• Réflexions de 2018 T4 11-nov.

    « Il faut d’abord savoir ce que l’on veut,
    il faut ensuite avoir le courage de le dire,
    il faut enfin l’énergie de le faire
    »

    Georges Clemenceau

    Quart d'an 1

    Quart d'an 2

    Quart d'an 3

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    02 novembre 

    C'est leur fête

    L'Église catholique commémore tous les fidèles défunts (la  « Fête des morts ») le lendemain de la Toussaint ou fête de tous les saints , soit le 02 novembre. C'est une façon de placer symboliquement l'ensemble des défunts sous la protection des saints.

     

    Des points qui secouent "l'opinion" actuellement

    Brésil

    Réflexions de 2018 T4 11-nov.

    Le Brésil, victime des clichés samba-cocotiers

    Causeur [archive]

    Réflexions de 2018 T4 11-nov.

    « [...] En tant que Marocain, je m’y connais un peu dans les clichés car mon propre pays fait l’objet de clichés, tous aussi inexacts et fallacieux les uns que les autres, du genre : "Maroc, pays de la tolérance" ou "Maroc, pays tenu d’une main de fer". Marocain et résident au Brésil depuis sept ans, je m’autorise donc à briser ou du moins à nuancer certaines analyses lues ici et là au sujet des élections brésiliennes.

    [...]

    Autour de moi (je ne peux pas voter au Brésil car je suis étranger), j’ai vu ma femme de ménage (une métisse du Nordeste) voter Bolsonaro, mon gardien (un noir du Nordeste) voter Bolsonaro, mon épouse (une Brésilienne de sang juif autrichien) voter Bolsonaro, un ami homosexuel voter Bolsonaro. À Sao Paulo, 68% des votes valides ont été pour Bolsonaro. À Rio de Janeiro, une ville à 50% noire, 67% des suffrages ont été pour Bolsonaro. Il faudra donc m’expliquer quel virus sadomasochiste a poussé des "minorités" à se jeter dans les bras d’un apprenti fasciste ! Il faudra aussi expliquer à ma femme comment le seul candidat ouvertement pro-Israël peut être fasciste… »

    Lire aussi Jair Bolsonaro président du Brésil !

    « [...] Cet ancien militaire nostalgique de la dictature est connu dans son pays pour ce que ses partisans appellent son franc parler et il n'a pas peur de choquer. Il assume des propos racistes, homophobes ou misogynes qui lui valent d’être comparé à Donald Trump ou au président philippin Rodrigo Duterte. [...] »

     

    Hongrie

    Réflexions de 2018 T4 11-nov.

    Ces infos datent un peu...

    - Migrants en France. Pas de RSA mais l’allocation pour demandeur d’asile (Ada) - breizh-info.com 12 mai 2017

    « [...] Depuis la vague migratoire importante qui a frappé la France ces dernières années – l’État se montrant totalement impuissant à maîtriser ses frontières ou à faire maîtriser celles de l’Europe (seule la Hongrie a pris le problème à bras le corps) – l’État français a lancé l’allocation pour demandeur d’asile [...] »

    Mais  la "situation" perdure...

    - Hongrie : La révolution hongroise continue 
    (L'Échelle de Jacob 09 mai 2018)

    Disons que ce sont des petits rappels "à votre bon souvenir"...

    - Valeurs de l'UE bafouées en Hongrie, le Parlement européen lance une procédure
    (L'Internaute 12 septembre 2018) [archive sans les photos]

    - « Parce qu'on n'aime pas le mariage homosexuel, on est HOMOPHOBE ? (je te ferai remarquer que beaucoup d'homosexuels sont contre le mariage homosexuel) [1] » ai-je écrit à un "commentateur" qui commençait à sérieusement m'énerver avec ses réflexions et blagues dégueu, sans aucun intérêt [2].

    [1] Voir Homosexualité : superbe commentaire de Jeanne

    [2] Commentaire 2018 Tout est fasciste (14 septembre 2018)

    Tard dans la soirée du 14 septembre, j'ai entendu, lors d'un petit reportage à la TV, que Orbán était homophobe... Étonnée, j'ai constaté un peu plus loin dans l'émission que le premier ministre hongrois était en fait contre le mariage homosexuel. Apparemment, cela suffit pour faire de lui un "homophobe"...

