Néandertal

    "Glaciation de Würm" est le nom donné à la dernière période glaciaire du Pléistocène dans les Alpes. Elle s'étend de 115 000 à 11 700 ans avant le présent (AP) – Lu dans Arts préhistoriques

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    1. Le mode 4 correspond schématiquement au Paléolithique supérieur, où l'industrie lithique se fonde sur la production de lames longilignes et non plus d'éclats. Dans le cadre de l'étude des industries lithiques, le mot "lame" désigne un éclat allongé produit de manière récurrente dans le cadre d'un débitage laminaire.

    2. Boris Valentin Le Paléolithique, vol. 3924, Paris, PUF, coll. "Que sais-je ?" 2011 (ISBN 978-2-13-058830-6

    3. La locution "avant le présent"a,b, en abrégé APa,b, ou parfois "avant aujourd'hui" (AAlA), équivalent de l'anglais before present (BP), est utilisée en préhistoire, en paléontologie, en géologiea et en climatologieb, pour désigner les âges exprimés en nombre d'années comptées vers le passé à partir de l'année 1950 du calendrier grégoriena,c. Cette date a été fixée arbitrairement comme année de référence parce qu'elle correspond aux premiers essais de datation par le carbone 14. Elle est également légèrement postérieure aux premiers essais nucléaires, qui ont perturbé la répartition d'isotopes utilisés en datation radiométriquea.

    Voir Carbone 14 

    a. Alain Foucault et Jean-François Raoult Dictionnaire de géologie (p.49), Paris Dunod, coll. "UniverSciences" 2010, 7e éd. (1re éd. Masson Paris 1980) (BNF 42257692) voir en ligne

    b. Alain Foucault Climatologie et paléoclimatologie (p.144), Paris Dunod, coll. "Sciences sup" 2009 (1re éd. 2009) (ISBN 978-2-10-052190-6, OCLC 495417101, BNF 42062179) voir en ligne [archive] 

    c. Voir Calendrier : De Numa à Grégoire (PDF)

     

    La phase de transition entre ces deux grandes périodes – Paléolithique et Néolithique (voir ci-dessous) – est appelée le Mésolithique. Selon les régions du monde, la Préhistoire inclut aussi tout ou partie des périodes suivant l'âge de la pierre, à savoir l'âge du bronze puis l'âge du fer.

     

    Le Néolithique, période marquée par de profondes mutations techniques et sociales, liées à l’adoption par les groupes humains d’un modèle de subsistance fondé sur l’agriculture et l’élevage, et impliquant le plus souvent une sédentarisation. La "néolithisation" est un phénomène progressif, survenu à des dates différentes selon les régions. Il commence au Proche-Orient (1) vers 8 500 ans av. J.-C. dans le "Croissant fertile" (2) et atteint la Grèce vers 6 500 ans av. J.-C. Un peu plus tard en Chine, vers 6 000 ans av. J.-C.

    Le Néolithique prend fin avec l'apparition de la métallurgie du bronze (alliage de cuivre et d'étain), à partir d'environ 3 000 ans av. J.-C. en Anatolie (3)

    1. Proche-Orient, région pouvant couvrir une partie d'Asie et d'Afrique du S-E, de la partie orientale de la Méditerranée aux plateaux irano-afghans.
    2. "Croissant fertile", région non officielle biogéographique du Proche-Orient.
    3. Anatolie ou Asie Mineure, péninsule située à l’extrémité occidentale de l’Asie.
     

    Âge du bronze (1), s'étend sur une période de près de 2 000 ans, de 2700 à 900 av. J.-C., mais avec de grandes variations selon les aires géographiques considérées (Moyen Orient (2), Europe, Afrique du Nord, Asie)

    - Âge du Bronze ancien, sous-période chronologique de l'Âge du bronze.

    1. Dans le cas du nommage des périodes historiques, les "âges" prennent une minuscule, mais le nom de l'époque prend une majuscule, selon les conventions typographiques en usage. Voir par exemple les consignes rédactionnelles du Bulletin de la Société préhistorique française (Persée)
    2. Moyen-Orient, vaste région, aujourd'hui Égypte, Israël, Palestine et Jordanie, Liban, Syrie, Turquie et Irak.

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    Âge du fer, période archéologique caractérisée par la métallurgie du fer et faisant généralement suite à l'âge du bronze. Toutefois, les limites chronologiques de l'âge du Fer varient considérablement selon l'aire culturelle et géographique considérée. L'âge du Fer peut être considéré comme appartenant à la Préhistoire, à la Protohistoire ou à l'Histoire selon les populations et régions concernées. L'âge du Fer commence vers 1200 av. J.-C. en Anatolie (ou Asie Mineure, vaste bloc de territoires situé à l'extrémité occidentale de l'Asie), vers 800 à 700 av. J.-C. en Europe de l'Ouest (1) et peut-être dès le IIe millénaire av. J.‑C. en Afrique centrale (2). La métallurgie du fer nécessite une température plus élevée que celle du bronze, atteignable grâce à l'évolution technologique des fours (3).

    Notes de Wikipédia

    1. Édouard Fourdrignier [1904] "L'âge du Fer : Halstatt - Le Marnien - La Tène" Bulletin de la Société préhistorique française (Persée)
    2. Bernard Lugan "Atlas historique de l'Afrique : des origines à nos jours" (ISBN 978-2-268-09644-5 et 2-268-09644-0) OCLC 1073205736
    3. "Âge du fer en Europe" [archive plus ancienne] sur Universalis

    Bien avant que l'alchimie ne devienne un sujet d'étude, de nombreuses réactions chimiques employant des composés inorganiques étaient utilisées et leurs produits utilisés dans la vie de tous les jours. L'âge du bronze et l'âge du fer correspondent à des périodes de la Protohistoire au cours desquelles la métallurgie du bronze (nom générique des alliages de cuivre et d’étain) et du fer influença durablement et en profondeur certaines sociétés. Durant l'âge de fer on voit aussi apparaître des verres colorés, composés de SiO2 - principal composé du sable - et d'oxydes métalliques.

    Lu dans Minéralité

     

    Histoire schéma traditionnel Antiquité à nos jours

    L'Antiquité

    L'Antiquité est la première période de l'Histoire ; on la situe entre la Préhistoire et le Moyen Âge. Elle est généralement délimitée par l'apparition de l'écriture, environ 3000/3500 ans avant Jésus-Christ (fin de la Préhistoire) et la chute de l'Empire romain en 476 (fin de l'Antiquité, début du Moyen Âge)

    L'Antiquité romaine a dominé l'ensemble du monde méditerranéen et de l'Europe de l'Ouest du Ier au Ve siècle par la conquête militaire et l'assimilation des élites locales.

    Le haut Moyen Âge est une période de l'histoire comprise entre l'Antiquité et le Moyen Âge central, et dont les limites, autrefois claires mais contestées, chevauchent actuellement ces deux périodes, notamment l'Antiquité tardive. (Wikipédia)

     

    Le Moyen Âge

    Période de l'histoire de l'Europe comprise entre l'Antiquité et la Renaissance, du Ve siècle après J.C. avec la chute de l'Empire romain (476) au XVe siècle avec la chute de l'Empire romain d'Orient en 1453 ou la "découverte de l'Amérique" par Christophe Colomb en 1492 (il n'y a pas de rupture nette entre les périodes) 

    Les 3 subdivisions principales du Moyen Âge

    1. haut Moyen Âge (476-v.900)
    2. Moyen Âge central (ou classique XIe-XIIIe)
    3. bas Moyen Âge (ou tardif XIVe et XVe)

    On doit l'expression "Moyen Âge" (ou Moyen-Âge) au poète et érudit italien Pétrarque (XIVe siècle). Passionné de lettres classiques, il qualifia avec dédain son époque de "medium tempus" (autrement dit époque médiane... entre l'Antiquité et le retour à celle-ci). Le Moyen Âge désigne traditionnellement en Occident le millénaire qui s'étend de la fin de l'Antiquité (476 : abdication de Romulus Augustule, dernier empereur romain d'Occident) à la Renaissance (1492 : Christophe Colomb traverse l'Atlantique - Christophe Colomb et le Nouveau Monde)

    Hérodote.net [archive]

      Voir aussi La Toupie

    Ancien & Nouveau Monde

    Ces termes sont à la fois géographiques et historiques.

    L'Ancien Monde ou Vieux Monde est la partie du monde connue par les Européens depuis l'Antiquité avant la "découverte de l'Amérique" par Christophe Colomb : l'Europe, l'Asie et le nord de l'Afrique (Afro-Eurasie), par opposition au Nouveau Monde : les Amériques et l'Océanie.

    Voir Techno-Science

    Le Nouveau Monde, en latin Mundus Novus, est l'expression utilisée pour la première fois en 1503 dans une lettre publiée du navigateur Amerigo Vespucci pour désigner les terres atteintes par Christophe Colomb dans les années 1490, principalement des îles des Caraïbes (Hispaniola, Cuba, Jamaïque, etc.)

    Ancien Monde en brun - Nouveau Monde en vert.png

    L'Ancien Monde en brun, le Nouveau Monde en vert

    Le nom de "Amérique", qui se généralise ensuite, n'élimine pas celui de "Nouveau Monde", utilisé jusqu'à nos jours, ni celui de "Indes", avec la précision qu'il s'agit des "Indes occidentales" tandis que l'Asie de l'Est devient "les Indes orientales", formules qui restent en usage jusqu'au XVIIIe siècle.

     

    Âge des Vikings. Les Vikings sont des commerçants et explorateurs, pillards et pirates originaires de Scandinavie. Ils ont prospéré au Moyen Âge, au cours de ce qui est appelé l'Âge des Vikings, période définie entre 793 et 1066 de notre ère (du VIIIe au XIe siècle)... (Wikipédia)

     

    Le Moyen Âge tardif, également appelé bas Moyen Âge, est une époque distinguée par l'historiographie pour désigner la fin du Moyen Âge en France, en particulier les XIVe et XVe siècles. Elle précède ainsi la Renaissance en succédant au Moyen Âge central, dit également "classique". Pour l'Italie, un décalage de deux siècles existe, dû à la pré-Renaissance des Duecento et Trecento (XIIIe et XIVe siècles italiens).

    Divertissement ! > Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge

     

    Le petit âge glaciaire (parfois abrégé en PAG) est une période climatique froide principalement localisée sur l'Atlantique nord ayant approximativement eu lieu entre le début du XIVe et la fin du XIXe siècle. Elle est caractérisée par une série d'hivers longs et froids.

    Cette expression est aussi maintenant attribuée à la période qui a suivi les trois éruptions volcaniques massives de 536, 541 et 547 à l'échelle planétaire, éruptions mises en évidence au début du XXIe siècle (Jacqueline Charpentier "Le petit âge glaciaire associé à la peste et à la chute des empires" [archive])

     

    L'Ancien Régime (en France) est le nom donné au régime politique de l'Histoire de France qui prévalait durant les deux siècles antérieurs à la Révolution française (1789 ou 1792 si on considère l'abolition de la monarchie). La plupart des historiens du XIXe siècle font aussi débuter cette période avec l'accession au trône de France d'Henri IV en 1589, qui inaugure le règne de la branche de Bourbon.

    Voir aussi Définition de l'Ancien Régime [archive] sur le site "La Toupie".

     

    L'époque moderne - ou les temps modernes - couvre l'époque historique commençant à la fin du Moyen Âge (VIe au XVe siècle), généralement placée en 1453 (chute de Constantinople) ou en 1493 (découverte de l'Amérique par Christophe Colomb) et qui se termine, selon la périodisation "à la française", en 1792 avec la chute de la monarchie et la proclamation de la Première République. (Wikipédia) [archive]

     

    La Renaissance [XVIe siècle en France] est une période de l'époque moderne associée à la redécouverte de la littérature, de la philosophie et des sciences de l'Antiquité, qui a pour point de départ la Renaissance italienne (plus d’un siècle, de la fin du XIVe siècle jusqu’au début du XVIe).

    En France, à partir de Louis XII et de François Ier (à partir du début de son règne en 1515, correspondant à la bataille de Marignan), les guerres d'Italie font connaître la Renaissance italienne en France, avec un siècle de retard. Léonard de Vinci apporte en France le savoir-faire des artistes de la Renaissance italienne.

    Voir

    Hérodote.net

    Toupie

    Wikipédia

     

    L'ère élisabéthaine (Elizabethan era) est la période de l'histoire de l'Angleterre et de l'Irlande associée au règne de la reine Élisabeth I (1558-1603)

    Apogée de la Renaissance anglaise (de la fin du XVe siècle au début du XVIIe siècle), l'ère élisabéthaine fut un âge d'or artistique et culturel : la littérature, la poésie, le théâtre (dit théâtre élisabéthain) s'y épanouirent sous l'impulsion de Christopher Marlowe, de William Shakespeare et de Ben Jonson. La puissance et l'influence de l'Angleterre dans le monde s'y affirmèrent, tandis que la réforme protestante s'ancra profondément dans l'âme nationale...

    À suivre dans Wikipédia

     

    Le terme "Grand Siècle" désigne en France, sur un plan strict, le règne de Louis XIV (1661-1715). Toutefois l'historiographie aujourd'hui l'applique à une période plus longue, qui commence avec la cour de Henri IV et le rétablissement de l'autorité royale et la fin des guerres de religion en 1589, englobe tout le XVIIe siècle, pour s'achever à la fin de la Régence en 1723.

    Vu dans La tradition des rois guérisseurs

     

    Le Siècle des Lumières est un mouvement philosophique, littéraire et culturel bourgeois que connaît l'Europe du XVIIIe siècle (de 1715 à 1789) et qui se propose de promouvoir le rationalisme, l'individualisme et le libéralisme, contre l'obscurantisme et la superstition de l'Église catholique et contre l'arbitraire de la royauté et de la noblesse, avec pour modèle la philosophie empirique, l'économie libérale et la monarchie constitutionnelle anglaise (Suite dans Wikipédia)

    Mouvement littéraire, culturel et philosophique du XVIIIe siècle, les Lumières sont incarnées par des philosophes comme Rousseau, Montesquieu ou Voltaire. Leur but : la connaissance, l'égalité, la liberté face à la superstition, l'intolérance et la tyrannie (Suite dans L'Internaute [archive])

    Voir aussi le Dossier de Larousse en ligne [archive] [archive plus récente]

    Voir encore Herbes de la Saint-Jean

     

    La Terreur  est le chrononyme communément employé pour désigner une période de la Révolution française s'étendant entre 1793 et 1794. Elle est caractérisée par la mise en place d'un gouvernement révolutionnaire centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale.

    Ce gouvernement issu de la Convention nationale et la suspension temporaire de la Constitution de l'an I et donc de la légalité républicaine, se donne pour but de faire face aux multiples troubles que connaît alors la France : révolte fédéraliste, insurrection vendéenne, guerre extérieure menée par les puissances monarchistes d'Europe.

    La Terreur se caractérise ainsi par un État d'exception destiné à endiguer militairement, politiquement, et économiquement la crise multiple à laquelle le pays est alors confronté.

    Suite dans Wikipédia

    Documentation

    Carmélites

    Juillet 1794 : les carmélites de Compiègne, dernières victimes de la Terreur
    dans Spiritu-actualités 24

    Vendée et Vendéens

    Le Puy du Fou, la Vendée et la foule haineuse

    Les Lucs-sur-Boulogne, 230 ans d’un martyre vendéen (Cf. BV 29/02/2024)

    Vaincre ou mourir ! (Cf. BV et Causeur 01/2023)

      

    La Restauration, chrononyme qui devient courant dans les années 1814-1815, est la période de l'Histoire de France correspondant à la restauration de la monarchie en tant que régime politique en France, ou plus exactement dans ce qu'il restait de l'Empire napoléonien.

