• Commentaire 2018 Antispécisme !!!

    L'antispécisme est un courant de pensée philosophique et moral, formalisé dans les années 1970, qui considère que l'espèce à laquelle appartient un animal n'est pas un critère pertinent pour décider de la manière dont on doit le traiter et de la considération morale qu'on doit lui accorder. (Wikipédia)

    Antispécisme, l'hérésie cathare au temps des grands abattoirs

    [https://www.causeur.fr/antispecisme-cathare-abattoirs-animaux-155776]

    [archive] - Causeur 31 octobre 2018

    « Si la souffrance de la gazelle importe, il y a un problème de solidarité avec la gazelle. Le lion va, au cours de sa vie, tuer des centaines de gazelles. Est-ce qu’il est juste de laisser le lion faire cela ? Soulever ce problème et répondre que : ‘Oui, on devrait dans l’idéal changer la nature (…) dans la mesure du possible’, c’est la seule réponse qui soit crédible et qui permette de montrer que nous prenons réellement au sérieux la question de la souffrance des animaux. »

    Ces propos sont de David Olivier, coauteur de La révolution antispéciste et cofondateur des Cahiers antispécistes. Dans la même vidéo, circulant sur les réseaux sociaux, il explique que l’on doit garder les chats à l’intérieur pour les empêcher de chasser, estimant qu’il faut mettre en balance les désirs du chat, et ceux des souris qui « ont une fin atroce entre les griffes du chat ».

    Commentaire de Schlemihl

    Au nom des trèfles des radis des carottes je m'insurge contre l'horrible voracité des lapins, au nom des chardons contre les ânes assoiffés de sang végétal, au nom des noisettes contre la férocité des écureuils et j'en appelle au nom des oxyures tænias ascaris contre les vermifuges. Vous avez des morpions ? gardez ces sympathiques insectes, leur vie doit vous être chère, gardez poux sarcoptes punaises verminoses parasites bactéries, conservez vos gonorrhées purulentes et respectez la vie de votre frère le gonocoque, conservez vos chancres mous abcès myases champignons douves loas giardias tréponèmes... gardez tout, mais à distance de moi s'il vous plaît.

    Voir Réflexions de 2018 T4 10-oct.

    Commentaire de David Vincent

    Bon, il n'est jamais venu à l'esprit de ces demeurés qu'un lion qui mangerait des salades ne serait plus du tout un lion ? Arriver à de telles conneries prouve que ces tarés sont le contraire de ce qu'ils prétendent : ils placent, à l'exact opposé de ce qu'ils affirment, les humains et leur morale au-dessus de tout en espérant y plier les animaux, dans le mépris le plus total de ce qu'ils sont, de leur nature et de leur être. Ils font prévaloir, comme personne, les sentiments humains sur les sentiments animaux. [...]

    D'autres commentaires

    [...] sur la pathologie du narcissisme, instance psychique totalitaire. Le profond sentiment d'impuissance ressenti par ces végans radicaux leur fait rechercher une omnipotence défensive où tout concourt à effacer les limites et le sentiment de finitude, consubstantiels à l'existence humaine (car nécessaires à la structuration psychique). La même aspiration à l'immortalité prônée par les GAFA, ivres de leur puissance financière et ayant perdu tout sens des limites. Comme le souligne vincent hervé * [...] ces aspirations quasi délirantes s'accompagnent toujours d'une omnipotence dans l'intention de faire taire absolument (i.e. d'une façon absolue) tout opposant, puisqu'il ne saurait y avoir de discussion, et encore moins de compromis, avec ceux qui s'opposent au narcissisme totalitaire. À lire le livre de Braunstein, La philosophie devenue folle, qui a bien mis en évidence cette pathologie sous l'angle philosophique. (dov kravi דוב קרבי)

    * les communistes devaient être bien contents de savoir que l'Église catholique les considérait comme des millénaristes... des antispécistes ont (probablement) brûlé un abattoir dans le 01 [Ain]. À la suite de quoi ils ont envoyé une lettre à la propriétaire de l'abattoir, la menaçant et estimant que des gens comme elle devraient finir dans un camp de concentration... [...] (vincent hervé)

    J'ajouterai seulement une chose : les vegans et anti-spécismes ne semblent guère se soucier de leur contemporains qui sont jetés comme des choses usagées à chaque restructuration, ou aux personnes que travaillent dans des conditions indignes comme, par exemple, au Bengladesh. Mais il est sans doute plus simple de s'indigner de la souffrance des souris dans les griffes d'un chat, que de s'indigner de la mort de centaines de femmes englouties sous les ruines de leur usine, entre les mains des multinationales du textile. (Dom630)

    En fait, ils ont la haine de l'homme. (Flo)

     

    Ils ne veulent pas que les hommes donnent la mort aux animaux, ils ne veulent pas que les animaux se donnent la mort entre eux. Moi j'en déduis qu'ils ont surtout un problème avec la mort. Mais ils répondent "Non, ça n'a rien à voir". Bon, soit. (judith)

     

    Selon moi, un orgueil surdimensionné doublé d'une intolérance profonde...