    Voir

    Groupe de Visegrád (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie)

    Réflexions de 2018 T1

    - Plus récemment, "on" débattait sur la "liberté de la presse", répétant et claironnant à qui voulait l'entendre (ou plutôt pour bien le faire entendre), que la Hongrie portait atteinte à la liberté de la Presse. Soit. Mais que veut-"on" dire par là ? Se croit-"on" "libre de la Presse" en France ? Avec ces feuilles de chou mal ficelées et ces logorrhées en boucle qui nous assènent tellement de fadaises en sens unique, sinon censure ? Si c'est pas une atteinte à la liberté de la Presse, ça... C'est même une atteinte à la liberté tout court.

    - Démocratie. La Hongrie lance une consultation nationale sur la politique familiale (breizh-info.com 05 novembre 2018)

    « Hausse des mariages, baisse des divorces : la politique familiale de la Hongrie serait-elle le contre modèle à la politique menée en Europe de l’ouest notamment, politique qui favorise l’immigration pour compenser un tassement démographique ?

    Nous vous proposons ci-dessous la traduction d’un article de About Hungary, qui évoque la réussite hongroise dans ce domaine, grâce notamment à plus de démocratie participative, inexistante en France >>> [...] »

    Italie

    Réflexions de 2018 T4 11-nov.

    Pour une rétrospective depuis sept.oct. 2018, voyez ICI

    Quelques autres titres

    [https://www.causeur.fr/bruxelles-moodys-italie-budget-note-155608] 25 octobre 2018

    Réflexions de 2018 T4 11-nov.

    [https://echelledejacob.blogspot.com/2018/11/italie-distribution-de-terres-agricoles.html] 05 nov. 2018

    [https://insolentiae.com/une-zone-euro-inquiete-se-penche-sur-le-budget-italien/] 06 nov. 2018

     

    Centenaire du 11 novembre : nos ancêtres les victimes

    Oubliés les héros de la Grande Guerre, notre époque a décidé de faire des « poilus » des victimes. Et Emmanuel Macron, de la victoire française une ode enchanteresse à l’amitié franco-allemande…

    [...]

    Les années passent, puis les siècles, et avec eux la mémoire des hommes. Un jour, les soldats du Chemin des Dames n’évoqueront rien de plus que, pour nous, ceux de Salamine. La Grande Guerre est appelée à rejoindre toutes les autres dans l’histoire, ce grand monument de gloire et de douleur. Pour l’heure, il est trop tôt ; Lazare Ponticelli est parti il y a dix ans à peine. Or, pressée d’accaparer ces morts, l’époque les maquille en nous-mêmes et les fait entrer de force dans sa chronologie toujours recommencée. Quel orgueil que celui qui consiste à tout ramener à soi, à trouver des « féministes » au XIIe siècle et des « libertaires » sous Périclès. Comme les autres, les poilus subissent notre expansion temporelle. D’elle, pour le coup, ils sont vraiment victimes.

    Réaction

    C'est le vrai sujet du recueillement de ce centenaire du 11 novembre (L'exsudé fiscal) :

    "La guerre cette saloperie" ! mon grand-père grommelait ainsi à l'occasion en montrant son avant-bras gauche dans lequel était fiché (et visible) un petit éclat d'obus qui, tirant sur un nerf, l’empêchait d'ouvrir l'auriculaire, l'annulaire et le majeur. Il avait été démobilisé en 1916 sérieusement blessé ; à tous égards sans doute même s'il ne s'épanchait pas. Pourtant à la faveur de son ultime repas en famille, à 93 ans, il n'avait pu retenir quelques larmes en évoquant furtivement les cauchemars le hantant toujours et encore qui le ramenaient sans répit à l'horreur vécue. Héros sans doute, victime aussi peut-être d'un temps ou l'éventualité de dissocier le devoir de l'obéissance ne s'envisageait. Le vieil homme que j'ai connu n'avait sombré dans l'aigreur, la passion (transmise) développée pour les animaux l'en protégeait certainement pour partie. (Jean Francois Mathou)

    Lire aussi :

    Les séquelles de la Grande Guerre (Hérodote)

    11 novembre démilitarisé : Macron fabrique l’Histoire et la « souveraineté européenne » (Causeur)

    Quand Emmanuel Macron veut manipuler une histoire qu’il ne connaît pas

    Sputnik France [archive]

    Extraits de l'article

    Emmanuel Macron, dans le journal Ouest-France, a indiqué que la période actuelle ressemblerait aux années trente (1). Comparaison n’est pas raison, on le sait. Et l’on voit bien ce qui boite dans cette comparaison, par ailleurs.