    Voir Dominique Kalifa Les Noms d'époque. De "Restauration" à "années de plomb" Paris, Gallimard, coll. "Bibliothèque des Histoires" 2020 (ISBN 978-2-07-276383-0) pp.27-54

    La restauration se subdivise d'une part en une première période entre la première abdication de Napoléon Bonaparte (6 avril 1814) et son retour au pouvoir (mars 1815) d'autre part en une seconde période entre sa chute définitive (ou chute du Premier Empire) et la révolution des Trois Glorieuses à partir du 29 juillet 1830.

    Le Second Empire (1852-1870) est le système constitutionnel et politique instauré en France le 2 décembre 1852 lorsque Louis-Napoléon Bonaparte, premier président de la République française, devient le souverain Napoléon III, empereur des Français, un an jour pour jour après son coup d'État du 2 décembre 1851.

    Voir Ernest Renan 1823–1892

    Documentation :

    https://www.vie-publique.fr/fiches/268974-le-second-empire-1852-1870-napoleon-iii

         

    Époque ou ère victorienne, au Royaume-Uni, période qui marque l'apogée de la révolution industrielle et de l'Empire britanniques.

    Bien que l'époque victorienne désigne les années de règne de Victoria 1ère du Royaume-Uni, de 1837 à 1901, les historiens fixent généralement son début au Reform Act 1832.

    Lu dans De Kew aux Jardins botaniques royaux

    Belle Époque est un chrononyme rétrospectif, désignant la période qui s'étend de la fin du XIXe siècle au début de la Première Guerre mondiale en 1914, marquée par les progrès sociaux, économiques, technologiques et politiques principalement en France et en Belgique. (Wikipédia)

    Documentation

    Commentaire de l'internaute Jo dans Le Paris de la Belle Époque n'avait rien à envier au Paris des Jeux de 2024 de Causeur 03/05/2024 (PDF) :

    "Charles Péguy [1873 - mort pour la France en 1914] le résuma laconiquement : 'Le monde a plus changé entre 1880 et 1914 que depuis les Romains'." 1914 c'est aussi l'invention de l'Impôt sur le Revenu (Loi du 15 juillet). La part de foyers imposables à l’impôt sur le revenu est passée de moins de 2% en 1916 à 20% en 1955. Elle atteint son pic en 1985 à près de 65% puis reste stable autour de 50% depuis 1986. 2%... d'où l'expression "Belle Époque"...

    Voir Recettes-maison au quotidien (encadré "Cartes de la Belle Époque")

    Années Folles désignent la période d'intense activité sociale, culturelle et artistique commençant en 1920 et se terminent en 1929 avec le début de la Grande Dépression, en France et le krach boursier de Wall Street, qui se répercuta sur l'Europe tout entière. Le phénomène se produit aux États-Unis, où il est appelé Roaring Twenties, ainsi que dans le reste du monde occidental. (Wikipédia)

    [Vidéo] La belle Histoire de France : les "Années folles" (Dailymotion 26/06/2022)

    Voir aussi Arts déco 2023

     

    Entre-deux-guerres, période comprise entre la fin de la Première Guerre mondiale [28 juillet 1914 – 11 novembre 1918] en novembre 1918, et le début de la Seconde Guerre mondiale [1er septembre 1939 – 2 septembre 1945] en septembre 1939. L'expression est utilisée dès la défaite de 1940.

    Voir Dominique Kalifa "L'entre-deux-guerres" Les noms d'époque. De "Restauration" à "années de plomb" dir. Dominique Kalifa 2020, pp 257-276)

    La "Drôle de guerre" (en anglais phoney war "fausse guerre", en allemand Sitzkrieg "guerre assise", en polonais dziwna wojna "guerre étonnante") est la période du début de la Seconde Guerre mondiale qui se situe entre la déclaration de guerre par le Royaume-Uni et la France (les Alliés) à l'Allemagne nazie le 3 septembre 1939 et l'offensive allemande du 10 mai 1940 sur le théâtre européen du conflit.

    Suite dans Wikipédia

     

    Époque contemporaine. Cette notion est différente selon les pays. Pour les historiens français et européens non britanniques, l'époque contemporaine en tant que période de l'Histoire de France ou de l'Histoire de l'Europe, commence soit en 1789 (début Révolution française) soit en 1792 (abolition monarchie, proclamation république) et se prolonge jusqu'à aujourd'hui, couvrant ainsi la fin de la monarchie, la révolution industrielle, les guerres mondiales et le développement des moyens de communication.

    L'époque contemporaine vue par les historiens européens non britanniques couvre ainsi trois siècles d'Histoire.

    Voir soutien67.fr/histoire

    Chthonien ou chtonien

    (adjectif)

    [Mythologie, en parlant d'êtres mythiques, de divinités] chthonien ou chtonien (du grec ancien χθών / khthốn "la terre") qui appartient à l'intérieur de la terre, aux enfers.

    Les 2 "h" d'origine grecque représentent une surcharge orthographique en français. Aussi la tendance est-elle à opérer une dissimilation d'ordre graphique (contraire à l'étymologie) entre les 2 "h" et d'écrire "chtonien" (CNRTL)

    Pour un développement, voir Définition : chthonien ou chtonien

    Cirque

    (au figuré - familier ou populaire)

    Comédie outrée ; scène : Il a fait un de ces cirques ! Synonyme : cinéma.

    Lieu où règne une agitation désordonnée : Qu'est-ce que c'est que ce cirque ? Synonyme. : bazar.

    Situation obligeant à des manœuvres complexes : Quel cirque pour se garer !

    Vu dans Cirque (jeux)

    Commencer, débuter, démarrer

    « commencer une réunion », « faire démarrer un véhicule »

    La voiture démarre... 

    Dans la langue soignée, on ne débute pas une réunion, on la commence !

    Exemple : À l'age adulte, n'est‑il pas trop tard pour commencer des cours de piano ?

    En revanche, on peut dire que la réunion débute.

    De même, le verbe « démarrer » ne s'emploie transitivement (avec un COD) que dans le langage de la marine.

    Dans tous les autres domaines, on utilisera « faire démarrer (un véhicule) » et plus largement « lancer », « entamer », « ouvrir », etc.

    Exemples :

    Ayant d'autres chantiers en cours, l'entreprise n'a pas pu entamer les travaux à la date prévue.

    Il fallait absolument lancer cette campagne de publicité avant l'été.

    L'orateur a ouvert la session par un mot de bienvenue.

    Le chef d'entreprise a ouvert la réunion en félicitant ses collaborateurs.

    Tous les matins, je commence  ma journée en buvant un bon café.

    Conjecture - Conjoncture

    - La conjecture peut être remplacée par « hypothèse »

    - La conjoncture (le résultat d'un concours de circonstances) par « situation ». Exemple :

    Dès qu'il s'agit de la conjoncture du pays, les politiques se perdent en vaines conjectures.

    Notez que le verbe conjoncturer n'existe pas, au contraire du verbe conjecturer.

    Conséquent

    un raisonnement Conséquent mais un salaire important

    N'employez pas conséquent au sens d'« important » : conséquent signifie en effet « qui a de la suite dans les idées, qui agit avec logique » (songez à conséquence)

    Il n'a jamais dévié de sa ligne de conduite, on peut dire qu'il est resté conséquent avec luimême.

    Outre « important », vous pouvez remplacer « conséquent » par l'un des synonymes suivants : « considérable », « significatif », « substantiel »...

    Exemples :

    La question n'a pas été comprise par une proportion importante de personnes interrogées.

    Changer d'opérateur téléphonique a entraîné une réduction significative de mes dépenses.
     
    Cosmos

    "Parure du ciel"

    Du latin cosmos ("monde") emprunté au grec ancien κόσμος, kósmos ("ordre, bon ordre, parure"). Pour les pythagoriciens : "ordre de l’Univers" d’où "Univers", "monde" et en particulier "le ciel", "les astres". (Wiktionnaire)

    Quelques galaxies, partie infime de l'Univers (The_Hubble_eXtreme_Deep_Field)

    Quelques galaxies, une toute petite partie de l'Univers

    Espace extraterrestre. Du cosmos.

    => Voir phénomènes d'été

    En philosophie, l'Univers considéré comme un système bien ordonné.

    => Depuis 1984, élargissant ses connaissances avec des études para-médicales, ses recherches sur les micro et macro cosmos conduisirent Marianne Uhl vers des techniques plus élaborées appliquées à la réflexologie. 

    L'Univers est l'ensemble de tout ce qui existe : l'espace, le temps et la matière. L'Univers est une notion scientifique qui désigne l'ensemble de la matière (étoiles, planètes, gaz, poussières...) de l'espace. Son étude fait l'objet de la cosmologie, une branche de l'astrophysique. (Vikidia)

    L'Univers, au sens cosmologique, est l'ensemble de tout ce qui existe, régi par un certain nombre de lois. La cosmologie cherche à appréhender l'Univers d'un point de vue scientifique, comme l'ensemble de la matière distribuée dans l'espace-temps.

    => Voir une illustration (PNG)

    Pour sa part, la cosmogonie vise à établir une théorie de la création de l'Univers sur des bases philosophiques ou religieuses. La différence entre ces deux définitions n'empêche pas nombre de physiciens d'avoir une conception finaliste de l'Univers (voir le principe anthropique). (Suite dans Wikipédia)

    => Voir Dimensions

    Cosmétique

    Selon le Larousse, un cosmétique () désigne toute préparation non médicamenteuse destinée aux soins du corps, à la toilette, à la beauté.

    Au sens figuré, l'adjectif signifie superficiel, qui ne modifie pas en profondeur. Les soins cosmétiques concernent donc la peau (épiderme et derme) et les phanères (cheveux, poils, ongles), c'est-à-dire toutes les parties extérieures, superficielles de notre corps. D'où un intéressant parallèle qui tiendrait aussi la beauté pour superficielle.

    => Définitions dans Cosmétiques interdits

    Couleurs

    Voir
    [http://gigeoju.eklablog.com/0-1a-revisions-francais-couleurs-p1350070]

    Crac, Crack, Craque ou... krach ?

    Se prononcent tous [crac]. À ne pas confondre non plus avec crash, qui, lui, se prononce [crache]
    Le contexte vous permet d'adopter la bonne orthographe :
    - crac ! le bruit que fait une chose en se brisant
    - Un crack qui peut être soit un as, soit un dérivé de la cocaïne
    - Une craque un mensonge
    Tu peux t'en aller, j'en ai ma claque de toutes tes craques !
    - Un krach un effondrement de la Bourse.

    Cynique

    Une personne cynique est désabusée, désillusionnée et choque généralement par cette attitude blasée.

    Demi ou Demie ?

    Lorsqu'il est placé devant un nom ou un adjectif, « demi » est invariable : il ne prend ni « e » ni « s ».
    « Il a mangé une demi‑part de tarte. »
    Lorsqu'il est placé derrière un nom ou un adjectif, « demi » prend la marque du féminin (« e »), mais jamais celle du pluriel (« s »).
    « Il l'a attendu trois heures et demie. »
    Autres exemples
    Demi-heure MAIS une heure et demie
    Demi-mesures
    Demi-tours
    Etc.
    Il FAUT écrire "midi et demi" ou "minuit et demi". Et ce n’est pas discutable. La grammaire nous l’impose. Comme le nom midi (ou minuit) est masculin, il est donc correct, grammaticalement parlant, d’écrire midi et demi. (Demi-heure / Heure et demie)

    La locution « à demi » ne se lie jamais par un trait d'union à un adjectif :

    « à demi fait », « à demi nu », « à demi mort ».

    Elle ne prend un trait d'union que si le terme qui suit est un substantif :

    « à demi‑mot », « à demi‑prix »

    => voir plus bas Quasi

     

    Dichotomique

    Dichotomie, nom commun,  voir Figures de style

    Dichotomique [dikɔtɔmik] adjectif qualificatif dérivé du radical de dichotomie ;
    suffixe —ique. [1833 plans dichotomiques (Forget, Transactions médicales, XI, 261 ds Quem. Fichier)]

    1. Domaine concret. Qui se divise, se subdivise en deux, par dichotomie. Ramifications qui sont soit dichotomiques, soit latérales (Brumpt, Parasitol 1910, p.684)

    Clé dichotomique : énoncé de deux caractères opposés distinguant l'une de l'autre deux espèces ou deux séries d'espèces, ce qui facilite la détermination. (Ces clés sont d'usage général dans les flores et les faunes)

    2. Domaine intellectuel. Qui repose sur un principe de division, de subdivision par dichotomie. Classification, division, méthode, tableau dichotomique. Ces tables dichotomiques des botanistes, qui permettent d'abréger le temps à dépenser pour trouver un nom (E. Perrier, Zool., t.1, 1893, p.33)

    Remarque. On rencontre dans la documentation l'adverbe dichotomiquement, "de manière dichotomique". Ces glandes sont de longs tubes dichotomiquement divisés (Id., ibid., t.4, 1928-32, p.3393)

    D'après CNRTL, Larousse, L'Internaute, Wikipédia

    Voir aussi La langue française 

     

    Digresser - Digression

    S'écarter du sujet quant on parle.

    Faire une digression.

    Voir Figures de style

    —dit...

    - « ledit véhicule »

    Les adjectifs « ledit », « ladite », au pluriel « lesdits », « lesdites », s'écrivent en un seul mot et s'accordent en genre et en nombre avec le nom auquel ils se rapportent. Ils se disent de quelqu'un ou de quelque chose qui a déjà été nommé.

    J'ai eu un accident de voiture. Ladite voiture est chez le garagiste.

    Je me suis fait sévèrement réprimander par ledit surveillant.

    Lesdits contribuables ont bien l'intention de se faire entendre du gouvernement. etc.

    - Suivent cette règle les formes « audit » et « dudit »

    Audit signal, les enfants se dispersèrent pour se cacher.

    À ladite heure, le carrosse de Cendrillon se transformera en citrouille.

    L'avis desdits locataires ne semble pas avoir été pris en compte. etc.

    - « la loi susdite »

    Suit cette règle également la forme « susdit », composée de l'adverbe « sus ».

    L'arrêté susdit n'a pas reçu un accueil favorable de la part des administrés.

    Les modifications susdites devront être mises en place dans les plus brefs délais. etc.

    Dont ou d'où ?

    Dans la langue soignée, le pronom relatif dont traduit de façon abstraite la provenance, l'origine. Exemples :
    le milieu dont il vient, la lignée dont il descend.
    Nous sommes très attachés aux valeurs de la lignée dont nous descendons.
    Mais au sens matériel, pour marquer le mouvement hors d'un lieu, c'est « d'où » qui convient. Exemples :
    la région d'où il vient, l'immeuble d'où il sort.
    L'université, d'où mon cousin est sorti major, est réputée dans le monde entier.

     

    Élégie

    Poème, plutôt mélancolique.

     

    Emphase

    Le fait d'exagérer quand on parle.

    Voir Figures de style

    Empire - Emprise

    « sous l'empire » ou « sous l'emprise » ?

    Le nom emprise s'emploie au sens exclusif de « domination intellectuelle et morale » exercée par une personne.

    Exemple : être sous l'emprise d'un gourou.