     

    ANTISPÉCISME : vers une égalité HOMME - ANIMAL ?

    [https://www.youtube.com/watch?v=rc62erLGNeU] YouTube 20/06/2021

     

    Thèmes connexes

    Un livre pour comprendre l’évolution des droits de l'homme

    1er novembre 2018

    0-Antispécisme !!!

    [https://eclj.org/geopolitics/echr/un-livre-pour-comprendre-lvolution-des-droits-de-lhomme] [archive]

    Voir

     

    Voir aussi

    Série "réflexions"

    de Gigeoju

    Série "commentaire"

    de Gigeoju

    Série "humeurs d'actualité"

    sources diverses 

    + pour 2018 : voir [http://gigeoju.eklablog.com/2018-archives-humeurs-d-actualite-p1355602]

     

    Et rappelons-nous ces

    Procès d'animaux

    « Les procès intentés aux animaux étaient des procès dans lesquels l'accusé était un animal qui se voyait reprocher un délit, un crime ou un dommage comme il l'aurait été à un être humain, en principe seul sujet de droit ou justiciable.

    Ainsi, au Moyen Âge et bien après, on condamna à la potence ou au bûcher des cochons, des truies, ou des vaches. De même, l'Église étendit ses excommunications des hommes aux animaux : rats, mouches, sauterelles, taupes, poissons ; tout membre de la faune pouvait y succomber (Michel Pastoureau "Bestiaires du Moyen Âge" éditions du Seuil, Paris 2011)

    Les délits commis par les bêtes étaient, comme ceux des humains, de deux sortes. Et la procédure pour les instances civiles, si l'on peut dire, était toute différente de la procédure suivie dans les affaires criminelles.

    On a pu voir dans ces procédures l'enclenchement d'un processus de personnification juridique des animaux, processus interrompu avec le déclin de ces procès (David Chauvet "La personnalité juridique des animaux jugés au Moyen Âge XIIIe-XVIe siècles" L'Harmattan 2012) » Nous apprend Wikipédia

    On infligeait quelquefois à l'animal la loi du talion notes 9 et 10.

    La peine de mort était encore prononcée contre tout animal qui avait servi à l'accomplissement par une personne de certains actes honteux (zoophilie). Dans ce cas, c'était le supplice du feu. L'individu lui-même était brûlé avec sa complice [...] Il y avait des nuances dans l'application du châtiment [et le] genre de mort était considéré comme chose très importante, et il n'était pas choisi au hasard. (Wikipédia)

    La zoophilie était [...] une accusation occasionnelle qui pouvait conduire au procès d'un animal, même si cette accusation était souvent en faveur de l'animal. « L'homme comme l'animal pouvait être exécuté, mais, dans certains cas, ils ont conclu que ce n'était pas la faute de l'animal, qu'il n'avait jamais consenti au rapport, explique McDougall. Quand c'était le cas, l'animal n'était pas puni. » (Slate)

    [mais... les animaux ne parlant pas la langue des hommes, comment prouver leur innocence ou culpabilité ??? C'est de la pure spéculation !!!]

    Le 23 avril 1794, une famille de Béthune et son perroquet se retrouvent devant le tribunal révolutionnaire : l'animal a la fâcheuse habitude de crier « Vive le roi », ce qui rend ses maîtres coupables d'être antirévolutionnaires. Ils sont guillotinés tandis que le perroquet est remis à la citoyenne Le Bon chargée de lui apprendre à crier « Vive la Nation », « Vive la République » (Jean Vartier* "Les procès d'animaux. Du Moyen âge à nos jours" Hachette 1970) ou, selon une autre source, « Vive la Montagne » (L. Prudhomme "Histoire impartiale des révolution de France : depuis la mort de Louis XV") (Wikipédia) – *Jean Dominique Vartier

    En regard de ces procès criminels, il y avait les instances civiles. Celles-ci étaient dirigées contre toutes sortes de bêtes nuisibles et malfaisantes, telles que chenilles, rats, taupes, mulots, etc. [...] La première excommunication remonte au XIIe siècle note 20.