    La période actuelle ne vient pas après une guerre terrible, celle de 1914-1918, qui fit des millions de morts, et qui — de plus — fit entrer la violence de masse dans les sociétés européennes. Cette guerre, et surtout les traités qui suivirent, avaient laissé de profondes rancœurs dans de nombreux pays. L'impact de cette guerre est capital pour comprendre la montée de mouvements qui n'étaient pas seulement nationalistes (et ce qualificatif ne même convient pas pour définir le nazisme allemand (2)) mais qui portaient en eux des méthodes (groupes de combat, organisation centralisée des diverses classes d'âge) et une idéologie nouvelle.

    Car, que ce soit le fascisme italien ou le nazisme allemand (et l'on peut étendre cela au communisme soviétique) avaient pour objectif de créer un « homme nouveau ». À cela, le nazisme ajoute un racisme et un antisémitisme obsessionnel qui imprègne toutes ses actions (3). Rien de tel dans les mouvements actuels que l'on appelle, à tort ou à raison, « populistes » et que l'on qualifie, sans beaucoup d'analyse ou de preuves, de nationalistes. La méthode est claire. Se servir d'un passé terrible pour discréditer des adversaires politiques. Alors, Emmanuel Macron est-il coupable d'une manipulation de l'histoire ?

    ["Mme Le Pen n'est pas nazi" ai-je entendu lors d'une émission récemment, désolée, mais je ne sais plus ni qui ni où...]

    [...]

    Si l'on peut établir un parallèle entre la situation actuelle et celle des années trente, c'est bien dans les conséquences désastreuses des politiques économiques qui furent menées dans cette période. Le retour vers le protectionnisme, comme avec entre autres la politique de Donald Trump, et les mesures de réglementation des capitaux, retour dénoncé dans les milieux néo-libéraux (qu'ils soient « sociaux » ou non) comme le début d'un processus devant nous conduire à la guerre, comme dans les années trente, fut au contraire le début des mesures qui permirent de faire face à la crise.

    __________

    Notes de Sputnik France

    (1) INFO OUEST-FRANCE. Emmanuel Macron : « Le moment que nous vivons ressemble à l’entre-deux-guerres »

    [Lire aussi : « Retour des années 30 » : Macron fait joujou avec l’histoire [archive]]

    (2) W. Sheridan Allen, "The Collapse of Nationalism in Nazi Germany", in J. Breuilly (ed), The State of Germany, Londres, 1992.

    (3) M. Burleigh et W. Wippermann, "The Racial State — Germany 1933-1945", Cambridge University Press, 1991.

     

    Quelques commentaires

    La culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale (Niala Leschart)

    Macron est un illettré. Son cursus scolaire est faible. Le seul titre un peu plus notable qu'il ait pu décrocher est : énarque. Ça ne vole donc pas haut. Quand on perd déjà son temps à draguer sa prof de français à 15 ans, et qu'on n'est pas du tout un surdoué pour compenser, on ne peut pas s'attendre à des miracles. (Jo NO)

    Macron est aussi nul en Histoire qu'en Géographie. Vous vous rappelez "La Guyane est une île" ? Il aurait dû se marier avec sa prof d'Histoire-Géo [...] (Von Van)

    Réflexions de 2018 T4 11-nov.

    [...] Vu son incompétence, je suis inquiète pour la future Europe (Daphné E.)

    Je l'ai toujours dit : ce gars-là n'y connaît RIEN ; il veut faire croire aux gens qui l'écoutent (encore) qu'il a une culture générale, mais ça ce voit trop que c'est du bidon ! (Dominique B.)... et quand on ne l'écoute pas, il augmente les prix de l'essence, comme ça, on l'écoute ! (Pablo Mig)

    Ce Macron, veut tout s'approprier pour justifier ses choix, pour le profit de ses amis les ultra riches. Il avait neuf ans, lors des événements de nouvelle Calédonie. Aujourd'hui il est fier du résultat, mais en vérité il s'est pris une raclée, alors qu'il espérait un vote différent. Son objectif est de détruire la France [...] (Roland Paris)

    Le chef de la dictature fiscale française validée... cherche à faire diversion à n'importe quel prix, avec des exemples anachroniques de dictatures militaro/politiques d'un autre temps... (Michel V.) La dictature aujourd'hui c'est macron et ses sponsors (Yves Larrousse-Lacou)

    Retour de la « lèpre nationaliste » ?

    Hérodote [archive]

    Réflexions de 2018 T4 11-nov.

    Intro

    En ce centenaire de l’Armistice (11 novembre 1918) et à six mois des prochaines élections au Parlement européen, le président Emmanuel Macron multiplie de discours en discours les parallèles entre la période présente et le passé proche.