    En revanche, lorsqu'il s'agit de choses ou de sentiments, ou qu'il est seulement question de traduire une dépendance excessive, c'est « empire » qui s'impose. Comme verbe : Il a reçu un coup dans l'œil, et son coquart empire de seconde en seconde.

    Exemples :

    être sous l'empire de la colère, de l'alcool...

    Sous l'empire de la mode, les mannequins vont jusqu'à mettre en danger leur santé.

    En congé - En vacances

    - Dans la locution « en congé », le nom « congé » s'emploie au singulier.
    Pour mûrir un projet artistique, ce salarié est parti six semaines en congé.
    - À l'inverse, il faut mettre un « s » à « vacances » dans l'expression « en vacances ». En effet, au singulier, la vacance désigne l'état d'une charge, d'un emploi qui n'a momentanément pas de titulaire (on parle de « poste vacant »)
     

    En détail - En détails

    Faut-il écrire "en détail" au singulier ou "en détails" au pluriel ? Une question de détail direz-vous. Oui, mais les détails sont importants...

    Cette locution "en détail" est en théorie invariable et signifie, entre autres, "sans rien omettre".

    Exemple : Ce philosophe était assez rigoureux pour examiner tous les textes en détail (Ce philosophe était assez rigoureux pour examiner tous les textes avec précision.)

    Mais l'usage tolère d'écrire "en détails" au pluriel lorsqu'il s'agit d'une énumération dans le but de préciser la multitude de "détails".

    Exemples : Il dessinait en détails le portrait de sa voisineIl montrait en détails le chemin à suivre sur la carte... (Des descriptions riches en détails)

    Sources et pour en savoir plus

    La culture générale

    La langue française

     

    En revanche – Par contre

    "par contre" marque une simple opposition entre deux énoncés, alors que "en revanche" et "en compensation", en plus de marquer l'opposition, introduisent normalement un énoncé présentant un avantage.

    http://languedutravail.org/etude-de-cas/par-contre-et-en-revanche

    "Employer la locution 'par contre' ne constitue pas une faute, puisqu’elle est admise dans le registre courant. Pour clore le débat, nous nous rangeons à l’avis de Larousse. Il est recommandé d’employer 'en revanche' dans l’expression soignée – on dit aussi 'la langue surveillée' – en particulier à l’écrit. Vous l’aurez compris, la querelle n’est pas d’ordre linguistique, mais social ; il s’agit moins d’une question de grammaire que de style. La langue française, perçue comme extrêmement rigide, offre parfois des espaces de liberté. Ce serait dommage de ne pas en profiter !"

    https://www.projet-voltaire.fr/origines/par-contre-en-revanche/

     

    Entracte et Cie

    Quand un nom ou un verbe commençant par une voyelle autre que « e » se soude à la préposition « entre », il constitue désormais avec elle un seul mot.
    Exemples : entracte, entraide, entrouvrir, etc.
    À noter que les deux orthographes sont encore admises pour « s'entraimer » ou « s'entr'aimer ».

     

    Éponyme

    « Madame Bovary, personnage éponyme du roman de Flaubert »

    « Qui donne son nom à quelque chose » est bien l'unique définition de l'adjectif éponyme ! Ainsi, Athéna a été la déesse éponyme d'Athènes, car elle a donné son nom à Athènes.

    En revanche, on ne peut pas écrire qu'Athéna est la déesse de la ville éponyme d'Athènes, cela voudrait dire que c'est la ville qui a donné son nom à la déesse !

    En cas de doute, on préférera utiliser les expressions « du même nom » ou « qui porte son nom ».

    Exemple : Le film Les Misérables est tiré du roman éponyme de Victor Hugo.

    Erratique

    Pour quelque chose qui n'est pas fixe, irrégulier, la bonne écriture est erratique.

    Éruption - Irruption

    Le Vésuve avait fait éruption et non irruption !

    Ne confondons pas "sortie" et "entrée" !

    ès

    Contraction archaïque de « en les », cette préposition ne s'emploie que devant un nom pluriel, généralement une discipline comme lettres (docteur ès lettres), sciences (docteur ès sciences), arts (maître ès arts), etc.

    Tout maître ès arts qu'il est, il s'est fait escroquer par un faussaire.

    Elle n'est suivie d'un trait d'union que dans les noms de localités mais porte toujours, en revanche, un accent grave.

    Riom-ès-Montagnes

    Exprès ou Express ?

    - La graphie exprès (qui fait expresse au féminin) est de rigueur dans deux cas :
    quand on « exprime formellement la pensée de quelqu'un » : ordre exprès, défense expresse ;
    quand l'adjectif (invariable) s'applique à ce que l'on « remet immédiatement au destinataire » : un colis exprès, une lettre exprès, voire un exprès.
     
    - La graphie express, toujours invariable, est à réserver à ce qui se prépare rapidement (un repas express), à ce qui assure un déplacement rapide (un train express), ou encore au café réalisé à l'aide d'un percolateur. Dans ces deux derniers cas, la substantivation est également possible (un express).

    Faire florès

    Réussir, obtenir des succès, de la reconnaissance.

    Quelqu'un qui fait florès obtient un grand succès et une certaine réputation dans le monde.

    Synonymes : briller, réussir.

    L'origine de cette expression est incertaine, elle remonterait au XVIIe siècle. Le terme "florès" se rapporterait à la locution provençale faire flori signifiant "se trouver dans un état de prospérité".

    L'Internaute

    Faire long feu

    Ne pas réussir. Qui prend trop de temps. On utilise Faire long feu lorsque l’on parle d’une action longue, qui conduit  à un échec.

    "Les accords entre ces deux pays risquent de faire long feu s'ils ne changent rien."

    Cette expression date d'avant l’invention des cartouches étanches (armes sans douilles à amorces). À cette époque, on garnissait le fusil avec de la poudre souvent humide, la mèche s’éteignait ou mettait trop de temps à se consumer (et donc à exploser) et les artilleurs rataient leur coup...

    L'Internaute

    Ne pas faire long feu

    L'expression repose sur l’image d’un feu de paille : rapide, éphémère et implacable. On l’emploie pour désigner une situation qui ne dure pas.

    Cette expression tirerait son origine d’un véritable brasier. Une autre explication renvoie à la mythologie grecque et à l’un de ses héros : Méléagre. L’existence de ce grand chasseur était étroitement liée au tison brûlant d’un foyer. Le mythe veut que lorsque le tison aurait entièrement brûlé, la vie serait ôtée à Méléagre. Le côté éphémère est ainsi de nouveau privilégié.

    Pour récapituler, Faire long feu se rapporte à un échec et Ne pas faire long feu à la brièveté d’une situation.

    Projet Voltaire

    fin, flambant, fort, etc. adjectifs employés comme adverbes

    « court-vêtue » mais « grands ouverts »
    Généralement, un adjectif employé comme adverbe est invariable :
    il tombe une pluie drue (drue est adjectif) mais la pluie tombe dru (dru est adverbe).
    Les gendarmes de la Garde républicaine sont fin prêts à accueillir ce chef d'État étranger.
    Des voitures flambant neuves sont exposées dans la vitrine.
    À l'adolescence, les garçons passent d'une voix haut perchée à une voix grave.

    Attention, l’usage fait varier les adjectifs bon, frais, grand, large dans des expressions comme

    « des coureurs bons premiers »

    Ils sont arrivés bons derniers à la course, mais l'important, c'est de participer !

    « des roses fraîches écloses »

    « une porte grande ouverte »

    ...

     

    Flash

    flash (anglicisme, "éclair" - pluriel "flashes" mais préférer le pluriel francisé "flashs")

    1. (photographie) Lampe à émission de lumière brève et intense, qui sert à prendre des instantanés. Appareil produisant les éclairs nécessaires à des prises de vues.

    2. (audiovisuel) Plan très court par rapport au rythme général d'un film. Courte séquence à la télévision ou à la radio (film, feuilleton…)

    3.  (médias) information radiophonique ou télévisée faisant brièvement le point sur l'actualité, information urgente.

    4. (populaire) État de plaisir extrême obtenu par certaines drogues (opiacés, amphétamines) lorsqu'elles sont administrées par voie intraveineuse.

    5. Vente flash, vente promotionnelle de très courte durée.

    6. (divers) Amorçage électrique généralisé sur un collecteur de machine tournante. Vaporisation partielle, par détente brusque, d'un produit pétrolier préalablement surchauffé sous pression.

    Voir [https://www.cnrtl.fr/definition/flash]

    Synonymes : éclair - information

    Activités physiques

    En escalade, un flash est un essai ou une réalisation d'une voie sans l'avoir jamais reconnue auparavant, mais en ayant vu auparavant d'autres grimpeurs tenter de la gravir ou en ayant reçu des indications avant ou pendant l'essai.

    (https://fr.wikipedia.org/wiki/Vocabulaire_de_l'escalade_et_de_l'alpinisme)

    En jonglerie, type de lancer où tous les objets sont lancés et attrapés une seule fois.

    Faire

    - Immédiatement suivi d'un infinitif, le participe passé du verbe « faire » est invariable :
    La fillette s'est fait gronder par son père.
    Les robes que la princesse a fait confectionner sont d'or et d'argent.
    Mais, bien sûr,
    - quand il n'est pas suivi d'un infinitif, le participe passé du verbe « faire » suit les règles d'accord habituelles :
    Je retiens les leçons des erreurs que j'ai faites.
    La paysanne devenue princesse s'est faite au luxe.

    Fond, Fonds

    Ainsi fond, fonds...

    - On écrit « fond » pour désigner la partie la plus basse, la plus éloignée d’une chose ou, au figuré, la partie plus importante, la plus intime d’une chose :

    les pyjamas sont rangés au fond de la valise, aller au fond des choses, le fond de l’air est frais, fouiller la maison de fond en comble, le fond du problème, etc.

    Les colis sont rangés au fond du magasin. (Le « fond » du magasin désigne la partie la plus reculée du magasin en question)

    La guerre de Sécession sert de toile de fond à l’histoire de Scarlett O’Hara. (Par rapport à « l’histoire de Scarlett O’Hara », la « guerre de Sécession » se situe à l’arrière-plan, dans la partie la plus reculée : « en toile de fond »)

    Au fond, s’il me critique, c’est sans doute pour mon bien.

    Dans tout mensonge il doit y avoir un fond de vérité

    - Il peut sembler aller contre toutes les règles d’écrire « fonds » avec un « s » au singulier. C’est pourtant ce qu’il faut faire pour

    le fonds ancien d’une bibliothèque, un fonds de roulement, etc.

    Cette jeune entreprise a fait appel à un fonds d’investissement. (Un « fonds d’investissement » est un organisme chargé de gérer des capitaux)

    Une fois en possession de son héritage, Frédéric a dilapidé son fonds. (Le « fonds » dont il est question est synonyme d’argent, de capital financier)

    J’invite tout le monde au restaurant, je suis en fonds ! (« Fonds » est ici aussi synonyme d’argent, de capital financier)

    Vous aurez en charge la gestion du fonds documentaire de la bibliothèque. (Le « fonds documentaire » représente une partie du capital de la bibliothèque, capital qui prend la forme de documents : livres et autres supports)

    Ce politicien a fait de l’insécurité son fonds de commerce.

    Le directeur du fonds de développement annonce une campagne de vaccination au Congo.

    - Remarque ! Si les exemples ci-dessus ne posent pas de problème particulier, force est de reconnaître qu’il existe des cas épineux. Pour désigner, par exemple, cette menue monnaie dont on garnit au préalable le tiroir-caisse et que l’on rendra au client qui ne peut faire l’appoint, convient-il d’écrire « fond de caisse » ou « fonds de caisse » ? Aucun dictionnaire ne se prononce !

    For

    « en son for intérieur »

    « En son for intérieur » signifie « en soi‑même », « au plus profond de sa conscience ».

    Le nom venant du latin forum, « tribunal », c'est comme si, face à une situation, l'on convoquait son « tribunal intime ».

    Pour ne pas oublier que « for » s'écrit sans « t », retenez cette phrase : Santé (sans t) !, se dit‑il en son for intérieur en levant son verre.

    Fort, Force...

    « Elle se fait fort de trouver une solution. »

    Dans la locution figée « se faire fort de + infinitif » (qui signifie « se dire capable de »), fort reste invariable, de même que le participe passé fait lorsque le verbe est conjugué à un temps composé. On dit donc :
    elle s'est fait fort de trouver une solution au problème.
    Ces escrocs se sont fait fort de soutirer deux mille euros à cette dame âgée.
    Nous nous sommes fait fort de convaincre notre grand‑mère d'entrer en maison de retraite.
    Coiffeuses, maquilleuses, esthéticiennes : toutes se font fort de vous rendre belle.

    « force conseils »

    Employé sans déterminant devant un nom pluriel, force signifie « beaucoup de » et est invariable. On écrira donc :
    Il m'a donné force conseils pour développer mon activité
    Cette tournure littéraire, qui remonterait au début du XIIIe siècle, continue d'être employée notamment dans la presse.
    Le chef d'équipe prodigua à ses hommes force félicitations pour le travail accompli.
    D'après les organisateurs, force manifestants se sont réunis pour protester contre cette loi.
    Le dernier volet de Pirates des Caraïbes a rassemblé force spectateurs.
    - Cet athlète veut, à toute force, remporter la compétition.
     
    Voir TOUT tous... [http://gigeoju.eklablog.com/0-1c-revisions-francais-tout-p1356892]

    Fruste - Rustre

    Qui sont les plus frustes : les hommes civilisés ou les hommes primitifs ?

    Pendant la cérémonie, ses manières frustes ne sont pas passées inaperçues !

    Galvauder

    Utiliser (un mot, un concept...) à tort et à travers.

    -geant et -gence

    - exigeant » et « exigence »

    L'adjectif s'écrit « exigeant », comme le participe présent.
    « Son professeur est particulièrement exigeant. »
    Le nom, lui, ne reprend pas le « a » et s'écrit « exigence ».
    « Il fait preuve d'une exigence hors norme. »

    - négligent et négligence

    Le « a » présent dans le participe « négligeant » ne se retrouve pas plus dans l’adverbe (« négligemment ») que dans l’adjectif (« négligent ») ou le nom (« négligence »). 

    Truc : pour distinguer l’adjectif « négligent » du participe présent « négligeant », essayez de le mettre au féminin. Si c’est possible, il s’agit de l’adjectif

    A contrario

    - obligeant et obligeance

    La famille du participe « obligeant »... Cette fois, le « a » est maintenu partout, qu’il s’agisse de l’adjectif (« obligeant »), du nom (« obligeance ») ou de l’adverbe (« obligeamment » ) 

     -gable ou -guable ?

    Les adjectifs qui dérivent d'un verbe en « ‑guer » (comme « fatiguer », « naviguer ») s'écrivent tous « ‑gable », sauf un : « distinguable » ! Il en fallait bien un pour se distinguer !
    « Sur cette image, l'oiseau est tout à fait distinguable. »
    « Votre bateau peut emprunter cette voie navigable. »
     

    Gens : masculin ou féminin ?

    Traditionnellement, l'adjectif qui précède le nom gens est féminin (vieilles gens, vraies gens).
    Cependant, le participe passé avec lequel il doit s'accorder reste au masculin (Ce sont de bonnes gens que l'on a appréciés)
    Dans tous les autres cas, il est masculin, notamment quand « gens » est suivi d'un complément (de prestigieux gens de robe).
    Enfin, chaque fois que gens est précédé de deux adjectifs dont le second a la même forme aux deux genres, le premier adjectif est au masculin : ces prétendus braves gens.