    Quelques cas révèlent que l’Église s'est opposée aux dégâts des insectes nuisibles, en voici les principales :

    En 1498, les grands vicaires d’Autun mandent aux curés du diocèse d’enjoindre à une sorte de charançon pendant les offices et processions de cesser leurs ravages et de les excommunier.

    Vingt ans après, l’official publie une sentence contre les charançons et les sauterelles qui ravageaient le territoire de Millières, dans le Cotentin.

    En 1554, les sangsues sont excommuniées par l’évêque de Lausanne, parce qu’elles détruisaient les poissons.

    En 1585, Nicolas Chorier (1612-1692), historien dauphinois, rapporte que le grand vicaire de Valence ordonne aux chenilles de comparaître devant lui, leur donne un avocat pour se défendre et finalement leur ordonne de quitter le diocèse.

    Le pouvoir séculier n'est pas en reste : en 1690, le juge d’un canton d’Auvergne nomme aux chenilles un curateur. La cause est contradictoirement plaidée et le juge leur enjoint de se retirer dans le petit terrain indiqué dans un arrêt pour y finir leur misérable existence. [...]

    Ces animaux étaient aussi parfois condamnés à mort pour crime de sorcellerie.  

    À Bâle en 1474, un coq eut la fâcheuse idée de pondre un œuf. Le gallinacé fut mis en jugement et livré au bourreau qui le brûla publiquement avec son œuf. ("Promenades pittoresques dans l'évêché de Bâle" Lausanne 1811). 

    Voltaire raconte qu'un procès fut intenté en 1610 à un cheval et à son maître, accusés tous deux de sortilèges ("Siècle de Louis XVI" chapitre II).

    [Soit... Mais quid de ceux qui maltraitaient les animaux ?]

    Ces pratiques n'étaient pas sans soulever de vives critiques chez les esprits éclairés et même parfois de la part des membres du clergé note 28. Ces étranges mœurs eurent encore de beaux jours. Elles persistèrent dans tous les pays de la chrétienté jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Pour la France, on connaît une centaine de jugements et d'excommunications concernant des animaux. Le XVIIe siècle en compterait à lui seul une quarantaine. Un seul a été rendu le siècle suivant, en 1741, contre une vache. (Wikipédia)

    Aussi barbares, étranges et débiles que puissent nous paraître les procès d'animaux, on en trouve encore aux temps modernes.

    En 1916 dans le Tennessee, une éléphante prénommée Mary a assassiné son dresseur et a été pendue à l'aide d'une grue. (Slate)

    En 2003, le conseil des anciens du village turc d'Akpınar en Anatolie orientale, condamne à mort un âne au comportement agressif ; le maire du village, accusé de n'être pas intervenu après les agressions répétées de l'équidé contre des habitants, des vaches et des moutons, avait réuni les anciens pour juger le fauteur de troubles, selon le journal "Zaman" – "Un âne agressif condamné à mort..." Dépêche AFP du 28/05/2003 sur le site "www.bleublancturc.com" (Wikipédia)

    En 2008, en Macédoine, un ours a été condamné après avoir volé du miel à un apiculteur. Le Service des parcs nationaux a été forcé de payer 3 500 dollars de dommages et intérêts. Il semblerait que la soif de justice de l'homme, aussi irrationnelle et absurde qu'elle puisse être, ne connait toujours aucune limite. (Slate)

    [Soit... Mais quid de ceux qui maltraitent les animaux ?]

    Le Tribunal des Animaux Plaidoirie où les animaux prennent la parole et exposent leurs griefs à l’encontre de l’homme

    Les animaux racontent [Passerelle Éco]

    Ah ! S’il avait vu ça, monsieur de la Fontaine... [Rue des Fables]

    Les Animaux malades de la Peste

    Cette fable provient d’une ancienne tradition médiévale. La Fontaine ajoutera cependant une trouvaille de son cru le tribunal des animaux. Beaucoup verront dans le Lion un portrait du roi Louis XIV et mettront en parallèle cette fable et les nombreux pamphlets qui circulaient contre celui-ci pendant l’affaire Fouquet (auquel La Fontaine gardera toute son amitié jusqu’à sa mort). On retrouvera dans cette fable une moquerie subtile du manichéisme politique et de la subtilité et les artifices des juristes du temps.

    [https://www.lafontaine.net/lesFables/afficheFable.php?id=129]

     

     

     

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