    Extrait (fin de l'article)

    [...]

    Rien de tel aujourd’hui et c’est heureux. Dans aucun pays d’Europe, il n’y a de chef capable de renverser la démocratie par la violence. Tous les leaders qui se réclament de l’« illibéralisme » sont arrivés au pouvoir par le jeu normal de la démocratie. D’Orban (Hongrie) à Poutine (Russie) en passant par Salvini et Di Maio (Italie), ils bénéficient qui plus est d’un niveau d’adhésion flatteur de la part de leurs concitoyens. Rien de comparable avec l’impopularité des derniers présidents de la République française après un ou deux ans de pouvoir ! ...

    Autre divergence avec l’entre-deux-guerres : les dictatures de ces années-là se rattachaient soit au marxisme-léninisme soit au nationalisme ; aujourd’hui, les citoyens qui manifestent leur hostilité aux régimes « libéraux » sont dans leur grande majorité fidèles à la démocratie sociale et à l’idée européenne. Les Grecs eux-mêmes, en dépit des avanies infligées par Bruxelles, Berlin et Francfort, ont toujours rejeté l’idée de sortir de l’euro et de l’Union européenne. Aucun des dirigeants « illibéraux » d’aujourd’hui ne prône non plus ces issues extrêmes. Issus de la crise économique et migratoire, les partis qui se réclament de la droite ultra-nationaliste demeurent rares et très minoritaires (3% des suffrages pour Aube dorée en Grèce).

    Les poussées de fièvre « populistes » ou « illibérales » découlent clairement d'une inquiétude née de l'échec de l’Europe néolibérale et mondialisée. Cette Europe en germe dans le traité de Maastricht a détourné les dirigeants européens de leur mission protectrice. C’est ainsi qu’elle a abandonné les entreprises de haute technologie aux sociétés d’État chinoises, offert une rente défiscalisée aux GAFA américains (géants de l’internet), accueilli « toute la misère du monde » selon le mot de Michel Rocard, opposé à l’intérieur même de l’Europe travailleurs locaux et travailleurs « détachés », paysans français et agro-industriels allemands etc. Last but not least, elle se soumet aux injonctions de Washington et renonce à commercer avec l'Iran.

    Plus démocrates que quiconque, les Britanniques ont rompu avec une Union européenne prisonnière de son dogmatisme. Sur le Continent, c'est aussi contre ce dogmatisme que se rebellent les classes populaires et plébiscitent des dirigeants qui mettent en avant leur pragmatisme et l’intérêt national. Nous sommes ici très loin des années 1930. Et c'est tant mieux.

    Réflexions de 2018 T4 11-nov.

    Qui a vraiment résisté ?

    Une question qui se pose actuellement. Il existe un parallèle entre notre situation et celle de la seconde guerre mondiale. Rappel l'entre deux guerres, est émaillé de scandale politico-financiers et d'escroqueries divers (affaire Stavisky, affaire Marthe Hanau, affaire Oustric...). Ajoutons à cela la grande dépression qui a suivi le krach de 1929 US. Les ligues dites d'extrême droite fleurissent, souvent antisémites et surtout anti parlementaires. Elles sont patriotes et demandent plus de fermeté à l'égard d'Hitler élu en 1933. Après la fusillade de la manif place de la concorde en 34, toutes les ligues furent dissoutes par le gouvernement en 36. Gouvernement Laval je crois. Nous y sommes ? (, L'Échelle de Jacob)

    [https://www.youtube.com/watch?v=KB1qduTOjHQ]

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    De la part de Coesnon :

    - Vidéo : Français, la vérité vous rendra libres ! La collaboration

    De la part de 123 :

    - Liste Nominative des collabos 100 % Socialistes, Communistes, Radicaux et Centriste de gauche du Gouvernement de Vichy (Sisi Ni Dieu ni Maitre) [archive]

    - Un paradoxe français : antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance (Les Crises) [archive]

     

    ... en tout cas pas ces immeubles à Marseille :-( ce lundi

    05 novembre 2018

    La cata du mois : après l'effondrement du Viaduc Morandi de Gênes en Italie (août), les inondations dans l'Aude (octobre)...

    Réflexions de 2018 T4 11-nov.

    ... lundi [05 novembre], deux immeubles s'effondraient dans la rue d'Aubagne, en plein cœur de Marseille. Si le numéro 63 faisait l'objet d'un arrêté de péril et était dépourvu d'habitants, le 65 était bel et bien habité. Selon le dernier bilan, six victimes ont été retrouvées sous les décombres : deux femmes et quatre hommes... >>> (L'Internaute)

    Les images choc des immeubles effondrés à Marseille

    Taudis de Marseille... conséquence d'une absence de rentabilité !