    Gent ou Gente ?

    - La gent (espèce, ensemble de personnes ayant quelque chose en commun) se dit [jan] (on ne prononce pas le « t ») et s'écrit sans « e ».
    - Gent, gente, adjectif signifiant « noble », « gentil », n'est plus employé que dans les expressions « gente dame » et « gente demoiselle ».
    Gente demoiselle, accordez‑moi la faveur d'un baiser, supplie le chevalier.

     

    Gradation

    La gradation est une progression, ascendante ou descendante. 
    En littérature, c'est une figure de style, courante dans le théâtre classique, qui consiste à énumérer des mots suivant une intensité croissante ou décroissante.
    Exemple : « Je me meurs, je suis mort, je suis enterré. » (L'Avare de Molière).
    Ajoutez un « u » à ce nom, et vous obtiendrez graduation, l'action de graduer, mais ça, c'est une autre histoire...

    Hémicycle

    La construction en forme de demi-cercle s'orthographie hémicycle.

    Hiberner ou Hiverner

    Avec un « b », l'hibernation (qui vient du verbe « hiberner ») est un phénomène biologique qui fait que certains animaux entrent dans un état de léthargie pendant l'hiver. Hiverner, c'est passer l'hiver à l'abri dans une tanière, une étable, un chalet, un port (pour les bateaux), en attendant le retour de la belle saison.
    Retenez ceci : Les batraciens hibernent, les vaches hivernent.

     

    Homonyme

     

    Homonymes Maurice Carême

     

    Hybris

    (mot féminin)

    Hybris, Hubris (terme anglais qui signifie "orgueil") ou encore Ubris, du grec ancien ὕϐρις / húbris.

    Chez les Grecs, tout ce qui, dans la conduite de l'homme, est considéré par les dieux comme "démesure" (traduction courante) et devant appeler leur vengeance. Ainsi, cette notion grecque désigne un comportement ou un sentiment violent inspiré par des passions, particulièrement l'orgueil et l’arrogance, mais aussi l’excès de pouvoir et de ce vertige qu’engendre un succès trop continu.

    Dans la Grèce antique, l'hybris était considérée comme un crime. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération, qui est d’abord connaissance de soi et de ses limites. 

    Littéraire : outrance dans le comportement inspirée par l’orgueil ; démesure : Journalistes se défiant de l’hubris.

    Larousse - Wikipédia

    Voir plus dans Hubris Hybris Ubris

    Le terme "hubris" est évoqué dans Commentaires 2019 Michéa l’hérétique

    Extrait lu dans Le coronavirus et le mythe de Prométhée :

    Le feu est la préfiguration du pouvoir transformateur de l’homme, pouvoir qui lui permettra de transcender sa condition, initialement peu enviable, mais qui le poussera vers une démesure destructrice, notion que les Grecs nomment l’hubris. Considérée comme un terrible crime, l‘hubris désigne l’orgueil qui pousse inexorablement les hommes à outrepasser la mesure, pire, à se prendre pour les égaux des habitants de l’Olympe, au risque de menacer l’harmonie de l’ordre établi… Pour avoir dérobé le feu, et défié les Dieux,  Prométhée est sévèrement châtié : Zeus le fait attacher, nu, sur le mont Caucase. Chaque jour un aigle vient lui dévorer le foie, qui se régénère perpétuellement.

    Zeus punit également les hommes ; par le biais de Pandore, il introduit les maux dont souffre l’humanité : les guerres, les maladies, la pénibilité du travail et de la vie, une sorte d’expulsion d’un jardin d’Éden. Selon ces mêmes croyances antiques, les mortels coupables d’hubris s’attirent le courroux de la déesse Némésis, personnification de la juste colère divine, tantôt assimilée à la vengeance, tantôt à l’équilibre des forces...

    Causeur 17/07/2020

     

     Hymne

    (mot masculin)

    Un hymne est un poème ou un chant non religieux.

     

    Hyperonyme - Hyponyme

    - Hyperonyme. Mot dont le sens inclut celui d'un ou plusieurs autres mots plus spécifiques.

    "Insecte" est l'hyperonyme de "mouche", "moustique"...

    "Animal" est l'hyperonyme de "chien, "chat", "oiseau", etc.

    Voir CNRTL

    Synonyme : superordonné

    Antonyme : s'oppose à hyponyme

    - Hyponyme. Mot dont le sens est inclus dans celui d'un autre plus générique.

    "Écarlate", "cramoisi", "vermillon" sont des hyponymes de "rouge".

    "Pouce" est un hyponyme de "doigt", qui est à son tour hyponyme de "membre"...

    Voir Wiktionnaire

     

    Il faut...

    - L'expression impersonnelle "il faut" indique que quelque chose est nécessaire / doit être fait. Le verbe qui suit est à l'infinitif.

    Exemples

    Il faut manger trois fois par jour.

    Il faut apprendre à lire et à écrire.

    Etc.

    - Après « il faut que », l'usage du mode subjonctif est obligatoire. On utilise donc le subjonctif présent.

    Exemples
    Il faut que j'aille au marché.
    Il faut que tu prennes ton parapluie.
    Il faut que nous achetions du pain.

    Il faut que tu fasses tes devoirs.

    Il faut que tu ailles chez le médecin.

    Il faut que je te voie - Il faut que j'aie, que j'écoute, que je croie...
    Il faut que tu croies - Il faut que tu aies, que tu écoutes, que tu conclues...
    Il faut absolument qu’il ait son bac !
    Il faut que je te convainque - même conjugaison que le verbe vaincre

    Etc.

    Quelques verbes conjugués au subjonctif présent

    Avoir : Que j'aie, que tu aies, qu'il ait, que nous ayons, que vous ayez, qu'ils aient.
    Être : Que je sois, que tu sois, qu'il soit, que nous soyons, que vous soyez, qu'ils soient.
    Savoir : Que je sache, que tu saches, qu'il sache, que nous sachions, que vous sachiez, qu'ils sachent.
    Choisir : Que je choisisse, que tu choisisses, qu'il choisisse, que nous choisissions, que vous choisissiez, qu'ils choisissent.

    Accourir voir Conjugaison du verbe accourir Subjonctif présent : (que) nous accourions

    Illettrisme

    Penser à la racine “lettre”. Le préfixe de négation "in" associé à un mot commençant par “l” fait disparaître le "n" et double la consonne. Exemples : illogique, illimité.

    Inclinaison  ou « inclination ?

    - L'inclinaison ne s'emploie que dans le domaine matériel et désigne l'état de ce qui est incliné (l'inclinaison d'un angle, d'un siège).

    Pour démasquer le corbeau, le graphologue examine l'inclinaison de son écriture.
    Visiblement, l'architecte n'a pas tenu compte de l'inclinaison du terrain quand il a fait ses plans.
    L'inclinaison d'une piste noire est telle qu'elle donne l'impression qu'il va falloir l'attaquer à la verticale.

    - L'inclination, en revanche, désigne soit un mouvement du corps, soit un mouvement de l'esprit, de l'âme (l'inclination de la tête, l'inclination pour la philosophie...). On peut alors le remplacer par « penchant »

    D'une simple inclination de la tête, les complices ont su qu'il était temps de passer à l'action.

    Une révérence consiste en une inclination du buste assortie d'un fléchissement des genoux.

    Il se contenta d'une vague inclination de la tête pour signifier son approbation.

    Ineffable

    Tellement intense qu'on ne peut pas l'exprimer par des mots.

    Insigne

    Remarquable. Du latin "insignis" : qui porte une marque distinctive, remarquable. Attention au risque de confusion avec "insignifiant", qui veut dire le contraire.

    Intéressé...

    « cela l'intéresse de venir »...
    Veillez à ne pas employer la tournure « il est intéressé de + infinitif » pour « cela l'intéresse ».
    Ainsi, plutôt que de dire « il est intéressé de faire ta connaissance », on dira « cela l'intéresse de faire ta connaissance ».
    Qui est l'organisateur de cette réception ? Cela m'intéresserait vraiment de faire sa connaissance.
    En revanche, il est parfaitement correct d'être « intéressé par quelque chose ».
    Notre cousin a des goûts de luxe, comment pourrait‑il être intéressé par des vacances au camping ?

    Note : Intérêt MAIS intéressement, désintéressement...

    -ions et -iez

    Les verbes qui, à l'indicatif présent, se terminent par « -ions » ou « -iez » aux 1re et 2e personnes du pluriel (« nous rions », « vous criez ») prennent un « i » supplémentaire à l'imparfait et au subjonctif présent (« nous riions », « que vous criiez »). Notez que les formes de ces verbes sont identiques à l'imparfait et au subjonctif présent.
    Pour distinguer le présent de l'imparfait, il suffit de remplacer « nous » par « je » et « vous » par « tu » :
    Nous rions jaune quand on se moque de nous > Je ris jaune quand on se moque de moi >> on met le verbe au présent : nous rions.
    Vous riiez jaune quand on se moquait de vous > Tu riais jaune quand on se moquait de toi >> on met le verbe à l'imparfait : vous riiez.
    Ce n'est pas que nous essayions de vous influencer, croyez-le bien !
    Remarques
    1. Cette méthode risque de se révéler moins efficace pour distinguer le subjonctif de l'indicatif, les deux formes se prononçant souvent de la même façon à l'oral (« je rie », « tu ries »/« je ris », « tu ris »). Il sera souvent préférable de remplacer notre verbe par un autre tel que « faire ». Je comprends que vous riiez jaune quand on se moque de vous. = Je comprends que vous fassiez... ? C'est le subjonctif qui convient, on redoublera donc le « i » : vous riiez.
    2. Verbes en « -er », mêmes problème et solution (« vous employez », « vous employiez »)
    3. Être et avoir. On se gardera, au subjonctif présent, d'écrire « ayions » et « ayiez », « soyions » et « soyiez » ! « Avoir » et « être » sont tout sauf des verbes en « -yer », et il n'est point besoin, en ce qui les concerne, de distinguer le présent du subjonctif de celui de l'indicatif : « avons » et « avez », « sommes » et « êtes » !
    Il convient que vous soyez prudent quand vous engagez l'entreprise > quand bien même on serait ici au subjonctif (« il convient que vous fassiez... »), les formes « ayons », « ayez », « soyons » et « soyez » s'écrivent toujours sans « i »...
     
    Voir [http://gigeoju.eklablog.com/0-2-revisions-francais-verbes-grammaire-p1336684]

    I tréma... ou pas

    - Impossible de se tromper : quoi que l'on en pense souvent, on ne met jamais de tréma sur un « i » qui suit un « é ».

    Les formations onomatopéiques ne sont pas rares dans la langue (On ne met jamais de tréma sur un « i » quand il suit un « é »)

    Gardons-nous de verser trop facilement dans le passéisme ! (Le « i » qui fait suite à un « é » n'est jamais coiffé d'un tréma)

    Rien de tel que la caféine pour lutter contre l'endormissement !

    Il aura été toute sa vie un velléitaire, incapable de prendre une décision.

    Cette toux agaçante était provoquée par une trachéite tenace.

    Le ministre de l'Éducation nationale a décidé de s'attaquer à l'absentéisme (Le « i » suit un « é » : il ne faut jamais le gratifier d'un tréma dans ce cas)

    En voulant débarrasser le plateau, je n'ai réussi qu'à casser la théière.

    Cette boisson gazéifiée est particulièrement désaltérante (Pas de tréma sur le « i » qui succède à un « é » !)

    - Le tréma a pour mission d'indiquer que l'on n'a pas affaire à un digramme, c'est-à-dire à un groupe de deux lettres représentant un seul son : « coin » mais « coïncidence », « guigne » mais « ambiguïté ». Précaution ô combien inutile sur le « i » du groupe « éi » : on ne voit pas nettement, pour tout dire, quelle autre prononciation l'on pourrait proposer dudit groupe !

    L'exiguïté de ses bureaux devenait un handicap pour l'entreprise (Le tréma est nécessaire ici pour que le « u » se prononce : il ne s'agit pas d'un groupe « -éi- » !)

    Avec le recul, ce contrat n'était pas exempt d'ambiguïtés...

    Jadis et naguère

    Littéralement, l'adverbe naguère signifie « il n'y a guère (de temps) » et se réfère à un passé proche.

    Naguère, en France, on comptait encore en francs...

    Il n'y a donc aucune raison d'en faire un synonyme de jadis ou d'autrefois, lesquels désignent des temps reculés.

    Jours de la semaine

    - Les noms de jours, qui s'écrivent avec une minuscule, prennent la marque du pluriel comme n'importe quel nom commun.
    Les lundis, etc.
    - En revanche, placés après eux, « matin » et « soir » sont considérés comme des adverbes et ne s'accordent pas (il faut comprendre « au matin », « au soir »)
    Les lundis soir, les dimanches matin, les jeudis et samedis soir, etc.
    - N.B. Dans « les lundi et jeudi de chaque semaine », les noms de jours restent logiquement au singulier, puisqu'il n'y a qu'un lundi et un jeudi par semaine.

    Jusque, jusqu'

    « Jusque » s'élide toujours devant une voyelle (jusqu'assez tard, jusqu'à lundi). « Jusque » garde son « e » et ne s'accompagne pas de « à » dans deux cas :

    1/ quand le mot qui suit est une préposition commençant par une consonne : « chez », « dans », « vers »…

    Je l'ai raccompagné jusque chez lui ;

    Je dors mal, car les soucis me poursuivent jusque dans mon sommeil.

    Elle a gardé secret le nom de son père biologique jusque vers sa majorité.

    Jusque tout récemment, je pensais qu'il fallait être majeur pour se marier.

    2/ quand le mot qui suit est l'adverbe « bien », « fort », « si » ou « très » modifiant un adverbe de temps ou de lieu : « tôt », « tard », « loin », etc.

    Malgré le mauvais temps, les alpinistes ont gravi la montagne jusque fort haut.

    Il a travaillé jusque très tard.

    La fête dura jusque très tard dans la nuit.

    - L’adverbe jusque se construit le plus souvent avec la préposition à.

    Jusqu'à maintenant, notre fils a économisé de quoi payer la moitié de son scooter.

    « jusqu'à dimanche »

    Nous devrons prendre des mesures provisoires jusqu'à son retour.

    La réunion a duré jusqu'à huit heures.

    Jusqu'à / au / en / où

    Utilisé pour parler d'une distance :

    Je vais jusqu'à Paris.
    Je vais jusqu'au Louvre.
    Je vais jusqu'aux poteaux là-bas.

    Utilisé pour parler d'une durée :

    Je serai sage jusqu'à Noël.
    Je serai sage jusqu'au jour de l'an.
    Je serai sage jusqu'aux vacances de Noël.

    Jusqu'en

    -> Utilisé pour parler de la durée entre un moment donné jusqu'à une date, une période.

    Jusqu'en juin, je ne sortirai plus, je réviserai.

    -> Aussi utilisé pour indiquer la destination d'un trajet :

    Je vais aller jusqu'en Espagne.

    Quand jusque précède alors, ici, là, où et autre préposition

    -> dans ce cas la préposition à disparaît

    - Jusqu'alors exprime une notion de temps. On parle d'une rupture d'une situation qui change. Il signifie donc Jusqu’à ce temps-là ; jusqu’à ce moment-là.
    Note : Il exprime un temps passé antérieurement à un autre temps.

    Sésostris dompte tous ces barbares, jusqu’alors indépendants
    (Pierre Marie Stanislas Guérin du Rocher, L'histoire d’Égypte depuis Mènes jusqu'à Chéops, 1824)

    Mais Salomon rassemble tous les « ultras » de l'époque et annexe les marches armoricaines jusqu’alors occupées de fait par ses prédécesseurs ; […]
     (Yann Poupinot, Les Bretons à l'heure de l'Europe, Nouvelles Éditions Latines, 1961)

    - Jusqu’ici : 1.  Jusqu’à ce lieu-ci - 2. Jusqu'à présent, encore maintenant

    1. Peu de touristes viennent jusqu’ici.

    2. Un petit levier, qui jusqu’ici s’obstinait à ne pas fonctionner, était devenu mobile. Il le poussa doucement vers la droite : l’aile gauche modifia mystérieusement sa bordure extrême, […]
     (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 376 de l’éd. de 1921)

    - Jusque-là : pour le temps.

    L'entreprise avait connu jusque-là de très bons résultats (et non jusqu'à là…).

    -> Remarquez le trait d'union entre jusque et là.

    - Jusqu'où est utilisé pour parler d'une distance au sens propre comme au sens figuré.

    Jusqu'où dois-je aller ?

    Jusqu'où irons-nous ? (et non jusqu'à où…)

    - Il l'a accompagnée jusque chez elle (et non jusqu'à chez elle)

     

    La plupart

    Le verbe s'accorde toujours, en genre comme en nombre, avec le complément de « la plupart » :

    La plupart des robes ont été vendues.
    La plupart du temps est consacré à la lecture.

    S'il n'y a pas de complément, le verbe se met au masculin pluriel :

    La plupart se sont excusés.
    La plupart refusent de changer de poste.

    Voir [http://gigeoju.eklablog.com/0-1-revisions-francais-figures-de-style-p1374608]

     

    Laudatif

    Adjectif, du latin laudativus, qui vient du verbe laudare ("louer")

    1. Qui contient un éloge. Un terme laudatif.

    "Laudatif" est un terme pour qualifier des paroles vantant un exposé qui valorise les qualités d'une personne ou qui la placerait au-dessus de la norme, de manière sincère et désintéressée par rapport à l'individu cité.

    Synonymes : élogieux - épidictique - dithyrambique - louangeur

    En rhétorique, "laudatif" désigne un discours visant à glorifier ou à vanter les mérites de quelqu'un ou quelque chose. En général, un terme laudatif est plus fort qu'un mot mélioratif car il n'a pas qu'une connotation positive.

    Synonyme : panégyrique

    Antonymes : dépréciatif - péjoratif

    2. Qui fait un éloge. Un critique rarement laudatif.

    Voir Wiktionnaire

     

    Ledit, Ladite, Lesdits, Lesdites...

    Les adjectifs « ledit », « ladite », au pluriel « lesdits », « lesdites », s'écrivent en un seul mot et s'accordent en genre et en nombre avec le nom auquel ils se rapportent.

    Ils se disent de quelqu'un ou de quelque chose qui a déjà été nommé. Exemple :

    « J'ai eu un accident de voiture. Ladite voiture est chez le garagiste. »

    Suivent cette règle les formes « audit » et « dudit » ainsi que « susdit », composé de l'adverbe « sus ».

     

    Lorsque ou lorsqu'

    « Lorsque » perd son « e » et prend une apostrophe (on dit qu'il s'élide) uniquement devant « il(s) », « elle(s) », « on », « un(e) » et « en ».
    « Lorsqu'ils ont remarqué qu'il était parti, ils ont décidé de rentrer. »
    « Lorsque après coup ils découvrirent la supercherie, ils furent désappointés. »

    Lorsqu'en 1715 Louis XIV mourut, son successeur, Louis XV, n'avait que cinq ans.

     

    Macaron

    ÉTYMOLOGIE. Italien, maccherone, sorte de pâte ; Venise, macarone. On n'en connaît pas l'étymologie. Les uns indiquent macco, bouillie de fèves pilées ; les autres, le terme qui en bas-grec (peut-être makaria) signifie un mets de bouillon et de farine d'orge (potage d'orge)

    Voir [https://www.notrefamille.com/dictionnaire/definition/macaron/#LbT1U5b8BIqSfJ8W.99]

    Des exemples sur [https://fr.wiktionary.org/wiki/macaron]

    Pâtisserie. Petite pâtisserie moelleuse dans laquelle il entre principalement de la pâte d'amande, du sucre et des blancs d’œufs (peut être parfumée à la vanille, au café ou au chocolat) disposée en petits pains ronds. Petit gâteau au blanc d’œuf, au sucre et à la noix de coco. (Anglais : macaroon)

    Fig. Mettre du sucre sur du macaron, ajouter bien sur bien.

    Voir Petites histoires de gâteaux

    Toilette. Peigne ovale dont les femmes se servent pour relever et retenir leurs cheveux, ainsi dit par assimilation de forme.

    Natte de cheveux roulée sur l'oreille.

    Familier. Rosette d'une décoration ou insigne distinctif quelconque, de forme ronde, portés à la boutonnière.

    Insigne de forme arrondie (anglais : sticker)

    Vignette autocollante à caractère publicitaire, que l'on colle sur une surface (vitre, voiture).

    Familier. Vignette, insigne distinctif de certaines professions, en particulier à caractère officiel ou administratif, que l'on appose sur le pare-brise d'une voiture.

    Architecture. Ornement rond, rosette, badge, constitué d'apprêts divers.

    Terme de marine. Nom de certains morceaux de bois courts, assemblés sur les plats-bords d'un bâtiment pour recevoir les fargues (Méditerranée)

    Militaire. Dans les fortifications françaises de la Première Guerre mondiale...

     

    Majuscules

    Un accent sur les majuscules ?

    Par

    La règle à suivre est simple : La réponse est clairement OUI !

    Comme le dit l’Académie française et le lexique de l’Imprimerie nationale, en français, l’accent a pleine valeur orthographique. Il fait partie de l’orthographe du mot et est donc indispensable, y compris sur les majuscules, les capitales et la préposition À.

    On mettra donc un accent à la lettre initiale d’un nom propre, d’une abréviation, et sur toutes les lettres d’un mot écrit entièrement en capitales.

    POURQUOI ?

    L’absence d’accent ralentit la lecture et fait hésiter sur le son de certains mots (tout comme le tréma et la cédille) ;
    L’absence d’accent fait hésiter sur la prononciation ;
    L’absence d’accent fait même hésiter sur le sens de nombreux mots.
    Utiliser les accents sur les majuscules et les capitales facilitera donc la lecture et permettra, quelquefois, d’éviter d’induire le lecteur en erreur.

    Quelques exemples seront plus parlants :

    ENFANTS LEGITIMES et ENFANTS LÉGITIMÉS
    UN POLICIER TUE et UN POLICIER TUÉ
    ETUDE DU MODELE et ÉTUDE DU MODELÉ
    LES RETRAITES et LES RETRAITÉS 

     

    Marotte

    Manie, obsession...

     

    Martingale

    Jeux de hasard.

    Calcul de probabilités. Combinaison *secrète*.

     

    Même

    « Même » s'accorde dans ces 2 cas :
    1. Il est utilisé avec un pronom personnel (lui, elle, nous, vous, eux, elles). « Même » doit alors être précédé d'un trait d'union.
    « Ils ont fait ce travail eux‑mêmes. » ‑ « Il a cuisiné lui‑même. »
    2. Il est précédé d'un article (des, les), d'un adjectif possessif (ses, tes) ou d'un adjectif démonstratif (ces).
    « Elle portait les mêmes souliers. »

    Ce sont les mots mêmes qui ont été prononcés par le client.

    ATTENTION : même est invariable lorsqu'il signifie « aussi, jusqu'à » car il est alors adverbe.
    « Il a tout mangé, même ses épinards. »

     

    Merci pour ou merci de ?

    Lorsque "merci" est suivi d'un nom, on a le choix de l'introduire avec les prépositions "de" ou "pour".

    Exemple : « Merci de votre attention » ou « Merci pour votre attention ».

    En revanche, devant un verbe à l'infinitif, on emploie toujours la préposition "de".

    Exemple : « Merci d'être venu ».

    La même règle s'applique avec le verbe "remercier".

     

    Midinette

    Le mot est né dans les années 1960, lorsque les petites mains des maisons de couture sortaient à "midi net" dans leur jolie robe, copie des grands couturiers !

     

    Millefeuille

    Un millefeuille s'écrit avec ou sans trait d'union, mais sans s au singulier.

     

    Mnémotechnique

    Adjectif.

    La mnémotechnie désigne l’ensemble des procédés destinés à aider à la mémorisation.

    Ce mot vient du grec mnêmê, "souvenir". Dans la mythologie grecque, Mnémosyne est la déesse de la mémoire.

     

    Moins de deux

    « Moins de deux » a beau supposer une quantité inférieure à deux, le verbe qui suit se met généralement au pluriel. 

    Pourquoi ? Parce que le nom auquel il se rapporte est lui‑même au pluriel.
    Exemples : « Moins de deux semaines ont passé depuis leur rencontre. »
    Moins de deux heures ont suffi aux policiers pour arrêter le coupable.

    Voir [http://gigeoju.eklablog.com/0-1-revisions-francais-figures-de-style-p1374608]

     

    Munificence

    Générosité. Ne pas confondre avec le mot “magnificence".

     

    Mystifier ou Mythifier ?
    - « Mystifier » quelqu'un, c'est le tromper

    L'illusionniste a réussi à mystifier la salle entière.

    - le « mythifier », c'est lui donner un caractère mythique.

    Mythifier une actrice.

    On rencontre également les noms « mystification » (abus, tromperie) et « mythification » (élévation au rang de mythe).

     -n -nn

    « Personnel » et « professionnel » s'écrivent avec deux « n ».
    « Ce projet est personnel, et non professionnel. »

    « National », en revanche, s'écrit avec un seul « n ».
    « La devise nationale de la France est : liberté, égalité, fraternité. »

    >>> Toujours deux « n » pour les adjectifs en [?nel], jamais plus d'un pour ceux en [?nal]...

    Pour trouver trace d'une exception, se transporter sur un terrain... où l'on croisera, en tout et pour tout...

    le « colonel » au « confessionnal »...

     

    Nantir

    Doter, munir

     

    Nihilisme

    Rejet de toute valeur

     

    Nombres

    « deux à trois » ou « deux ou trois » ?

    Le Xe et le XIe siècle mais Les Xe et XIe siècles

    Voir [http://gigeoju.eklablog.com/0-1b-revisions-francais-nombres-p1350078]

    Nombre de fleurs, quantité de fautes

    Quand ils ne sont pas précédés d'un article, les collectifs « nombre » et « quantité » restent au singulier... même si les suit un verbe au pluriel ! On écrit donc :
    nombre de sportifs, nombre de fleurs, quantité de fautes, quantité de voitures...
    Nombre de personnalités ont déjà décliné son invitation.
     

    Noms composés (pluriel)

    Un chou-fleur, des choux-fleurs : quand un nom composé est formé à partir de deux noms, on met les deux noms au pluriel. Ex. : un aller-retour → des allers-retours.
    Autres exemples
    un hors-d'œuvre → des hors-d'œuvre
    dans un nom composé avec une préposition (de/d', à, en), le dernier mot est toujours invariable. Ex. : des chefs-d'œuvre.
    un quatre-quarts → des quatre-quarts
    Rappel : "quatre" est invariable, c'est un chiffre. Ex. : Les Quatre Saisons (Vivaldi), les douze coups de minuit.
    un amuse-gueule → des amuse-gueules
    Les verbes dans les noms composés sont toujours invariables (ici, amuse, du verbe amuser). Ex. : des garde-corps, des porte-clés. Les noms peuvent toujours s'accorder, même si dans certains cas, on accepte le singulier (ici, on peut écrire des amuse-gueule). Remarque : les amuse-gueules ou amuse-bouches, sont des mises en bouche.

     

    Noms propres

    « Les Martin », « les Zolas »
    À l'exception de ceux qui font partie de certaines familles ou dynasties illustres (les Bourbons, les Césars), les noms de personnes restent invariables (les Martin, les Dupont).
    Ils prennent néanmoins la marque du pluriel quand, par antonomase, ils désignent des types plutôt que des personnes (les Balzacs et les Zolas, autrement dit des romanciers célèbres).
    N'entrent pas dans cette dernière catégorie les noms propres qui, quoique précédés d'un article pluriel, ne désignent emphatiquement qu'une personne (où sont passés les Danton, les Robespierre ?)

     

    Nous l'allons montrer tout-à-l'heure

    La raison du plus fort est toujours la meilleure :

    Nous l'allons montrer tout-à-l'heure.

    La Fontaine, Le Loup et l'Agneau, Livre I Fable 10

    L'exemple de ces vers de La Fontaine nous montre deux superbes cas de "vieux français" :

    Le premier sur le sens d'une expression, "tout-à-l'heure" pour signifier "à l'instant" :

    "La raison du plus fort est toujours la meilleure : / Nous l'allons montrer tout-à-l'heure" ;

    le second, sur un point grammatical, "nous l'allons montrer..." :

    "La raison du plus fort est toujours la meilleure : / Nous l'allons montrer tout-à-l'heure" ;

    voici un exemple où le pronom objet direct est placé autrement que disent les règles de grammaire. (Un internaute, 2009)

    Pour plus de précisions, voir Français - Nous l'allons montrer tout-à-l'heure

    Nouveau-né etc.

    Voir sur ... mots composés au pluriel (Notre Temps) une explication minutieuse et détaillée à propos du pluriel de mots composées avec "nouveau" et "né".

    Nu...

    Placé devant un nom, l'adjectif « nu » reste invariable et s'accompagne d'un trait d'union. Par conséquent, on écrit : « nu‑tête », « nu‑bras », « nu‑pieds » (ou « nu‑pied ») mais « tête nue », « bras nus », « pieds nus »
    Impossible de marcher nupieds sur le sable tant il est brûlant.

    Obnubilé

    Adjectif.

    Du latin obnubilare, "couvrir de nuages", ce mot signifiait d’abord "priver de discernement", puis "obséder".

    Opportunité ou Occasion ?

    Prenez garde à ne pas employer opportunité pour « chance », « occasion », « possibilité », il s'agit là d'un anglicisme.

    En bon français, une opportunité est une chose ou un événement opportun car il arrive au bon moment, à propos.
    Son intervention, en début de conférence, manquait d'à propos.

    un Opprobre

    L'opprobre désigne la honte, le déshonneur. On rencontre surtout ce nom, de genre masculin, dans l'expression « jeter l'opprobre sur quelqu'un ».
    Et pour ne pas oublier le deuxième « r » d'opprobre, retenez cette phrase : Il risque l'opprobre en n'étant jamais sobre.

    Ou... (+ virgules, "et"...)

    Quand "ou" coordonne deux noms au singulier, le verbe se met

    - au singulier si l'un des deux termes exclut l'autre

    le président de la République ou le Premier ministre présidera la réunion.
    Le maire ou son adjoint fera un discours.

    - au pluriel si l'idée qu'il exprime peut se rapporter aux deux (ou plus) sujets à la fois

    la fatigue ou l'imprudence sont à l'origine de bien des accidents.
    Heureusement, le jeu ou la lecture vont lui changer les idées !
    Le repos ou le grand air viendront à bout de cette dépression 

    - Si « ou » unit deux synonymes, le singulier est évidemment de rigueur.