     

    Samedi 17 novembre 2018 :
    naissance du mouvement Gilets Jaunes

    Le contexte (voir aussi 2018 Gilets Jaunes 17 novembre)

    2 témoignages

    1. Local : Dans l'Aude un TER d'un seul wagon, partait de Quillan Hte Vallée, arrivée à Carcassonne. Maintenant il ne monte plus jusqu'à Quillan, le trajet s'est raccourci... (23 novembre 2018) L'Échelle de Jacob

    Réflexions de 2018 T4 11-nov.

    La « Micheline »

    2. Plus général : "J'ai craqué, j'ai repris la voiture" : des usagers du train racontent ce qui les a contraints à renoncer (23 novembre 2018) francetvinfo.fr

    Réflexions de 2018 T4 11-nov.

     

    “Un dirigeant arrogant” : un ami de Macron ne le “reconnaît plus” (23 novembre 2018) Valeurs actuelles

     

    Une lettre de Jean-Claude Michéa (21 novembre 2018) 
    à propos du mouvement des Gilets jaunes
    Les Amis de Bartleby

    Large extrait

    « Le mouvement des "gilets jaunes" (bel exemple [...] de cette inventivité populaire [...]) est, d’une certaine manière, l’exact contraire de "Nuit Debout". Ce dernier mouvement, en simplifiant, était en effet d’abord une tentative – d’ailleurs encouragée par une grande partie de la presse bourgeoise – des "10%" (autrement dit, ceux qui sont préposés – ou se préparent à l’être – à l’encadrement technique, politique et "culturel" du capitalisme moderne), pour désamorcer la critique radicale du Système, en dirigeant toute l’attention politique sur le seul pouvoir (certes décisif) de Wall Street et des fameux "1%". Une révolte, par conséquent, de ces urbains hypermobiles et surdiplômés (même si une fraction minoritaire de ces nouvelles classes moyennes commence à connaître, ici ou là, une certaine "précarisation") et qui constituent, depuis l’ère Mitterrand, le principal vivier dans lequel se recrutent les cadres de la gauche et de l’extrême gauche libérales [...]. Ici, au contraire, ce sont bien ceux d’en bas [...] qui se révoltent, avec déjà suffisamment de conscience révolutionnaire pour refuser d’avoir encore à choisir entre exploiteurs de gauche et exploiteurs de droite (c’est d’ailleurs ainsi que Podemos avait commencé en 2011, avant que les Clémentine Autain et les Benoît Hamon du cru ne réussissent à enterrer ce mouvement prometteur en le coupant progressivement de ses bases populaires) [...]

    La seule question que je me pose est donc de savoir jusqu’où un tel mouvement révolutionnaire (mouvement qui n’est pas sans rapport, dans sa naissance, son programme rassembleur et son mode de développement, avec la grande révolte du Midi de 1907) peut aller dans les tristes conditions politiques qui sont les nôtres. Car n’oublions pas qu’il a devant lui un gouvernement thatchérien de gauche [...] c’est-à-dire un gouvernement cynique et impavide, qui est clairement prêt – c’est sa grande différence avec tous ses prédécesseurs – à aller jusqu’aux pires extrémités pinochetistes [...] pour imposer sa "société de croissance" et ce pouvoir antidémocratique des juges, aujourd’hui triomphant, qui en est le corollaire obligé. Et, bien sûr, sans avoir quoi que ce soit à craindre, sur ce plan, du servile personnel médiatique français. Faut-il rappeler, en effet, qu’on compte déjà 3 morts, des centaines de blessés, dont certains dans un état très critique. si ma mémoire est bonne, c’est bien à Mai 68 qu’il faut remonter pour retrouver un bilan humain comparable lors de manifestations populaires, du moins sur le sol métropolitain. Et pour autant, l’écho médiatique donné à ce fait effarant est-il, du moins pour l’instant, à la hauteur d’un tel drame ? Et qu’auraient d’ailleurs dit les chiens de garde de France Info si ce bilan (provisoire) avait été l’œuvre, par exemple, d’un Vladimir Poutine ou d’un Donald Trump ? [...] »

    OUfff ! le mouvement étant d'ampleur et de grande importance, j'ai décidé de continuer sur une page dédiée aux « Gilets Jaunes ».

     

    le 4e trimestre se poursuit et se termine là >>>

     

     

     

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