    - « un mot, une phrase suffit »
    Quand il y a plusieurs sujets, le verbe se met d'ordinaire au pluriel, sauf quand les sujets, séparés par une virgule, sont à peu près synonymes ou en gradation, ou encore quand le dernier des sujets résume tous les autres. L'accord se fait alors avec le sujet le plus rapproché.
    - Il en va de même si les sujets, liés par une conjonction de coordination (et, ou...), renvoient à une même personne ou à un même objet.

     

    Pallier

    Pallier les difficultés

    "Pallier à..." est une erreur fréquente mais le verbe pallier est bel et bien transitif  : il ne s’emploie jamais avec la préposition "à".

    Si vous tenez à cette préposition, vous direz plutôt "remédier à" :-)

     

    Paname

    "Paname" est un surnom argotique donné à Paris au XXe siècle.

    L'origine de cette appellation est controversée. D'après Claude Dubois, journaliste et historien de Paris, auteur de l'ouvrage Je me souviens de Paris, l'apparition du terme pourrait être expliquée par le scandale de Panama et le "panama" (chapeau mis en vogue par les ouvriers du Canal de Panama et porté par les Parisiens élégants)1,2.

    Mais selon le lexicologue Jean-Paul Colin, ce surnom viendrait principalement d'un vieux langage argotique français où “panama” signifie “énorme” – et ainsi Paris, étant une ville immense, aurait pu être qualifiée de “ville panama” ou “Paname” – rejoignant Gaston Esnault évoquant l'adjectif argotique panama (1911) qui correspondait à "énorme"3. 

    Notes

    1. Le Figaro [archive] 18/08/2017

    2. Actu Paris [archive] 20/12/2020

    3. Wiktionnaire

    À ne pas confondre avec "padamchanté par Édith Piaf ("padam-padam", entre autres chansons comportant ce nom, et interprètes). Ce mot 'est la transcription d'un son entraînant (qui pourrait accessoirement faire référence à "Paname" donc pas nécessairement)

    J'ai toujours pensé qu'il s'agissait d'un leitmotiv du genre "tra la la", sans signification particulière et destiné à donner un rythme répétitif au refrain. C'est l'air sans paroles ("Padam... padam..." les remplace), fredonné par la chanteuse, qui en fait l'objet obsédant, évocateur, qui fait revenir des souvenirs enfouis de bals du 14-Juillet, d'amours de jeunesse, de vingt ans envolés... Il fait le "coup du souviens-toi !" Il y a bien des manières de chanter sans paroles. Tra la la ; la la la ; ta da... Et le fameux badabada dadadada du film "Un homme et une femme". Ce son "padam" me fait penser à des pas : "il arrive derrière moi". Piaf a sûrement choisi cela pour la sonorité plus que pour un sens. – des internautes dans Français-facile.

    Voir Onomatopée

     

    Paradigme

    Un paradigme est une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent de vision du monde qui repose sur une base définie (matrice disciplinaire, modèle théorique ou courant de pensée).

    Le paradigme au sens collectif est un système de représentations largement accepté dans un domaine particulier...

    Wikipédia

     

    Parchemin

    Plusieurs acceptions.

    Un parchemin est une peau d'animal (le plus souvent de mouton, parfois de chèvre ou de veau) traitée, apprêtée spécialement pour servir à l'écriture.

    C'est le support essentiel du livre jusqu'au IXe siècle au Proche-Orient, et durant tout le Moyen Âge en Occident, jusqu'à l'avènement du papier. Sa fabrication fut mise au point vers le IIe siècle avant J. -C.

    Par extension, le parchemin en est venu à désigner aussi tout document écrit sur ce type de support.

    Sources BNF [archive] [archive plus ancienne] - Wikipédia

    Voir aussi Codex (Lexique "phyto-médical") - Livre (Vocabulaire de la Presse)

    Fabriquer un "parchemin"

    Par Petites têtes

    Le papier parchemin est un support d’écriture utilisé autrefois à partir d’une peau d’animal, mais il est possible de créer avec 3 fois rien un "parchemin" qui donnera à un poème, un message secret ou un indice de chasse au trésor, un aspect "antique" voire "mystérieux".

    • Eau
    • Café ou thé
    • Bassine
    • Feuilles de papier vierges
    • Préparez une infusion de café ou de thé fort.
    • Versez-la dans un récipient suffisamment large, une bassine ou un plat à gratin par exemple.
    • Plongez une feuille de papier dans l’infusion.
    • Laissez tremper pendant quelques minutes.
    • Sortez la feuille et laissez-la sécher à l’horizontal à l’air libre. Vous pouvez aussi la faire sécher plus rapidement à l’aide d’un sèche-cheveux ou du four.
    • Une fois que le parchemin sec, à vous de jouer !

    Pour donner un aspect encore plus vieilli au parchemin

    • Enroulez le papier "parchemin" et brûlez ses extrémités (briquet ou allumette).
    • Soyez prudent, installez-vous au dessus d’un évier. Les enfants doivent être impérativement accompagnés pour cette étape.

    Autres définitions de "parchemin"

    En botanique, le "parchemin" est l'endocarpe, cette partie interne du fruit, la plus proche de la graine.

    Vu dans Caféier Coffea

    En cuisine, le "papier parchemin" (au Québec), ou sulfurisé, est un papier cuisson

    Voir Correspondances températures four - Lexique "culinaire"

     

    Parti ou Partie ?

    Dans « prendre parti », « parti pris » et « tirer parti », « parti » est masculin, alors que
    dans « prendre à partie » et « faire partie », « partie » est féminin.
    « Il prend son collègue à partie. »
    « Il fait partie de ses meilleurs collaborateurs. »
    MAIS
    « Il décide de prendre parti pour l'accusé. »
    « Il tire parti des erreurs de son adversaire. »

    Patachon

     

    Pénitentiaire

    Pénitencier : nom [Le pénitencier de Cayenne]

    Pénitentiaire : adjectif invariable en genre

    Pécuniaire est bâti sur le même principe => ET PAS AUTRE CHOSE !!!

     

    Péripatéticienne

    péripatéticienne

     

    Pérorer

    Discourir longuement avec prétention.

     

    Pis - Pire

    Pire ou Pis ?

    Pire et Pis, deux mots qui posent souvent problème, pourtant ils n'ont pas la même nature.

     

    Pire (adjectif et nom masculin)

    1) comparatif
     
    Plus mauvais, plus nuisible, plus pénible.
     
    Devenir pire.
    2) adjectif - superlatif : Le plus mauvais.
    Un voyou de la pire espèce.
     
    Pire sert de comparatif et de superlatif de supériorité à l'adjectif mauvais, dans le domaine intellectuel, moral, etc. : Son travail est pire qu'il ne l'a jamais été. C'est la pire chose qui puisse arriver. (Larousse)

    Pire est le comparatif de supériorité de l'adjectif 'mauvais', il doit donc être employé comme un adjectif.

    Exemple : le climat n'est pas pire qu'il y a deux jours.

     

    2-Pis est le comparatif de supériorité de l'adverbe 'mal', il est donc un adverbe. Exemple : Il agit de mal en pis.

    Une petite astuce pour ne plus les confondre :

    Pis peut être remplacé par 'mieux ' . Exemple : Tant pis s'il ne vient pas ===>tant mieux s'il ne vient pas.

    Pire peut être remplacé par 'meilleur '. Exemple : La situation était pire ===>la situation était meilleure.

     

    La suite >>> Pire ou Pis ? (francais-facile)

    En savoir plus >>> Que choisir entre le pis et le pire ? (druide.com)

    Aller plus loin >>> Pis encore (etudes-litteraires.com)

     

    Pléonasmes

    Parmi les pléonasmes les plus courants, citons :

    la panacée universelle (n'en déplaise à Richard Anthony dans son Sirop Typhon)

    au jour d'aujourd'hui

    opposer son veto

    sur un même pied d'égalité 

    etc.

    Voir aussi, plus haut, C'est là que je vais, C'est de ça que je parle

    Voir aussi figures de style

    Pluriel des mots composés

    Voir Saurez-vous accorder ces mots composés au pluriel ? (Notre Temps)

    Voir aussi plus haut "Nouveau-né etc."

     

    Pluriel, euro ou euros ?

    "Euro" s’écrit sans "s" sur les billets et les pièces, pour être compris de tous les pays de l'UE, la marque du pluriel n’étant pas forcément la même.

    Dans les autres cas, "euro" prend la marque du pluriel. Ailleurs que sur les pièces et les billets, euro se comporte comme un nom "classique", comme feu notre franc. À ce titre, il prend la marque du pluriel : un euro, des euros.

    Plus de détails dans Projet Voltaire [archive]

     

    Pluriel, mots qui le sont toujours

    Errements (n. m.)

    Fiançailles (n. f.)

    Honoraires (n. m.). En tant qu"adjectif, peur être bien sûr au singulier, par exemple Président honoraire de ...

    Sévices (n. m.)

    Victuailles (n. f.). Le terme n'est généralement employé qu'au pluriel. Au singulier, il est employé en littérature. Il vient du vieux français qui signifie "vivres", "aliment", "nourriture"...

     

    Plus d'un...

    Accord avec « plus d'un »
    - « Plus d'un » a beau supposer une pluralité, le verbe qui suit se met généralement au singulier (plus d'un jour s'est écoulé).
    -  Le pluriel s'impose néanmoins si « plus d'un » est répété (plus d'un homme, plus d'une femme sont venus)
    ou si l'action exprimée est réciproque (plus d'un concurrent se sont encouragés)

    « la plus belle » ou « le plus belle » ?

    - L'article s'accorde dans un superlatif relatif, c'est‑à‑dire quand il y a comparaison. Exemple : Elle est la plus belle, sous‑entendu, de toutes.
    - Mais il reste invariable en cas de superlatif absolu, lequel exprime simplement un degré extrême. Exemples :
    C'est dans ces moments‑là qu'elle est le plus belle, sous‑entendu, par rapport à elle‑même.
    C'est à la fin de la compétition que les athlètes ont été le plus fatigués.
    C'est quand elle joue à domicile que cette équipe est le plus forte.

    Presque, presqu'

    Devant une voyelle, le « e » final de « presque » n’est… presque jamais remplacé par une apostrophe !

    Cela n’est autorisé que dans le nom « presqu’île » :

    La presqu’île de Giens a la faveur des touristes.

    mais

    Cet été, il a fait presque aussi beau en Bretagne qu’en Corse.

    Prolifique et Prolixe

    Nous avons tendance à confondre "prolifique" et "prolixe"

    deux adjectifs proches par la forme. Le sens est pourtant bien différent comme l’explique l’Académie : la créatrice produit beaucoup d'œuvres, elle est donc prolifique (du latin proles, "descendance", et facere, "faire"... "Cette femme est une créatrice prolixe" n'est donc pas correct, préférez "Cette femme est une créatrice prolifique".

    Mais rien n’indique ici qu’elle soit prolixe en paroles (du latin du latin prolixus, "allongé", qui dérive de liqui, "s’écouler"). Mais ça, c'est une autre histoire...

    Prytanée

    n. masc.

    Durant l'Antiquité grecque, édifice conservant le feu sacré perpétuel. Le prytanée (du grec ancien πρυτανεῖον / prutanếion, "présidence") était le siège du Prytane. (voir Wikipédia)

    Plus tard (aux XVIIIe et XIXe siècles), établissement fondé en faveur de ceux qui avaient bien "mérité de la Patrie", dans le domaine des arts, des lettres. (voir CNRTL)

    Aujourd'hui, l'un des six lycées de la Défense français, réservé aux enfants de militaires. (voir Wikipédia) [Site officiel]

    Voir

    Définitions

    Vocabulaire de la Presse

    Vocabulaire du Monde du travail

    Psittacisme

    Façon de parler/écrire mécanique ou répétitive, à la manière d'un perroquet...
    Voir Vocabulaire de la Presse

    Puisque

    - Élision obligatoire de la conjonction puisque devant les pronoms personnels il, ils, elle, elles et on, la préposition en, les articles indéfinis un, uns, une et unes.

    Puisqu’ils sont en retard, nous allons commencer sans eux.

    - Élision acceptée devant tous les mots commençant par une voyelle - comme l’adverbe ainsi.

    Puisqu’eux aussi (Albert Camus) — Grevisse et Goosse, Nouvelle grammaire française

    Puisqu’ici-bas toute âme
    […]
    Puisqu’avril donne aux chênes
    Un bruit charmant
    — (Victor Hugo, Les Voix intérieures)

    Connaître en droit et connaître en fait, c’est du pareil au même puisqu’entre deux, nulle altérité n’a le droit de s’immiscer — (Pascal Jérôme, Le Vrai & le faux : Essai d’ontologie topologique, L’Harmattan, 2002)

    - Élision facultative devant la préposition à.

    Puisqu’à mesure qu’on avance
    Dans plus d’ombre on se sent flotter — (Victor Hugo, Les Chants du crépuscule)

    Nous pourrons venir puisqu’à 10 h nous serons libres. (Nous pourrons venir puisque à 10 h nous serons libres)

    Quasi

    « quasi mort » mais « quasi-totalité »
    Quasi demande un trait d'union devant un nom mais jamais devant un adverbe ou un adjectif :
    Le condamné était quasi mort quand les députés l'ont gracié à la quasi‑unanimité.
    Le commercial était quasi arrivé au rendez‑vous quand sa voiture est tombée en panne.
    => voir plus haut « demi » ou « demie » ?

    Quelque(s)... que

    « quelque... que » ou « quelques... que » ?

    Quelques excuses qu'il fournisse

    Dans le tour concessif (et littéraire) « quelque... que », « quelque » est

    un adjectif variable, qui prend un s quand il précède un nom au pluriel :

    > « quelque » est un adjectif variable quand il précède un nom

    Quelques excuses que l'élève trouve pour justifier son retard, il ira en retenue.

    Quelques promesses que ce candidat fasse, il a peu de chances de passer le premier tour.

    Quelques promesses qu'il m'ait faites, je me méfie de lui.

    Quelques recettes que tu expérimentes, tes petits plats seront toujours délicieux.

    Quelques ennuis qu'il rencontre, un héros poursuit toujours sa quête.

    Quelques efforts que je fournisse, je n'arrive pas à obtenir de meilleurs résultats.

    Quelque intelligents qu'ils soient

    > un adverbe invariable quand il est suivi d'un adjectif ou d'un autre adverbe.

    À noter qu'il peut, dans ce dernier cas, être remplacé par « si ».

    Quelque persuasifs que se soient révélés ses avocats, il n'a pas échappé à la perpétuité.

    Quetsche

    Les quetsches sont une variété de prunes.

     

    Quant à moi

    ... je suis excellente en orthographe

    Quant, qui vient du latin “quantum”, signifie “en ce qui concerne”. Il ne s'emploie que dans ce contexte : “quant à moi”, “quant à ce problème”, “rester sur son quant-à-soi”.

    Rien à voir avec “quand”, conjonction de temps, et “qu'en” (“qu’en est-il ?”, "qu'en penses-tu ?")

     

    Recouvrer, Recouvrir  ou Retrouver ?

    Recouvrer a un sens plus précis que retrouver : on recouvre une faculté (recouvrer la vue, ses esprits...) ou une somme due.
    Ne le confondez pas avec recouvrir (couvrir de nouveau ou couvrir entièrement). Retenez cette phrase : le prisonnier a recouvré (et non recouvert) la liberté (qui lui appartenait) puis il a retrouvé (= rejoint) ses anciens complices (qui ne lui appartenaient pas).

    (se) Rendre compte

    « Se rendre compte » n'est pas une exception du dictionnaire français. Il s'agit d'un verbe pronominal ; il se forme donc avec le pronom réfléchi « se ». Partant de ce postulat, il est nécessaire d'identifier le COD ainsi que sa place dans la phrase.

    Ici, le pronom « se » fait office de complément d'objet second. Il n'influe en rien sur le verbe.

    Le terme « compte », pour sa part, occupe la fonction de COD. Situé après le verbe, celui-ci empêche le moindre accord. La locution est de ce fait toujours invariable. Pour être correct il convient d'écrire :

    « Elle s'est rendu compte qu'elle avait tort »

    Elle avait essayé "d'écrire", mais s'était vite rendu compte qu'elle n'avait pas de talent littéraire (Montherlant)

    Elle s'est rendu compte qu'elle ne faisait plus la faute !

    Eh oui, elle s’est rendu compte...

    « Rendu », participe passé de « rendre », est également invariable en nombre dans l’expression « se rendre compte ».

    S’étant rendu compte que le malfaiteur était armé, les policiers ont changé de stratégie.

    Voir (se) Succéder

    Remarque. Il n'y a pas d'accord, malgré le verbe être, car "rendu" ne se rapporte pas à "elle". Il y aurait accord si on disait : Elle s'est rendue chez des amis, par exemple (mais là, ce n'est plus « se rendre compte »).

    N.B. Le CNRTL rappelle que le verbe peut également s'employer de façon transitive sous la forme « rendre compte » et signifier : « Présenter un rapport détaillé, spécialement à une autorité supérieure pour l'informer, se justifier auprès d'elle » et « expliquer ».

    Ressortit - Ressort

    Il faut savoir que le verbe ressortir se construit avec la préposition « à » pour signifier, dans le langage soutenu, « être du ressort de, relever de, dépendre de ».
    Exemple : La question de la fécondation in vitro ressortit à la fois à la médecine et à l'éthique.
    Il ne se conjugue donc pas comme son homonyme plus courant, lequel veut dire « sortir de nouveau ». Si celui‑ci – logiquement ! – prend pour modèle « sortir » (il ressort), le premier se règle sur « finir » (il ressortit à...)

    Rien moins que ou Rien de moins que ?

    On se gardera de confondre ces deux locutions, diamétralement opposées par le sens.
    - La première signifie « nullement, en aucune manière » (Ce chien n'est rien moins qu'intelligent = il n'est pas intelligent du tout) PAS DU TOUT
    - La seconde veut dire au contraire « tout à fait, vraiment » (Ce chien n'est rien de moins qu'intelligent = il est vraiment intelligent) TOUT À FAIT

    Sa Majesté

    « Sa Majesté est prête » mais « Sa Majesté le roi est prêt »

    Après « Son Éminence », « Son Excellence », « Sa Majesté » employés seuls, adjectifs, participes et pronoms sont au féminin (Votre Excellence est‑elle satisfaite ?). En revanche, quand le titre est suivi d'un nom, l'accord se fait avec ce dernier (Son Excellence l'ambassadeur est furieux).

    Saynète

    Une saynète est une courte pièce de théâtre comique, issue des arts et spectacles espagnols... Elle peut comporter plusieurs scènes (en 1 acte).

    À ne pas confondre avec une scénette (= 1 seule scène), qui pourrait se rapporter à une "petite scène" pas forcément comique.

    À noter, ce ne serait pas une faute d’écrire "scénette" pour nommer une petite scène unique dramatique, bien que le terme soit encore absent des dictionnaires Larousse et Robert...

    Voir révisions français ! figures de style

    Voir aussi Perles des slogans de pub

    S'avérer

    Du bon usage de « s'avérer »

    Qui n'a jamais entendu un présentateur de journal télévisé dire que telle rumeur s'était « avérée fausse »... ?

    Le sens premier de « s'avérer » est « se révéler vrai ». Si l'on peut aujourd'hui employer « s'avérer » au sens de « se révéler » (« l'affaire s'est avérée rentable »),

    - gardez-vous de dire « s'avérer faux », vous commettriez un contresens.

    - Ne dites pas non plus « s'avérer exact », vous feriez un pléonasme.

    D'aucuns objecteront que c'est peut-être là faire trop de cas de l'étymologie. Après tout, on ne s'interdit plus, aujourd'hui, d'utiliser « antan » autrement que pour signifier « l'année d'avant » (« ante annum »), ou encore « naguère » pour renvoyer à une époque bien plus éloignée dans le temps qu'il n'était souhaité à l'origine : ne voulait-on pas dire par là « il n'y a guère (de temps) » ?

    Exemples avec s'avérer

    Cette réunion s'est avérée plus intéressante que je ne le prévoyais.

    Finalement, la méthode s'est avérée plutôt efficace.

    En général, la cure de sommeil s'avère profitable au patient.

    Le recours au dictionnaire se sera avéré indispensable pour ce type d'exercice.

    Au bout du compte, la campagne de vaccination se sera avérée inutile.

    Exemples avec se révéler

    Il est plutôt rare qu'une rumeur de ce genre se révèle vraie.
    Compte tenu du sens premier du verbe « s'avérer » (se faire reconnaître pour vrai), la tournure proposée risquait de passer pour pléonastique.

    Comme je le craignais, son diagnostic s'est révélé exact.
    Mieux vaut éviter, pour ne pas verser dans le pléonasme, d'utiliser « s'avérer » devant des adjectifs tels que « exact » ou « vrai ».

    Et si tout ce qu'il prétend se révélait vrai ?
    « S'avérer vrai », pour peu que l'on redonne à « s'avérer » son sens premier (se faire reconnaître pour vrai), a tout du pléonasme.

    Les prévisions alarmistes de cet économiste se sont heureusement révélées erronées.
    « S'avérer » signifiant à l'origine « se faire reconnaître pour vrai », il y aurait quelque contradiction à l'employer conjointement à l'adjectif « erroné », lequel signifie « faux » !

    La nouvelle s'est révélée fausse, mais le mal était fait.
    L'adjectif « faux » ne saurait en toute logique se marier avec le verbe « s'avérer » (se faire reconnaître pour vrai)

    (se) Succéder

    Les questions se sont succédé

    Il s'agit d'un verbe pronominal. Pour accorder il faut s'attacher à la fonction du pronom réfléchi “se”.

    Ici, il est COI : les questions ont succédé à elles-mêmes. Le participe passé reste donc invariable.

    Voir (se) Rendre compte

    En revanche, dans la phrase “les candidates se sont affrontées”, “se” est COD. Elles ont affronté qui ? Les autres candidates. Le participe passé s'accorde avec le COD, placé avant le verbe.

    Sensoriel, sensuel

    I. Sensoriel (adj.) : Qui concerne les sensations, les organes des sens.
    Qui se rapporte aux organes des sens, aux structures nerveuses qu'ils mettent en jeu et aux messages qu'ils véhiculent (Larousse)

    Synonyme : sensitif (L'Internaute)

    Voir aussi : [Système sensoriel] [Définition du mot Système sensoriel]

    II. Sensuel (adj. et nom) : 1. Agréable pour les sens, synonyme : charnel (L'Internaute). Propre aux sens, émanant des sens. Plaisir sensuel 2. (personnes)  Pour qui les plaisirs sensuels sont importants (L'Internaute). Porté à rechercher et à goûter tout ce qui flatte les sens (en amour).
    (bas latin sensualis, relatif aux sens) Qui est porté vers les plaisirs des sens ou dont l'aspect, le comportement ou l'œuvre évoquent les plaisirs des sens : Un artiste sensuel (Larousse)

    Synonymes : lascif - voluptueux (Larousse) - concupiscentérotiquesexy (L'Internaute)

    Contraires : ascétique - austère - cérébral - froid - intellectuel - platonique - puritain - sentimental - spirituel (Larousse)

    Voir aussi : [Sensualité]

     

    Sine die

    Droit administratif. Sans fixer d'échéance d'ordre temporel (date) pour convenir d'un rendez-vous, d'un événement particulier, d'une autre séance...

    Voir Vocabulaire de la Presse

    Soi-disant

    On a envie d’accorder « soi-disant » comme n’importe quel adjectif et d’écrire « une soi-disante championne » au lieu de « une soi-disant championne ».
    L’adjectif « soi-disant », forme archaïque du participe présent du verbe « se dire », a été formé à partir du pronom personnel « soi », et non de la conjonction « soit ».
    Il est en outre invariable. Qu’il qualifie un nom féminin ou un nom au pluriel, il ne change pas :
    Des prétendus coiffeurs, des soi-disant notaires. (Georges Brassens)
    Cette soi-disant amie m’a trahi.
    De plus, il faut écrire soi-disant. Car, et c'est un autre point important, il y a bien un trait d'union entre "soi" et "disant"
    Remarque !

    Rappelons en outre que, l’adjectif « soi-disant » signifiant stricto sensu « qui se dit tel ou tel », mieux vaut le réserver à ce qui est doué de la parole. Pour les choses ou les animaux non personnifiés, « prétendu » fera bien mieux l’affaire. La même prudence s’impose à l’égard du contexte : en toute logique, il est plus probable que l’on ait affaire à un « prétendu escroc » qu’à un « soi-disant escroc » !

     

    Sophisme

    Un sophisme est une argumentation à la logique fallacieuse : un raisonnement qui cherche à paraître rigoureux mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique (quand bien même sa conclusion serait pourtant la "vraie"). À la différence du paralogisme, qui est une erreur dans un raisonnement, le sophisme est fallacieux : il est prononcé avec l'intention de tromper l'auditoire afin, par exemple, de prendre l'avantage dans une discussion. (Wikipédia)

    Voir

    Définitions

    Figures de style

    Sophismes

     

    Stupre

    Débauche

     

    Tache, tâche !

    Voilà une erreur (trop) fréquente qui me hérisse le poil !!!

    Lorsqu'il s'agit de taches sur un vêtement, il n'y a pas d'accent circonflexe.

    L'autre version de la "tâche" sert à désigner un travail.

     

    Tel...

    Quand « Tel » s’accorde avec le nom qui suit

    – quand il est épithète

    Il se place alors devant le nom et s’accorde avec lui.

    Exemple, dans l’expression populaire « Tel père, tel fils », le premier « tel » se rapporte au nom père, le second au nom fils, qui sont tous les deux au masculin singulier. Au féminin, on écrira « Telle mère, telle fille ».

    Autres exemples : « Elle a filé tel l’éclair », « Tels des Indiens, les fillettes s’étaient peint le visage », « Les collaborateurs ne participant pas au débat, telles les maquilleuses, ne doivent pas entrer sur le plateau », etc.

    Après « tel et tel » et « tel ou tel », le nom se rencontre le plus souvent au singulier : « Ce n’est pas parce que tu as tel ou tel problème que tu dois arriver en retard ! »

    – quand il est attribut

    La même règle s’applique lorsque « tel » est attribut du sujet, c’est-à-dire employé avec un verbe d’état comme « être ».

    Ainsi, dans la formule shakespearienne utilisée dans le titre de cet article, « Telle est la question », « tel » se rapporte au nom question, féminin singulier. D’où l’accord au féminin singulier : « telle ».

    De même, Louis XI justifiait son pouvoir absolu par une formule passée à la postérité : « car tel est notre plaisir ». Plus récemment, Céline Dion chantait : « Tel est mon destin » où « tel » s’accorde avec le nom destin, masculin singulier.

    Dans les expressions « comme tel » ou « en tant que tel », « tel » s’accorde avec le nom auquel il se rapporte : « Elle a toujours été considérée comme telle / en tant que telle. »

     

    Lorsqu'il est suivi de « que », « tel » s’accorde avec le nom qui précède

    « Il a lu plusieurs textes tels que des poésies. » Ici, « tel » s’accorde avec le nom qui précède, c’est-à-dire « textes », masculin pluriel, d’où « tels que ». Le fait que le nom qui suit soit féminin pluriel ne doit en aucun cas vous influencer !

    Autres exemples : « Notre entreprise a besoin d’une personne telle que vous », « Les bêtes sauvages, telles que les loups et les ours, se rencontrent en montagne », « J’aime les fruits rouges tels que la fraise, la framboise et la cerise ».

     

    Remarques.

    1. Parfois, le nom qui se rapporte à « tel » est un peu plus loin dans la phrase. Cela ne change en rien l’accord : « Certains élèves ne sont pas venus à l’école aujourd’hui, tels que Louise, Jennifer et Norah. » On pourrait dire aussi : « Certains élèves, tels que Louise, Jenifer et Norah, ne sont pas venus à l’école aujourd’hui. »
    2. N’employez pas « tel que » à la place de « tel quel » pour dire « tel qu’il est, comme il se trouve » ! Exemples : « Je vous rends votre voiture telle quelle », « Ils ont laissé l’appartement tel quel », etc.

     

    TEL : VOIR https://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-37114.php

    Il a filé telle une fusée

    Les insectes méridionaux tels la cigale, remontent sous nos latitudes.

    Telle la cigale, il a chanté tout l'été.

    Mes deux filles, tels des brigands, se sont enfuies par la fenêtre.

    Cette histoire est telle que je l'avais rêvée.

    Les dégâts occasionnés par les eaux étaient tels qu'il a fallu tout détruire.

    Les langues tel le néerlandais sont dites 'germaniques'.

    Ne me refais plus jamais de telles blagues !

    Les faits se sont déroulés tels que je vous les ai racontés.

    La lune, tel un ballon en équilibre sur un fil, semblait posée sur le fil à linge.

    Tête-bêche

    tête-bêche est invariable : ils sont en sens inverse, mais parallèles. Dormir tête-bêche c'est avoir les pieds face au visage de l'autre.

    T euphonique... ou pas

    L'apostrophe et le trait d'union ne sont pas deux signes équivalents : veillez donc à ne pas confondre « mange-t'il » et « mange-t-il ».

    - Le « t » placé entre une forme verbale de la 3e personne (par exemple, « déclare ») et un pronom personnel (par exemple, « elle ») est encadré de deux traits d'union :
    « Tout est en ordre », déclare-t-elle.
    Comment va-t-il ?

    - En revanche, le « t » qui résulte de l'élision du pronom « toi », après un verbe à l'impératif ayant pour complément « en » ou « y », est précédé d'un trait d'union mais suivi d'une apostrophe :
    Si tu n'as plus rien à faire, va-t'en.
    Va-t'en dès que possible si tu ne veux pas rater le bus
    Remets-t'en au destin
    Cette machine est capricieuse, méfie-t'en
    Si tu veux atteindre ton but, donne-t'en les moyens
    .

    - Si l'on place un t entre un verbe se terminant par une voyelle (ou par un c non prononcé) et un pronom tel que « il », « elle » ou « on », on n'en met pas quand le verbe se termine par un t ou un d :
    Pense-t-il ce qu'il dit ?
    Qui convainc-t-il ?
    Qui l'auteur évoque-t-il dans ce paragraphe ?
    Mais :
    Pourquoi l'interrompt-il ?
    Que répond-elle quand on lui demande son âge ?
    Qui l'auteur dépeint-il dans ce paragraphe ?

     

    Thésaurus

    Lexique, ouvrage technique utile dans les recherches littéraires.

     

    Tout autre

    1. Si "tout" peut être ôté de la phrase, c’est qu’il s’agit de l’adverbe signifiant "entièrement", "tout à fait". Étant invariable, comme tout adverbe, il ne prend pas de "e", même devant un nom féminin.

    • C’est une tout autre histoire (= C’est une autre histoire)

    • C’est tout autre chose que cette invention !

    • Votre proposition est une tout autre affaire.

    Le terme "autre" prend quant à lui un "s" s’il réfère à un nom pluriel :

    • Voilà des idées qui sont tout autres que celles que vous défendiez.

    2.  Si "tout" ne peut être ôté de la phrase, il s’accorde. C’est un adjectif indéfini. On peut alors le remplacer par "n’importe quel", "n’importe quelle".

    Toute autre personne se serait réjouie (= N’importe quelle autre personne se serait réjouie)

    Toute autre raison ne sera pas recevable.

    Toute autre pratique aurait été plus efficace.

    • On aurait choisi toute autre couleur que le jaune moutarde.

    • Pour les travaux d’un colloque, d’une conférence, d’un congrès, d’un séminaire, d’une assemblée ou de tout autre type de réunion, on écrit d’abord le titre tel qu’il apparaît dans le document.

    Projet Voltaire

    Ressources du Portail linguistique du Canada

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    Remarques. On écrit "tout entière". La liaison entre les deux termes peut induire en erreur : l’orthographe et la forme fautive se prononcent de la même manière. Mais ici, "tout" est employé comme adverbe. La règle est la même, par exemple, pour

    • tout énervée, tout essoufflée, tout occupée, etc.

    Petite entorse à la règle cependant. Par souci "d'oreille", on écrira, devant un adjectif au féminin qui commence par une consonne ou un h aspiré (qui ne permet pas la liaison)

    • toute bête, toute ronde

    • toute honteuse, toute hâlée, toute hérissée...

    laculturegenerale.com

    Découvrez la règle de Projet Voltaire sur la manière d’accorder "ci-joint".

     

    Trans—

    Un transsexuel (personne qui a changé de sexe ou qui a la volonté de le faire) avec 2 s car trans + sexuel.

    Exemples : transsibérien, transsaharien.

    Trois quarts ou Trois-quarts » ?

    Voir [http://gigeoju.eklablog.com/0-1b-revisions-francais-nombres-p1350078]

    Trop de

    « trop de sucreries fait grossir »

    Dans les phrases avec « trop de », le verbe s'accorde en général avec le complément. Mais lorsque l'accent est mis sur « trop », le verbe reste au singulier. Le sens n'est alors pas le même : trop de sucreries font grossir = par nature, les sucreries font grossir ; trop de sucreries fait grossir = l'excès de sucreries fait grossir. 
    Exemples :
    Trop de descriptions nuit au rythme d'un récit
    Trop d'exercices physiques affaiblit les articulations...

     

    Ubac

    Ubac => ombre ≠ Adret

    Voir Adret / Ubac (Lexique "phyto-bota")

     

    Uchronie

    Dans la fiction, l’uchronie est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification du passé. « Uchronie » est un néologisme du XIXe siècle créé par Charles Renouvier fondé sur le modèle d’utopie, avec un « u » pour « ou » préfixe de négation et « chronos » (temps) : étymologiquement, le mot désigne donc un « non-temps », un temps qui n’existe pas.

    On utilise également l’anglicisme « histoire alternative » * (alternate history). On dit parfois que l'histoire contrefactuelle et l'uchronie se distinguent par la prééminence donnée soit à l'événement déclencheur (histoire contrefactuelle), soit à ses suites fictives (uchronie), ce qui est loin d'être admis par beaucoup d'amateurs... SUITE dans Wikipédia

    * En français, être devant une alternative signifie faire face à deux possibilités ; ainsi, être devant deux alternatives implique au moins trois choix possibles et non deux. Une chose est dite alternative, comme le courant, quand elle change d'un état à un autre, quand son état alterne. C'est pourquoi le terme « histoire alternative » est à éviter.

    En philosophie. "Histoire refaite en pensée telle qu'elle aurait pu être et qu'elle n'a pas été" (Thinès-Lemp. 1975) (CNRTL)

    À lire

    Liste d'uchronies en littérature (Wikipédia)

    Voir

    Définitions

    Vocabulaire de la Presse

    Ville - genre du nom d'une... ?

    La réponse officielle (un bazar sans nom !) :

    « Désormais, les noms de villes demeurent féminins dans la langue littéraire mais sont masculins dans le langage courant, comme en témoigne cet autre exemple cinématographique : en 1953, Sacha Guitry réalise un film intitulé "Si Versailles m’était conté"… La terminaison du participe passé nous indique clairement que le nom Versailles est considéré comme étant de genre masculin.

    En outre, un nom de ville est toujours masculin quand :

    il est précédé des adjectifs "vieux", "nouveau" ou "grand" pour désigner des quartiers de la ville ou son extension : le vieux Nice, le grand Londres ;

    il est précédé du déterminant "tout" ou "le tout" (signifiant "l’élite de la société de …") : "Tout Venise s’insurgeait à cette nouvelle", "Le Tout-Paris", expression qui tend malheureusement à disparaître au profit des anglicismes jet-set, show-biz ou people ;

    il est employé par métonymie, pour un événement, une équipe sportive ou, s’il s’agit d’une capitale, le gouvernement du pays : "Marseille a été battu 3 buts à 1", "Washington se tient prêt à intervenir".

    Néanmoins, au sein de la même expression, une variante masculine et une variante féminine peuvent coexister. Le proverbe d’origine latine "Rome ne s’est pas faite en un jour" est devenu, appliqué à la capitale française, "Paris ne s’est pas fait en un jour". Dans le doute, c’est toujours le masculin qui l’emporte. »

    (internaute Félicité 06/05/2020)

    Voie - Voix

    La « voix » qui vient du larynx prend un « x » comme lui. Voilà qui devrait vous mettre sur la « voie »... dans tous les autres cas.
     
    - Ce panneau indique une voie ferrée -  Des indices mettent les joueurs sur la voie - etc.
    On écrit aussi « voie » dans les locutions suivantes : « en voie de » (= sur le point de, en passe de), « voies de fait », « par voie de conséquence ».
     
    - Avoir voix au chapitre
    Étymologiquement, fait référence au chapitre (dans son sens religieux*), où ceux qui avaient voix au chapitre (droit ouvert aux chanoines et leurs supérieurs) pouvaient éventuellement s’exprimer pour donner leur avis et participer aux prises de décisions.  
    * chapitre désigne à la fois le corps des chanoines (membres du clergé attachés au service d'une église), d'une cathédrale ou d'une église importante, l'assemblée des moines et chanoines qui traite des affaires de leur communauté et le lieu dans lequel se tient cette assemblée.
    Par extension, pouvoir donner son avis, faire entendre sa voix et influer sur la décision à prendre. Attention ! Beaucoup de gens disent ‘avoir droit au chapitre‘… c’est une erreur ! La bonne expression est ‘avoir voix au chapitre‘. L’on a le droit effectivement... d’avoir la voix… au chapitre, c’est-à-dire d’exprimer son opinion dans une assemblée, de participer à une délibération et de pouvoir se mêler légalement de l’affaire en question.

    Les gens ont le droit légitime d’avoir voix au chapitre quant aux institutions qui régissent leur vie, qu’il s’agisse de l’organe législatif de leur propre pays ou de l’Organisation mondiale du commerce — (Gordon S. Smith, Moisés Name, Des états remaniés: mondialisation, souveraineté et gouvernance, 2000)

    Voici et voilà

    Voici et voilà signifient littéralement « vois ici » et « vois là ». À l’oral, ces deux présentatifs sont souvent employés indifféremment l’un pour l’autre. Cependant, dans un registre de langue soigné, il convient de les distinguer puisque leur sens diffère légèrement.

    Voici s’emploie pour désigner quelque chose ou quelqu’un qui est proche, ou encore pour annoncer ce qui s’en vient, ce qui va être dit.

    Exemples :

    - Voici Julie, ma nouvelle compagne.

    - Enfin, voici venu le moment de faire mes preuves.

    - Voici quelques exemples qui vous aideront à mieux comprendre.

    - Voici ce que nous devrions faire...

    Voilà, quant à lui, s’emploie plutôt pour désigner quelque chose ou quelqu’un de relativement éloigné, ou pour revenir sur ce qui précède, ce qui a été dit.

    Exemples :

    - Voilà Lucie : allons lui parler.

    - Voilà l’autobus qui part sans nous!

    - Voilà quelques exemples qui, je l’espère, vous ont permis de mieux comprendre.

    - Voilà qui est fait !

    Il arrive également que l’on emploie voici et voilà dans la même phrase pour marquer une distinction entre deux choses ou deux personnes.

    Exemples :

    - Voici mon fils Marcel, qui vient d’avoir dix ans, et voilà mon épouse, Catherine.

    - Voici mon siège, et voilà le tien.

    L’opposition entre voici et voilà est semblable à celle que l’on observe entre ici et , ceci et cela, celui-ci et celui-là.

    Pour en apprendre davantage à ce sujet, vous pouvez consulter les articles Ci et là et Ceci et cela. [http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=3862]

    Volatile... volatil

    Un volatile est un oiseau et prend toujours un « e », bien qu'il soit masculin (un volatile de basse‑cour).

    Est volatil (adjectif qui fait « volatile » au féminin) ce qui passe aisément à l'état de gaz ou de vapeur, ce qui est fluctuant, instable :

    un liquide volatil, une substance volatile,

    et, au sens figuré, un électorat volatil, une action volatile.

    Indice boursier, le CAC 40 est parfois considéré comme volatil et versatile.

     

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    En vrac...

    Quelques points à trier

     
    Un compliment
     
    Dans le journal mais Sur le balcon

    La préposition « dans » s'utilise pour introduire un contenant (dans un fauteuil, à cause de ses bras qui vous enserrent étroitement) ou quelque chose qui comporte plusieurs pages (dans un journal).

    Les amoureux aiment s'allonger dans les herbes hautes, à l'abri des regards.

    La préposition « sur » s'emploie pour tout ce qui est considéré comme une surface (s'allonger sur l'herbe, chercher un nom sur une liste...).

    Loin de là ou Tant s'en faut

    On évitera, dans le langage soigné, d'user de la locution « loin s'en faut », issue du croisement de « loin de là » et de « tant s'en faut ».
    On utilisera l'une ou l'autre, voire « bien au contraire ».
     

    Il faudra remplacer toutes les machines, les imprimantes y comprises.

    Le monde a commémoré le naufrage du Titanic cent ans après le drame.
    En 2015, nous avons célébré les soixante‑dix ans de la fin de la Seconde guerre mondiale.

     

    - Orthographe, la bonne expression : "au (en) regard de" "mettre à (au) jour" "sous l'empire (l'emprise) de" ?
    (Kalligo - Rédaction)
    • Participez au jeu « Dictée Larousse » sur Twitter

    [http://www.projet-voltaire.fr/evenements/participez-a-notre-nouveau-jeu-dictee-larousse-sur-twitter/]

    OrthoSens – se relaxer avec l’orthographe, c’est possible
    [http://www.projet-voltaire.fr/documents/orthosens/les_adverbes.mp3]

    « Fake news », bobard, fausse nouvelle…
    [https://rouleaum.wordpress.com/2018/08/21/fake-news-bobard-fausse-nouvelle-2-de-2/]

    « J’ai terminé le précédent billet par une interrogation indirecte : "Je me demande bien pourquoi j’ai tant tardé à remettre en question tout ce qui touche à ma langue maternelle !" Réservant par le fait même, pour plus tard, la réponse à cette question.

    Le moment est maintenant venu de vous expliquer comment j’en suis venu à me poser cette question ; pourquoi, aux yeux de certains, je suis un brin iconoclaste, pourquoi  je n’hésite pas à remettre en question les idées reçues. »

    (La langue française et ses caprices)

    Révisions scolaires (mp4)

    13 fautes de français...

    10 fautes de français...

    Nouveau vocabulaire

    "sexuel"

    Quelques liens externes

    "Clitoris", "vagin" et "utérus" sont des termes sexistes
    Slate.fr 09 mai 2019 [archive]

    "Les mots interdits parce que masculins, donc patriarcaux, donc réactionnaires, donc fascistes, c’est déjà un progrès. Mais il faut aller plus loin et bannir les pensées..." (internaute dov kravi דוב קרבי dans Causeur)

    De nouvelles précieuses s’en prennent au dictionnaire
    Boulevard Voltaire 15 mai 2019 [archive]

    Les 52 nuances de genre de Facebook (Slate.fr 17 février 2014)

    Nouvelles "expressions"

    « Le "référentiel bondissant" [= ballon] était un gag.

    Par contre, vous avez :

    Tenir un crayon = "Apprendre à manier l’outil scripteur".

    Les rédactions = "les productions écrites"

    Les cross scolaires = "les sorties de cohésion"

    Une Dictée = "exercice de vigilance orthographique"

    Apprendre à écrire = "maîtriser le geste graphomoteur et automatiser progressivement le tracé normé des lettres"

    Courir = "créer de la vitesse"

    Nager en piscine = "se déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé" / "traverser l'eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête [*]"
    [*] réaction de l'internaute Corsaire "Immersion prolongée de la tête , pour moi cela conduit à la noyade. Ces pédagogistes de l'EN sont noyés , en effet."

    Le badminton = "activité duelle de débat médiée par un volant"

    Le canoë-kayak = "activité de déplacement d’un support flottant sur un fluide"

    Répondre à l'oral ou rédiger un devoir = "Produire des messages à l'oral et à l'écrit"

    Finalité des programmes de "langues étrangères et régionales" = "Aller de soi et de l'ici vers l'autre et l'ailleurs" »

    internaute Parisienne20 (2017) dans Causeur

    Voir "J'ai donné un coup de fil à un ami..."

    _____

    À CLASSER, TRIER

    [http://gigeoju.eklablog.com/0-2-revisions-francais-verbes-grammaire-p1336684]

    [http://gigeoju.eklablog.com/0-definitions-citations-diverses-et-variees-p1349786]

    Couleurs

    Voir [http://gigeoju.eklablog.com/0-1a-revisions-francais-couleurs-p1350070]

    Figures de style

    Voir [http://gigeoju.eklablog.com/0-1-revisions-francais-figures-de-style-p1374608]

    Nombres

    « deux à trois » ou « deux ou trois » ?

    Le Xe et le XIe siècle mais Les Xe et XIe siècles 

    Voir [http://gigeoju.eklablog.com/0-1b-revisions-francais-nombres-p1350078]

    TOUT

    Voir [http://gigeoju.eklablog.com/0-1c-revisions-francais-tout-p1356892]

     

    Brouillon

    Dans le monde professionnel, on envoie au quotidien des mails ou des courriers importants. Les fautes d’orthographe qui s’y glissent peuvent être mal vues et nous discréditer. Auteurs : Karine Chadeyron et Géraldine Boyer

    Les questions que vous m'avez posées sont difficiles

    L'accord du participe passé ! L'une des principales difficultés de la langue française. Dans ce cas précis, rien de bien méchant. Le participe s'accorde avec le complètement d'objet direct “que” (les questions), puisqu'il est placé avant le verbe.

    Méditerranéenne

    Une femme originaire de la Méditerranée, s'écrit bien méditerranéenne.

    Savamment

    Ratage ! Le verbe rater ne porte pas d'accent circonflexe.

    Le fromage à pâte molle et à la croûte fleurie s'écrit... coulommiers

    Manger les pissenlits par la racine

    Être mort et enterré. À  noter que chez nos voisins, on reste dans la métaphore botanique, puisqu'en anglais on dit “Faire pousser les marguerites”, et en allemand “Regarder les radis par en-dessous”.